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22/04/2012

Le Havre a voté ce dimanche

18 heures. Les grands salons de la Ville du Havre attendent calmement les hordes de responsables des 144 bureaux de vote.

18h29. Premier résultat, issus du rez de chaussée de l'Hôtel de Ville. Nicolas Sarkozy est devant, largement : 32,47% contre 25,86% pour François Hollande. Les autres résultats, issus des bureaux les plus proches, diminuent lentement l'écart entre les deux candidats. Jusqu'au 18ème bureau, l'écart se resserrant fortement (27,98 contre 27,58, soit 36 voix d'écart).

18h42. En 13 minutes, tout a basculé. François Hollande passe devant, avec 1% d'avance. Et le candidat du Front de Gauche passe derrière Marine Le Pen. Quant à François Bayrou, il baisse lentement, sous les 8%. Une minute plus tard, le 29ème bureau à afficher ses résultats réduit l'écart à 5 voix.

19h00. 84 bureaux, avec un taux de participation estimé à 74,24%. L'écart entre François Hollande et Nicolas Sarkozy est de 4% (28 contre 24%), Marine Le Pen est à 17%, suivi de Jean-Luc Mélanchon à 16%.

Autour des cocktails, les visages sont crispés, l'ambiance est froide chez les militants UMP. Chez les élus aussi. Laurent Logiou, candidat aux législatives, parle quant à lui du porte-à-porte, qu'il reprend dès demain dans les rues du Havre pour soutenir le candidat socialiste.

A 19h24, le taux de participation définitif est connu : 73,22%. Et pour la première fois, François Hollande atteint les 30% au Havre. Un score en-dessous duquel il ne descendra plus, résultat après résultat.

A venir : les résultats par canton du Havre...

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20/04/2012

Les meilleurs horaires pour voter dimanche au Havre

En fonction de votre heure d'arrivée dans votre bureau de vote, le temps d'attente peut fortement fluctuer.1838524989.jpg

Si les 144 bureaux de vote du Havre sont ouverts sans interruption de 08h00 à 18h00, il existe des tranches horaires dites "creuses" pour aller voter (données Ville du Havre).

 - Les périodes creuses : de 08h00 à 09h30 et de 12h30 à 14h30 ;

 - Les horaires "oranges" : de 09h30 à 11h00 et de 14h30 à 16h00 ;

 - Les périodes à éviter : de 11h00 à 12h30 et de 16h00 à 18h00.

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18/04/2012

Le PS du Havre, confiant pour son candidat

A quatre jours du premier tour de l'élection présidentielle, les supporters de François Hollande font le bilan de leur campagne.

images (3).jpgMatthieu Brasse a souhaité faire un ultime bilan de la campagne, aux côtés des autres candidats aux législatives. Pour le Secrétaire Havrais du PS, adjoint de Catherine Troallic aux législatives dans la 8ème circonscription, "socialistes et radicaux de gauche n'ont rien à regretter." Les primaires ont en effet servi de tremplin pour le parti, un participant sur deux à la campagne n'étant pas adhérent. Une première au Havre. De ce fait, les socialistes Havrais se disent "particulièrement confiants".

Le porte-à-porte aura été l'instrument principal de la campagne. Ainsi, nationalement, le Parti Socialiste affiche 3 000 000 de portes frappées pour porter la bonne parole. Les "ambassadeurs" de François Hollande, ainsi que se nomme Laurent Logiou, ont ainsi porté deux thèmes. D'abord, bien sûr, inciter à voter pour leur candidat. Mais pas seulement. "On est là aussi pour inviter les gens à aller voter", indique Nada Afiouni, sa suppléante à la campagne des législatives dans la 7ème circonscription de Seine-Maritime.

