19/04/2019
"Vous êtes invité"... à entrer dans une secte ce soir
La secte des témoins de Jéhovah, qui protège en son sein des dizaines de milliers de pédophiles, mène une nouvelle campagne de propagande de grande échelle.
Ils invitent tout le monde à leur unique fête : le mémorial de la mort de Jésus. S'ils ne font ni Noël, ni les anniversaires, ni Pâques, ni la fête des mères et des pères, ni aucune autre fête, les témoins de Jéhovah ont leur propre "fête". Mais hors de question d'y être joyeux, puisqu'il s'agit de se réunir en famille, dans une salle austère, pour écouter pendant 1 heure un discours donnant des détails sur la souffrance infligée à Jésus avant sa mort.
Au programme, prières et lecture de versets de la Bible sur les coups de fouets reçus, les crachats au visage, et la crucifixion. Objectif : émouvoir et faire de nouveaux adeptes. Sur place, du pain sec et du vin sont présents mais il est strictement interdit d'en manger ou d'en boire, puisque c'est réservé à quelques élus. Voilà ce à quoi les Havrais sont invités ce jour, vendredi 19 avril 2019.
Des scandales mondiaux
Classés en France dans les sectes depuis 1995, les jéhovistes sont connus pour leur dangerosité :
- refus de soins adaptés. Selon une étude des docteurs Bergman et Reed, il meurt chaque année entre 450 et 1150 témoins de Jéhovah, pour refus de transfusion sanguine. Sont particulièrement concernés les femmes et les enfants (une étude démontre que le taux de mortalité chez les femmes témoins de Jéhovah qui accouchent est 44 fois plus élevé que pour les autres populations).
- non dénonciation de pédophiles à la Justice et mise à mal des enfants victimes. Le Siège mondial des témoins de Jéhovah tient à jour un fichier de plusieurs dizaines de milliers de noms de fidèles du mouvement qui ont commis des actes de pédophilie. Ce dossier, demandé par la Justice américaine, n'est jamais fourni, afin de protéger les criminels de la secte. De son côté, l'enfant subit un interrogatoire en règle par 3 hommes mûrs, qui peut durer plus d'une heure... En Australie, où les hommes témoins de Jéhovah sont moins de 30000, on dénombre ainsi plus de 1800 enfants victimes de pédophilie (Voir Santé et Sexualité chez les Témoins de Jéhovah) !
- Déstructuration de la famille. Par leur rejet des autres humains, qui doivent tous mourir prochainement parce qu'ils refusent d'être membres de la secte, les témoins de Jéhovah sont invités à ne pas fréquenter leur famille. De plus, lorsqu'un membre de la secte décide d'en sortir, ses parents, enfants et amis cessent du jour au lendemain de lui adresser la parole.
S'ils clament partout qu'ils sont aujourd'hui une religion, les témoins de Jéhovah sont assurément une secte dangereuse. La Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires (MIVILUDES), qui est sous la responsabilité du Premier ministre, les classe d'ailleurs toujours dans les mouvements sectaires (voir le rapport, paru le 20 mars 2018).
Alexandre Cauchois,
Président de l'Association d'Information sur le Risque Sectaire (AIRS)
Correspondant au Havre du Groupe d’Etude des Mouvements de Pensée en vue de la Protection de l’Individu (GEMPPI).
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27/03/2018
Publicité pour une secte dans les boîtes aux lettres au Havre
La secte des témoins de Jéhovah, qui protège en son sein des dizaines de milliers de pédophiles, mène une nouvelle campagne de propagande de grande échelle.
Ils invitent tout le monde à leur unique fête : le mémorial de la mort de Jésus. S'ils ne font ni Noël, ni les anniversaires, ni Pâques, ni la fête des mères et des pères, ni aucune autre fête, les témoins de Jéhovah ont leur propre "fête". Mais hors de question d'y être joyeux, puisqu'il s'agit de se réunir en famille, dans une salle austère, pour écouter pendant 1 heure un discours donnant des détails sur la souffrance infligée à Jésus avant sa mort.
Au programme, prières et lecture de versets de la Bible sur les coups de fouets reçus, les crachats au visage, et la crucifixion. Objectif : émouvoir et faire de nouveaux adeptes. Sur place, du pain sec et du vin sont présents mais il est strictement interdit d'en manger ou d'en boire. Voilà ce à quoi les Havrais sont invités ce samedi 31 mars.
Des scandales mondiaux
Classés dans les sectes depuis 1995, les jéhovistes sont connus pour leur dangerosité :
- refus de soins adaptés. Selon les docteurs Bergman et Reed, il meurt chaque année entre 450 et 1150 témoins de Jéhovah, pour refus de transfusion sanguine. Sont particulièrement concernés les femmes et les enfants (une étude démontre que le taux de mortalité chez les femmes témoins de Jéhovah qui accouchent est 44 fois plus élevé que pour les autres populations).
- non dénonciation de pédophiles à la Justice et mise à mal des enfants victimes. Le Siège mondial des témoins de Jéhovah tient à jour un fichier de plusieurs dizaines de milliers de noms de fidèles du mouvement qui ont commis des actes de pédophilie. Ce dossier, demandé par la Justice américaine, n'est jamais fourni, afin de protéger les criminels de la secte. De son côté, l'enfant subit un interrogatoire en règle par 3 hommes mûrs, qui peut durer plus d'une heure... En Australie, où les hommes témoins de Jéhovah sont moins de 30000, on dénombre ainsi plus de 1800 enfants victimes de pédophilie (Voir Témoins de Jéhovah, Paradis pour Pédophiles) !
- Déstructuration de la famille. Par leur rejet des autres humains, qui doivent tous mourir prochainement parce qu'ils refusent d'être membres de la secte, les témoins de Jéhovah sont invités à ne pas fréquenter leur famille. De plus, lorsqu'un membre de la secte décide d'en sortir, ses parents, enfants et amis cessent du jour au lendemain de lui adresser la parole.
S'ils clament partout qu'ils sont aujourd'hui une religion, les témoins de Jéhovah sont assurément une secte dangereuse. La Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires (MIVILUDES), qui est sous la responsabilité du Premier ministre, les classe d'ailleurs toujours dans les mouvements sectaires (voir le rapport, paru le 20 mars 2018).
Alexandre Cauchois,
Président de l'Association d'Information sur le Risque Sectaire (AIRS)
Correspondant au Havre du Groupe d’Etude des Mouvements de Pensée en vue de la Protection de l’Individu (GEMPPI).
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12/05/2017
Parution du livre Témoins de Jéhovah, Paradis pour Pédophiles
L'AIRS - Association d'Information sur le Risque Sectaire, annonce la sortie cette semaine de l'ouvrage dédié à un scandale mondial lié aux Témoins de Jéhovah.
Se présentant comme le "peuple pur de Dieu", le mouvement des Témoins de Jéhovah est digne de porter aujourd'hui le nom de Paradis pour pédophiles. Les procès affluent, les condamnations sont nombreuses, mais les membres de la secte continuent de nier l'évidence, la présentant comme un "mensonge de Satan".
Ce livre présente tout autant le discours officiel que les preuves de ce qui s'avère être l'un des plus grands scandales religieux du vingt-et-unième siècle.
A l'occasion de la sortie de Témoins de Jéhovah, Paradis pour Pédophiles, Alexandre Cauchois sort également la seconde édition de son premier ouvrage, Histoire Insolite et Secrète des Témoins de Jéhovah. Cet ouvrage, paru en mai 2015 avec 196 pages, sort ainsi mis à jour, avec de nombreux compléments d'information et un index, en 328 pages.
Retrouvez Témoins de Jéhovah, Paradis pour Pédophiles en librairie (au Havre, à La Galerne et Plein Ciel) ainsi que sur les plateformes de vente en ligne.
Une conférence gratuite est également proposée Jeudi 18 mai 2017, à 17h30, au restaurant Le Cardinal, 107 boulevard de Strasbourg, Le Havre.
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15/11/2016
Conférence au Havre : Témoins de Jéhovah, le refus de sang... qui mène à la mort
L'AIRS - Association d'Information sur le Risque Sectaire tient sa première conférence au Havre.
La conférence, gratuite, vous permettra de comprendre l'un des dangers de cette secte omniprésente dans la Cité Océane. Rendez-vous de 18h00 à 19h30, au restaurant Le Cardinal, 107 boulevard de Strasbourg.
Plus d'informations par téléphone par mail à airs@risquesectaire.org. Site internet : http://www.risquesectaire.org.
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04/11/2016
La lutte contre les sectes se structure au Havre
L'Association d'Information sur le Risque Sectaire (AIRS) démarre son activité dans la Cité Océane.
Au Havre, des sectes sont particulièrement bien implantées ; le prosélytisme est omniprésent. Pour informer et contrer la dangerosité de ces mouvements, jusqu'à présent, le vide semblait être la norme. C'est pourquoi a été fondée l'AIRS.