Hollande vs Sarkozy

L'adversaire est tout désigné : Nicolas Sarkozy. "Il n'a pas de projet, juste un bilan, catastrophique", clame Laurent Logiou. Il se dit par ailleurs "étonné ici du peu de soutien de l'UMP à Nicolas Sarkozy. Ni le maire du Havre ni son adjoint [aux législatives, le maire d'Octeville] ne le soutiennent. Le maire était pourtant Secrétaire national de l'UMP et il est étrangement silencieux." Matthieu Brasse ajoute que "les gens ont besoin de savoir ce que l'adversaire UMP a à dire. Leur façon de ne rien faire contribue à l'abstentionnisme." "L'UMP a des candidats ici. Il faudra que les Havrais se rappellent le peu d'investissement de leurs responsables au Havre."

Quelques chiffres

35 000 programmes auront été distribués d'ici vendredi au Havre, ainsi que 90 000 tracts. Chaque jour, 200 à 250 personnes se rendent en moyenne sur le site du PS havrais.

"Rien n'est joué"

"Il ne faut pas relacher la pression", souligne Laurent Logiou, "quelque soit le résultat dimanche soir."

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03/04/2012

Bayrou, Le Pen, Sarkozy en Haute-Normandie

Les candidats occupent le terrain normand cette semaine.presidentielles-2012-france-402x272.jpg

François Bayrou, sera sur Rouen mercredi 4 avril, à 18h30 à La Halle aux Toiles. Il se rendra deux jours plus tard à Caen, soit vendredi 6 avril, à 18h30 au Centre de Congrès. Marine Le Pen sera de son côté au Tréport, mercredi 4 avril à 14h30 et Nicolas Sarkozy au Zénith de Caen, vendredi 6 avril à 17h00.

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30/03/2012

Homosexuel au Havre : interview du maire du Havre

Edouard Philippe a répondu, comme les maires de Caen et de Rouen, aux questions sur la communauté homosexuelle dans la ville, posées par le site GayNormandie.com. Extraits.

gaynormandie.gifGaynormandie : Pensez-vous qu’il est facile de vivre pleinement son homosexualité au Havre, sentez-vous les gays et les lesbiennes de votre ville épanouis ?

Edouard Philippe : Sincèrement j’ai l’impression que oui (...) même si la société française, dans sa globalité, a beaucoup avancé sur cette question de l’homosexualité, il reste encore beaucoup à faire, que ce soit au Havre ou ailleurs.

Gaynormandie :  Ressentez-vous des problèmes d’homophobie dans votre ville ?

Edouard Philippe : Il ne m’a pas été rapporté de faits de violences homophobes délictueux. (...) L’homophobie, ce sont aussi des mots blessants, des rejets, des regards de travers etc… Il nous appartient, à nous élus, mais aussi à l’ensemble des Havrais de créer un contexte de liberté et de respect pour que notre ville soit la plus agréable possible pour toutes et tous.

Gaynormandie :  Il n’y a pas beaucoup voire pas du tout d’association LGBT au Havre. Qu’en pensez-vous ?

Edouard Philippe : Je ne sais pas pourquoi ces associations ne sont pas présentes au Havre. Mais, si elles souhaitent s’implanter, elles seront les bienvenues.

Retrouvez l'intégralité de l'interview sur GayNormandie.com.

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27/03/2012

Hervé Martel prend la Direction du Grand Port Maritime du Havre

Hervé Martel, quarante-six ans, a été nommé Président du Directoire du Grand Port Maritime du Havre (GPMH).

gmph.jpgDirecteur Général de Ports de Paris depuis septembre 2009, Hervé Martel remplace Laurent Castaing, récemment nommé Directeur général de STX France. En prenant la Direction de l’autorité portuaire havraise, Hervé Martel affiche clairement sa volonté de poursuivre l’action menée dans le cadre du projet stratégique du GPMH :"C'est pour moi un plaisir de prendre la présidence du directoire du GPMH. Le port du Havre a aujourd'hui toutes les cartes en main pour s'affirmer comme une place portuaire fiable et compétitive à même de proposer aux armateurs et chargeurs les meilleurs services. Laurent Castaing me laisse un établissement en ordre de marche, je sais que nous partagions les grandes orientations stratégiques et j'aurai à coeur de poursuivre leur mise en oeuvre. Après deux ans et demi, très riches et trop brefs, à la tête de Ports de Paris, c'est aussi pour moi l'occasion de poursuive la mise en place du GIE HAROPA présidé par Philippe Deiss pour faire de l'axe Seine un système de transport global à l'échelle européenne."

Né en 1965, marié et père de deux enfants, Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées (1989), titulaire d’un DEA en « Economie des Transports » (1991) et d’un Mastère en Management Public (1999), Hervé Martel a débuté sa carrière au Port de la Réunion en 1989. De 2001 à 2004, il occupe le poste de directeur de l’agence portuaire Seine-Amont au Port Autonome de Paris et chef de l’arrondissement pour le Service Navigation de la Seine. Il rejoint ensuite, en 2004, la Direction Départementale de l’Equipement de Seine-et-Marne en tant que directeur adjoint chargé des infrastructures et des transports. De 2006 à 2007, il exerce la fonction de sous-directeur des transports maritimes et fluviaux avant de rejoindre le cabinet du Ministre d’Etat comme conseiller technique en charge des ports et des transports maritimes et de l’aviation civile. Il s’est notamment occupé de la réforme des ports maritimes. Il était depuis septembre 2009, Directeur Général de Ports de Paris.

Communiqué, photo Le Havre Port.

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24/03/2012

Alfred Trassy-Paillogues "en a assez"

Dans un communiqué, le Secrétaire départemental de l'UMP Alfred Trassy-Paillogues clame "J'en ai assez !" Egratignant au passage tout le monde... ou presque.

2097621162.jpg"J'en ai assez !

J'en ai assez de cette "bien pensance boboïsante" qui nous reproche presque de ne pas avoir arrêté plus tôt le monstre des tueries de Toulouse et Montauban.

J'en ai assez de ces donneurs de leçons qui considèrent les délinquants comme des "victimes de la société" et qui, la plupart du temps oublient, les vraies victimes.

J'en ai assez de ces experts et commentateurs en tous genres qui y vont du "Monsieur Mérah" par ci, "Monsieur Mérah" par là… qui l'appellent le "tireur présumé"… la présomption d'innocence a ses limites dans une telle horreur.

J'en ai assez de ces intellectuels qui nient le risque de communautarisme, qui pensent que la "pédagogie molle" peut tout résoudre. Je ne suis pas sûr qu'un animateur de quartier jouant au football avec des salafistes intégristes permettrait de les faire rentrer dans le rang.

J'en ai assez de cette présentation par les médias d'"un jeune au visage d'adolescent" qui tendrait à le rendre sympathique.

J'en ai assez de cette naïveté, de cet angélisme qui expliquent tout, qui pardonnent tout… qui anesthésient notre société au point de lui faire oublier ses valeurs, les valeurs de la République, les valeurs de la France.

Heureusement l'efficacité du Président de la République et du Gouvernement, du Ministre de l'Intérieur et des unités d'élite ne nous fait pas perdre tout espoir mais au contraire nous invite à relever la tête."

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23/03/2012

Jean-Yves Besselat, député Havrais, est décédé

A 68 ans, le député UMP de la 7ème circonscription, Jean-Yves Besselat, est décédé ce matin d'une longue maladie.

248512359.JPGLes drapeaux sont en berne au Havre, endeuillé depuis ce matin. Jean-Yves Besselat était en effet élu depuis 1995, succédant à Antoine Rufenacht. Passionné du monde maritime, il avait entre autre travaillé sur le dossier des Autoroutes de la mer. Il devait par ailleurs participer à la signature de l'un de ses dossiers, la nouvelle Ecole de la Marine Marchande, ce matin. Il luttait depuis plusieurs années contre la maladie.

Le maire du Havre, Edouard Philippe, devient donc provisoirement député sortant, les élections ayant lieu en juin.