Regroupant des personnes de plusieurs horizons, l'association mise avant tout sur la communication et l'information. Au programme, donc :
- Edition d'ouvrages à destination du grand public ;
- Tenue de conférences et colloques sur le risque sectaire ;
- Information auprès des responsables associatifs, économiques et politiques ;
- Diffusion de l'information par des opérations choc.
Pourquoi est-il important d'agir ?
Les sectes fleurissent. Et les risques sont omniprésents : destruction de la cellule familiale, dépression, isolement, perte de repères, atteintes sexuelles sur adultes et sur mineurs, violences physique et morale, endettement, suicide... Nul n'est à l'abri des sectes. Ni vous, ni votre famille, ni vos amis. Elles sont puissantes et c'est par l'information que nous pouvons nous protéger, nous et ceux qui nous sont chers.
Pour adhérer, découvrir nos actions à venir : fr.ulule.com/association-risque-sectaire.
Rejoignez-nous sur facebook : facebook.com/risquesectaire.
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16/02/2016
Témoignage : Prenez garde aux Témoins de Jéhovah !
Les témoins de Jéhovah sont-ils vraiment des personnes gentilles, comme ils le laissent paraître ?
(Alors que les témoins de Jéhovah arpentent les rues en vue d'inviter les Havrais à leur "mémorial" qui aura lieu le 23 mars, nous jugeons utile de vous proposer à la lecture cet article déjà publié en mai 2013 et en mars 2015.)
Vous les retrouvez attendant le client devant l'Université ou aux portes des marchés, un présentoir empli de journaux mettant en scène la violence, les guerres, la drogue, bref, tous les sujets angoissants imaginables. Ils sont d'ailleurs, selon les chiffres donnés par les Témoins de Jéhovah eux-même, plus de 165 000 avec ces présentoirs. On les trouve ainsi, devant cet étal stressant, parfois souriants, souvent bien tristes. Ils sont dans tous les cas prêts à vous "donner" un de leurs textes. Mais pourquoi sont-ils là ? D'où vient ce mouvement ? Et comment vit-on chez les témoins de Jéhovah ? Voici quelques-unes des questions que va aborder cet article.
Les témoins de Jéhovah sont nés aux Etats-Unis, sous la main d'un businessman Américain rodé aux créations d'entreprises, Charles Taze Russell. Il fonde ainsi une société d'édition dédiée aux ouvrages religieux, qu'il rédige lui-même en s'auto-proclammant "Pasteur Russell", en collaboration parfois avec une autre plume. Le succès ne se fait pas attendre, puisque dans les premières années l'un de ses livres se vend en 1 400 000 exemplaires. L'argent coule à flots et s'ensuivent plusieurs procès, l'accusant de détourner de l'argent. En 1911, il est condamné également pour escroquerie, pour la vente d'un blé soit-disant "miraculeux", vendu aux fidèles 60 fois le prix normal du blé. Charles Taze Russell cultive une seconde passion, les femmes, ce qui le mènera à son divorce. L'homme, qui compte parmi ses autres vices le racisme, est pourtant considéré par un nombre de plus en plus important de fidèles comme le canal utilisé par Dieu pour parler aux humains. Ils sont ainsi 13 000 en 1914.
1914 est par ailleurs l'année de la première prophétie pour les témoins de Jéhovah. Dieu devait en effet tuer tous ceux qui n'étaient pas membres de leur mouvement cette année-là. Comme la fin du monde n'a pas eu lieu, il fut inventé avec le temps d'autres dates : 1918 pour la fin du monde, puis 1925 pour la résurrection de prophètes comme Moïse, Abraham et David, 1975 à nouveau pour la fin du monde... Leur dernière prophétie indique que des personnes nées avant 1914 verraient la mort de tous ceux qui ne pratiquaient pas leur culte. Ce besoin morbide de "fin du monde" les classe dans les sectes millénaristes.
Lorsque le fondateur des témoins de Jéhovah décède, l'un des avocats de l'entreprise, Joseph Franklin Rutherford, fomente un véritable putsch pour prendre la direction. Ce dernier se donne le titre de "Juge" et remplace à la tête de la société plusieurs des membres d'administration. Il invente lui aussi plusieurs prophéties, dont la destruction des religions en 1918 ou l'anarchie mondiale en 1920. Menant des actions musclées contre les autres religions, il purgea avec d'autres membres 10 mois de prison en 1918-1919. Vivant dans un luxe démesuré, il était également connu pour ses excès d'alcool.