Quelques réactions politiques (mise à jour au fur et à mesure) :

 - Edouard Philippe

 - Antoine Rufenacht

 - Catherine Troallic et Matthieu Brasse

 - Marc Migraine

 - Bernard Accoyer

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Laurent Fabius au Havre, pour 100 jours de Présidence

Le député de Seine-Maritime a présenté, au-delà d'un simple programme, la manière que devra utiliser François Hollande pour diriger, s'il est élu.

DSC00370.JPGAprès un passage à Sciences-Po au Havre pour parler de la place de la France dans l'Europe et dans le monde, Laurent Fabius s'est rendu hier soir dans une salle communale pour parler du projet présidentiel socialiste.

Aux côtés des candidats aux législatives, Laurent Logiou, Nada Afiouni, Catherine Troallic et Matthieu Brasse, l'ancien Premier ministre a tenté le jeu de la vérité, devant un public de 200 Havrais et Havraises. "Sans que la Presse locale n'en ait parlé, alors que l'information de l'annulation au même moment d'une réunion UMP a quant à elle été relayée", indique Matthieu Brasse, Secrétaire de section du Parti Socialiste.

C'est donc d'abord à un véritable cours magistral, la Salle Cassin devenant l'espace de 2 heures uneDSC00377.JPG sorte d'amphithéâtre, que Laurent Fabius a donné. Car son sujet, il le maîtrise parfaitement et tient à l'exprimer, même si la technicité rend parfois difficile le contenu pour l'assistance. "A la demande de Martine Aubry", rappelle-t-il, il a été chargé de "travailler sur le projet socialiste". Cela a été "réalisé avec des responsables socialistes et des experts."

Le quinquennat voulu par la Gauche se décompose donc en "3 périodes : de mai 2012 au 15 juin 2012, soit aux Législatives. Une période sans Assemblée Nationale, qui vise à constituer le gouvernement et à préparer le travail. Une seconde, qui va de la constitution de l'Assemblée Nationale à juin 2013 et une troisième de juin 2013 à la fin du quinquennat." Un programme qui "n'est pas figé, mais défini ; il arrivera en effet un certain nombre d'événements que l'on ignore d'ici-là". L'ancien Premier ministre a ainsi expliqué les mesures qui attendent les Français, de la composition de gouvernement au prix du gaz et de l'électricité, de l'augmentation du SMIC à la dette de l'Etat, du G20 à la Loi de finance rectificative, de l'état de l'Union Européenne à l'éducation, etc. Un discours très technique, donc.

Une première pour le PS

DSC00384.JPG"Ce travail n'a jamais été effectué avant : en 1981 nous n'avions aucune expérience de l'Etat. En 1988, François Mitterand étant le président sortant, cela n'avait pas été fait." Et par la suite non plus... Jusqu'à aujourd'hui. "Nous avons pris le temps de réfléchir au contenu précis des mesures et à la méthode de gouverner. L'objectif est que les personnes qui seront chargées de diriger le pays aient les dossiers prêts sur tous les sujets." En effet, estime Laurent Fabius, "Les personnes qui vont voter pour le changement veulent que le changement soit préparé et appliqué."

Les attaques contre Nicolas Sarkozy

Matthieu Brasse a donné le ton : "Je vous invite également à lire le programme de la Droite. D'ailleurs, si vous le trouvez, envoyez-nous le, ça sera une première, puisqu'ils n'en ont pas". Et Laurent Fabius a poursuivi à de multiples reprises : "Déontologie et Sarkozy, ça rime mais ça ne rime pas vraiment", ou "François Hollande va baisser son traitement et celui des ministres de 30%, à contrario de l'ancien président, qui s'est octroyé une modeste augmentation de 172%." Il soutient par ailleurs qu'à la demande de Nicolas Sarkozy "il y a aujourd'hui toute une série d'entreprises qui retiennent les licenciements et qui les appliqueront après les élections." Quant au Conseiller territorial, qui doit remplacer Conseiller général et Conseiller régional, il le nomme l'"homo-sarkozykus" et annonce sa disparition.

Il soupçonne également le président de "maux" à découvrir : "quand on fera le bilan des années Sarkozy, on verra des choses qu'on ne voit pas encore". Et ses bras droits ont également le droit à leurs pics : "Madame Alliot-Marie et Alain Juppé on serré des mains, se sont faits inviter par des hommes comme Kadhafi ou Bachar El Assad". Sur la politique étrangère justement, il note que "des chefs de gouvernement" parlent de Nicolas Sarkozy avec cette formule : "Il est énergique, mais on ne peut pas compter sur lui".

Des questions/réponses pour le jeu de la véritéDSC00374.JPG

Au terme de son allocution, Laurent Fabius s'est livré au jeu des questions/réponses. Infirmier libéral, retraité, père d'un garçon autiste, femme en emploi à temps partiel ont ainsi pu poser des questions sur leur situation propre. Auxquelles l'invité a répondu en détails.

La question la plus délicate et peut-être la plus attendue dans ce jeu aura été politique. "Je voudrais parler de tous ceux qui ont été mis en examen mais qui gouvernent, comme Monsieur Juppé. Monsieur Hollande fera-t-il comme Monsieur Sarkozy en plaçant ses petits copains, même condamnés par la Justice ?" La réponse de Laurent Fabius : "D'abord, si Sarkozy est libre, c'est-à-dire qu'il n'est plus président, il est inéligible. (...) Il ment comme il respire. François Hollande appliquera un programme clair : les élus qui ont été condamnés seront inéligibles pendant 10 ans. C'est d'autant plus méritoire que ça peut concerner aussi certains socialistes." Une réponse qui s'est soldée par des applaudissement nourris.

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16/03/2012

Législatives au Havre - Envie de mordre à droite

Droite et Centre droit ont présenté un front commun pour le lancement des campagnes législatives havraises.

DSC00300.JPGCe soir avait lieu Salle François Premier la soirée de lancement des candidats UMP sur les 7ème et 8ème circonscriptions de Seine-Maritime. Edouard Philippe a ainsi présenté son suppléant pour la 7ème, Jean-Louis Rousselin, maire d'Octeville-sur-mer. La parité ne sera donc pas appliquée. Sur la 8ème circonscription, où Agathe Cahierre avait réussi l'exploit d'être au second tour en première position devant le candidat communiste, c'est sa fille, Agnès Canayer qui prend le relais, assistée de Daniel Ozanne. Les deux candidats oeuvrent déjà ensemble comme Adjoints au maire du Havre.

On notera l'unité, dans les rangs de la Droite et du Centre droit. Le maître de cérémonie était en effet Florent Saint-Martin et l'on a noté la présence d'Hubert Dejean de la Batie, adjoint Nouveau Centre au maire de Sainte-Adresse. L'assistance était quant à elle nombreuse issue du bercail UMP local. Absent remarqué, Jean-Yves Besselat, député sortant de la 7ème circonscription, dont une lettre a été lue par le Sénateur Patrice Gélard. Il y rappelait "toute la confiance" qu'il porte à Edouard Philippe, à qui il "apporte un soutien total et sans faille".

DSC00293.JPGAgnès Canayer, dont les chances de gagner l'élection sont assez maigres, s'est dite "prête à grignoter des parts de marché". "J'ai envie d'y aller, envie de mordre le gateau", a-t-elle soutenu devant les quelques 200 militants présents. Parmi ses thèmes de campagnes, elle met en avant "le développement du Port du Havre", l'aide "aux familles dans leurs nouvelles formes", "l'emploi, l'éducation des jeunes", "le développement de l'axe Seine, la LNPN, l'essor des ports normands" et "le logement décent". Elle a raconté sa rencontre avec Jean-Paul Lecoq, député sortant, qui lui a indiqué "C'est génétique de vous envoyer dans les coins les plus difficiles", à quoi elle a rétorqué "C'est parce que nous sommes les meilleures."