En 1933, les témoins de Jéhovah américains et allemands ont fait parvenir à Adolf Hitler un courrier que l'historien James Penton qualifie d'ouvertement "antisémite", qui commence par "Très Cher Chancelier du Reich" et indique que leur entreprise partage les idéaux d'Hitler. En effet, la filiale allemande de l'entreprise était la plus prospère et l'Allemagne nazie souhaitait les interdire et procéder à la saisie de leurs biens. Ils devaient donc absolument trouver une solution pour poursuivre leurs activités et la main tendue à Adolf Hitler fut la stratégie mise en place. Le leader allemand les fit tout de même interdire pendant la seconde guerre mondiale.
Les témoins de Jéhovah, secte dangereuse
C'est à Joseph Franklin Rutherford que l'on doit les premières réelles dangerosités du mouvement. En effet, ce dernier interdisit les vaccinations et supprima toutes les fêtes, afin de couper les fidèles des membres de leurs familles : Noël, les anniversaires, la fête des mères, sont depuis totalement proscrits. Et quiconque ne suit pas fidèlement ces consignes risque l'exclusion de la secte et la peine de mort, infligée par Dieu lui-même ! En 1945, un autre Président de l'entreprise, Nathan Knorr, va jusqu'à interdire la transfusion de sang. Cette interdiction de soin est également toujours en vigueur aujourd'hui. Et les témoins de Jéhovah qui meurent parce qu'ils ont refusé une transfusion sont présentés en exemples, à la manière de kamikazes au nom de Dieu.
Retrouvez l'histoire complète du mouvement, dans le livre Histoire Insolite et Secrète des Témoins de Jéhovah (disponible ici).
Témoignage : 25 ans chez les témoins de Jéhovah
Je suis né en 1975. Mes parents ont commencé à fréquenter des témoins de Jéhovah cette année-là. En 1976, ils le devinrent à part entière et le sont toujours aujourd'hui. Ma soeur, née en 1974, et moi avons donc été éduqués selon les "valeurs" du mouvement : aucune fête, aucun anniversaire, aucun ami en dehors de la secte, interdiction de regarder les Schtroumpf ou d'écouter Michaël Jackson, les Rolling Stones, les Beatles ou du RAP, interdiction d'avoir un béguin... La jupe devait obligatoirement descendre en-dessous du genou, la casquette être portée à l'endroit, le jean ne pouvait pas avoir le moindre trou, tout était soumis à des interdictions, des Pokémons à la consommation de saucisses à la cantine, en passant par le vote des délégués de classe ou les posters de stars de la chanson ou du sport... Tout cela était strictement interdit, sous peine d'être tué par Dieu. Ces règles, rédigées par une douzaine de gourous au niveau mondial, s'ajoutaient à d'autres nationales et encore à des interdictions et obligations locales. Elles étaient strictes et les contraintes énormes pour les épaules d'un enfant. Cela a amené à de nombreuses dérives. Par contre, nous allions 3 fois par semaine dans la salle de culte, écoutant pendant 5 heures hebdomadaires des sermonts obligatoires et assistions chaque année à la seule fête autorisée, l'anniversaire de la mort de Jésus. Deux heures de discours sans rire, sans joie, pour "méditer" sur la mort du Christ, où du pain et du vin passaient de main en main, sans que personne n'ait le droit d'en consommer. Lugubre.
Le week-end, c'était le porte-à-porte, pour faire de nouveaux adeptes, dès mes premiers mois d'existence, avec mon père ou ma mère. Je me souviens encore de la première fois où j'ai du parler à un inconnu. J'avais 6 ans et j'étais avec mon père. Il m'a poussé vers la porte, un journal jéhoviste à la main. La porte s'est ouverte et j'ai bégayé un texte appris par coeur à un homme, qui a hurlé à mon père que c'était honteux d'utiliser ainsi des enfants pour faire du prosélytisme. Moi, je ne comprenais pas ce qui se passait et j'ai gardé en moi ce souvenir impérissable. Un article d'une des publications étudiées dans la secte avait expliqué que l'on pouvait frapper ses pieds au sol lorsque l'on avait fini le porte-à-porte. C'était une façon de dire que nous avions fait notre travail, c'est-à-dire chercher de nouveaux adeptes, et que les personnes qui n'avaient pas accepté de devenir jéhovistes, on s'en moquait. On "secouait la poussière", signifiant que Dieu pouvait les détruire, ça ne nous regardait pas : on avait fait notre job. Pire, on s'en réjouissait. Quelqu'un qui nous envoyait balader ? "C'est pas grave, il va mourir." Cet état d'esprit, cette haine de tous les humains ormis les membres de la secte, je l'ai développée comme tous.