Quant à Edouard Philippe, il apporte son soutien inconditionnel à Nicolas Sarkozy et le répète. DSC00297.JPGEgratignant au passage les concurrents. François Bayrou ? "Il nous emmène dans une impasse". Marine Le Pen ? "Antidémocratique, elle ne propose aucune solution". Jean-Luc Mélenchon ? "Révolutionnaire d'opérette", il "a essayé de truquer avec le socialiste un résultat de primaire socialiste". Eva Joly ? "Après l'élection présidentielle, elle sera éva-porée". Quant à François Hollande, les critiques ont été pléthore lors de son allocution. Reste Nicolas Sarkozy, qui a "les idées les plus courageuses, les plus réalistes, les plus vraies. Ce sont les seules qui permettent de préparer l'avenir." Et s'il lui reconnait des défauts, c'est pour mieux vanter ses mérites : "on peut ne pas l'aimer. On DSC00298.JPGpeut lui reprocher d'avoir ouvert trop de chantiers, de ne pas en cinq ans avoir conclu tous les dossiers. On peut lui reprocher des comportements. Mais on ne peut pas lui reprocher une volonté d'acier (...) on peut lui reconnaitre ne jamais avoir placé notre pays dans une situation de blocage. Notre pays n'a jamais été bloqué par les grèves en 5 ans. Et il a une incroyable capacité d'action quand ça va mal."

Le maire du Havre est confiant. Le cumul des mandats de maire et de député n'est d'ailleurs pas génante, pour l'UMP havraise : "Les maires de Rouen et de Caen sont déjà députés", a ainsi souligné Jean-Luc Rousselin. Député-maire ? Une évidence donc pour la Droite havraise.

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12/03/2012

Politique : Posez vos questions aux candidats aux Législatives

Emploi, nucléaire, solidarité, immigration, développement durable, éducation, hygiène, sécurité, logement, maritime, nucléaire, mariage gay, cumul des mandats, propreté des rues... Quelles questions souhaitez-vous leur poser ?

Dans quelques mois va s'ouvrir la campagne des Législatives. Nous allons donc tous recevoir les programmes des candidats, pour les circonscriptions dans lesquelles nous nous trouvons. Mais en dehors de ces thèmes officiels, sur quelles idées aimeriez-vous qu'ils se prononcent ?

Sur des thèmes nationaux ou locaux, soumettez-nous les questions sur lesquelles vous attendez des réponses claires et franches. Nous servirons de relais, afin de leur poser à chacun les mêmes interrogations. L'ensemble des éléments seront ensuite diffusés publiquement sur JeVisAuHavre.

Envoyez dès à présent vos questions à : jevisauhavre@yahoo.fr.

En 2012, votons en toute connaissance de cause !

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10/03/2012

Le Grand Paris peut-il se faire sans l'ensemble des élus locaux ?

C'est la question posée par des élus régionaux, généraux et municipaux.

le havre,rouen,paris,axe seine,laurent fabius,marc migraine,edouard philippe,antoine rufenacht,philippe duron,caen,tgv,lngvL'affrontement Gauche-Droite est à son comble. Et les annonces se multiplient : pour les uns les projets dédiés à l'axe Seine, dont l'emblématique ligne TGV, dite LNGV ou Ligne Nouvelle Grande Vitesse, est un projet qui n'est porté que par leur camp, pour les autres ils n'ont pas leur mot à dire et subissent une omerta injuste.

A Droite, Marc Migraine, adjoint Nouveau Centre au maire du Havre, dénonce sur son blog (auhavre.com/blog2) la conférence de Presse des Présidents de Région d'Ile de France, Basse-Normandie, Haute Normandie, des conseils généraux de Seine-Maritime et d'Eure, ainsi que des maires de Rouen et de Caen. Selon lui, le "registre" utilisé par ces élus locaux est celui "du dénigrement systématique, portant (...) un coup bas aux projets de développement de la vallée de la Seine." Quant à Edouard Philippe, maire UMP du Havre, il parle de "sectarisme" de la Gauche. Avec en filigrane la Présidentielle : l'objectif ultime des socialistes serait donc de porter atteinte au travail de la politique de leur candidat, Nicolas Sarkozy.

A Gauche, Philippe Duron, maire socialiste de Caen, regrette le manque de concertation : "On a des choses à dire", "on a des choses à faire ensemble, il y a des choses à faire évoluer, au moment où l'Etat a tendance à se retirer du financement des pôles de compétitivité", a-t-il ainsi déclaré au micro de France Télévisions. Ils soutiennent ainsi que les 18 milliards d'euros nécessaires au projet de financement de la vallée de Seine et dont la moitié servirait uniquement à la LNGV, ne seront certainement pas apportés : "Ce que nous voulons c'est moins d'effets d'annonces et plus d'annonces d'effets", a ainsi indiqué à la Presse Laurent Fabius, président de la Créa (Communauté de Communes de Rouen et agglomération). Pour l'instant, clame-t-il, ces milliards sont "virtuels". Pour autant, les élus socialistes ne rejettent pas le projet : ils demandent à participer au débat et surtout à être écoutés. D'ailleurs, leur candidat à la présidentielle, François Hollande, n'a jamais été opposé à de nouveaux aménagements sur l'axe Seine, bien au contraire.

Sur fond de présidentielle donc, les animosités se font plus vives. Même si tous partagent au demeurant les mêmes objectifs pour l'axe Seine. Dans tous les cas, quel que soit le président de la République élu en mai 2012, une inconnue demeure : comment le financement de 18 Milliards d'euros est-il possible, ne figurant noir sur blanc dans aucun programme ? Et s'il est permis, permettra-t-il vraiment d'avoir dans une douzaine d'années une ligne TGV Le Havre - Rouen - Paris ?

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29/01/2012

La droite avance ses pions au Havre

Le Nouveau Centre fait venir Charles de Courson mardi 31 janvier 2012 au Havre. Dans la foulée, l'UMP fait appel au Ministre des Affaires Etrangères, Alain Juppé, jeudi 9 février.

3968264203.JPGPour la campagne présidentielle au Havre, l'UMP a fait appel aux mentors du maire : Antoine Rufenacht, bien entendu, et Alain Juppé. Le Ministre d'Etat revient donc une nouvelle fois -la première depuis l'élection d'Edouard Philippe- sur les terres normandes, promouvoir l'action de Nicolas Sarkozy. Et cette fois, c'est au Magic Mirrors, établissement pris en charge depuis peu par la Ville, que la grand-messe de cette partie de la Droite a lieu.

Un Alain Juppé que d'aucuns ici voudraient voir aller à la Présidentielle à la place du Président sortant. Si ce n'est pas le cas -difficile en effet d'imaginer Nicolas Sarkozy faire marche arrière maintenant-, les Juppéistes locaux espèrent qu'il sera le candidat du parti majoritaire à droite. Au grand dam des Coppéistes, dont là encore certains élus havrais, qui misent tout sur leur chouchou, Jean-François Coppé. Quant aux Villepenistes, qui ont majoritairement quitté l'UMP à la création de République Solidaire, ils ont abandonné peu à peu le navire de Dominique de Villepin, déçus par l'inaction du parti en Seine-Maritime, qui avait été mis sous l'égide d'une "ignorante totale en matière de politique, qui plus est ne jouissait d'aucun réseau en dehors peut-être de sa famille", selon les dires de l'un d'entre eux. Restent les centristes de droite, le Nouveau Centre, qui devrait présenter aux élections législatives à venir des candidats face à l'UMP. Dont, murmure-t-on, un élu de l'agglomération, de renom... En attendant, Charles de Courson, vice-président de la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale, est invité par Hubert Dejean de la Batie, au club des Régates du Havre, pour évoquer "Les Français face à la crise". Là encore, tout un programme.

Les Français face à la crise, mardi 31 janvier 2012 à 18h00 au club des Régates

Alain Juppé, jeudi 9 février 2012 à 19h00 au Magic Mirrors

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14/01/2012

Rencontre avec Laurent Logiou, pour Le Havre, terre d'avenir...

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Ce mois de janvier, Laurent Logiou va présenter en deux dates son abécédaire politique.

Vice-président du Conseil régional de Haute-Normandie, conseiller municipal du Havre et candidat cette année à l'élection législative dans la 7ème Circonscription, Laurent Logiou est l'auteur de Le Havre, terre d'avenir... Livre dans lequel il partage ses réflexions sur de nombreux sujets de société et ses ambitions pour sa ville.

Il participera à une rencontre et dédicacera son ouvrage samedi 21 janvier 2012 de 16h à 18h à la librairie Les Yeux d'Elsa, 115 cours de la République au Havre.

D’autres séances de dédicaces sont prévues et notamment sur son stand au marché Thiers mercredi 18 janvier 2012 de 08h30 à 12h30 et au marché de l'université (champ de foire) le samedi 21 janvier de 08h30 à 12h00.

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09/01/2012

Qu'ont fait nos députés Havrais à l'Assemblée Nationale en 2011 ?

Cette année, les Français sont invités à élire leurs députés. L'occasion de faire, comme chaque année, un bref tour d'horizon de leur travail réel en séance.

le havre, élus, ump, ps, pc, pcf, gdr, nc, nouveau centre, jean yves besselat, besselat, jean paul lecoq, lecoq, daniel paul, ps, parti socialisteLe territoire du Havre est divisé sur trois circonscriptions : les 6ème, 7ème et 8ème. Deux d'entre elles ont un élu du Groupe Démocrate et Républicain (GDR) et la troisième un élu de l'Union pour un Mouvement Populaire (UMP).

Et s'il y a 577 députés en France, force est de reconnaître qu'ils sont loin d'avoir le même agenda dans l'hémicycle. Ainsi, selon nosdeputes.fr, si Daniel Paul (8ème circonscription) et Jean-Paul Lecoq (6ème circonscription) figurent dans les 150 députés les plus assidus, Jean-Yves Besselat (7ème circonscription) se distingue une nouvelle fois cette année par son absence (voir article "Le Havre et son député à temps très partiel" d'avril 2011). Il se classe en effet en 568ème place sur 577.

Démonstration en chiffres...

Daniel Paul :

34 semaines de présence, 72 présences en commission, 93 interventions en commission, 57 interventions longues en hémicycle, 866 amendements signés, 1 rapport écrit, 2 propositions de loi écrites, 20 propositions de loi signées, 62 questions écrites et 5 questions orales.

Jean-Paul Lecoq :

32 semaines de présence, 57 présences en commission, 56 interventions en commission, 137 interventions longues en hémicycle, 861 amendements signés, 1 proposition de loi écrites, 21 propositions de loi signées, 26 questions écrites et 5 questions orales.

Jean-Yves Besselat :

5 semaines de présence, 4 présences en commission, 4 interventions en commission, 4 interventions longues en hémicycle, 6 amendements signés, 1 rapport écrit et 10 questions écrites.

Dans les faits, Jean-Yves Besselat est absent, nous indique-t-on, en particulier en raison de problèmes de santé. "On ne tire pas sur l'ambulance", donc. Pourtant, il est convenu que le député démissionne et laisse sa place s'il ne peut assumer les responsabilités pour lesquelles il a été élu, raison pour laquelle un suppléant est présenté lors de l'élection. Histoire que la voix du Havre soit bien représentée et portée par ses 3 députés à l'Assemblée Nationale.

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Comme chaque année, des députés de droite, de gauche et du centre se distinguent, parfois par une présence assidue, parfois par une absence surprenante. Il est ainsi possible de retrouver dans les 20 premiers du classement annuel : 9 élus UMP, 1 Nouveau Centre, 8 PS, 1 Communiste. A contrario, les 20 derniers sont : 11 UMP, 8 PS et 1 Communiste.

Écrit par Alexandre Cauchois | Lien permanent | Commentaires (1) | |  Facebook | | |