A l'âge de 10 ans, j'ai pris la parole en public. Comme partout à travers le monde les témoins de Jéhovah sont en effet formés semaine après semaine pour parler publiquement, en vue de faire de nouveaux adeptes. A 10 ans donc, je me retrouvais sur une estrade, face à une cinquantaine de personnes, la Bible jéhoviste ouverte et le texte écrit par mon père devant moi. Cet exercice devint coutumier pour moi, puisqu'au-moins une fois par mois pendant 15 ans je montais ainsi sur une estrade, faisant face à plusieurs dizaines de personnes, récitant par coeur des textes écrits dans les livres de la société.
Vers 10 ans toujours, j'ai reçu mon premier cours de sexualité avec mon père. En fait, armé d'un livre imprimé par la société, mon père m'a juste indiqué que "le sexe avant le mariage est interdit." Et il m'a lu un texte expliquant que le fait de se masturber est également interdit. Pire, la masturbation rend homosexuel. Et l'homosexualité est passible de la peine de mort. A ma question "c'est quoi la masturbation ?", il a juste répondu "c'est le fait de se toucher le sexe". Et il m'a laissé seul en me demandant de prier Dieu. Quand on a 9 ou 10 ans, on ne sait pas forcément ce que signifient ses propos, ce qu'est "se toucher le sexe". Et si je devais prier Dieu, c'est que certainement j'avais du faire quelque chose de mal. Mais quoi ? La sexualité étant un véritable tabou chez les témoins de Jéhovah, je n'en ai rien appris de plus avec mes parents.
En grandissant, je devins comme mes parents un adepte farouche, convaincu que tout le monde allait bientôt mourir, sauf moi et mes "amis" jéhovistes. Nous, nous vivrions éternellement sur la terre transformée en paradis ! Je revois d'ailleurs encore ma mère, enfant, me dire "ne t'en fais pas, Jéhovah aura intervenu avant que tu n'aies l'âge d'aller au collège". Plus tard, cela se transforma en "ne t'en fais pas, la fin du monde aura eu lieu avant que tu n'aies le service militaire"... Avec cette conception des choses, inutile de se faire un avenir : de toute façon, Dieu allait tout détruire demain. J'ai ainsi connu de nombreux jeunes adultes, que nous invitions à la maison, qui nous expliquaient qu'ils ne voulaient pas de conjoint ou d'enfant, car leur priorité était la prédication. "On aura le temps après Harmaguédon (la fin du monde), me disaient-ils, récitant ainsi ce que disait l'organe officiel de la secte, La Tour de Garde. Aujourd'hui encore certains d'entre eux sont seuls, attendant inlassablement un évènement qui ne viendra pas.
Vers 17, 18 ans, j'ai été baptisé dans la secte. A compter de ce jour, ma mère ne pouvait plus "enseigner publiquement" devant moi ni faire une prière en ma présence. Sinon elle devait se couvrir la tête. J'étais devenu un "frère" et les femmes étant inférieures aux hommes ces tâches étaient maintenant mon rôle.
La vie chez les témoins de Jéhovah n'est pas de tout repos ni équilibrée, comme vous le voyez. Mais cela ne s'arrête pas là, malheureusement.
Battre ses enfants est essentiel. L'un des cantiques chanté par toute la famille lors des réunions jéhovistes parle des enfants et les définit comme "un bel héritage". Il poursuit en disant, mot pour mot : "Dieu qui fait ces dons [les enfants] dit 'use du bâton'." (note de février 2016 : Le cantique a été supprimé du dernier livre de chants du mouvement) Les journaux du mouvements faisaient également l'apologie de la fessée et des coups, comme les illustrations qui en sont issues le démontrent. Mes premiers coups de "bâton" furent très jeune. Je me souviens encore du martinet qui trônait dans le séjour, mes parents clamant en nous fouettant "c'est pour ton bien". J'étais enfant lorsque mon père fit d'ailleurs une tournée à travers les diverses congrégations de la région pour parler pendant 45 minutes du thème "Comment éduquer d'une bonne manière ses enfants". Semaine après semaine, je l'entendais ainsi, du haut de l'estrade et à un public d'une centaine de personnes souvent, expliquer livre en main qu'il faut frapper ses enfants. "C'est un commandement de Dieu", disait-il. Après le martinet, il utilisa un bâton puis sa ceinture en cuir. côté boucle le plus souvent. Pour tout et n'importe quoi. Par exemple, j'avais l'obligation chaque semaine de lire les livres de la société. Un jour, je m'étais enfermé dans ma chambre, soit-disant pour lire comme j'y étais contraint le journal officiel de la secte, La Tour de Garde. Ma mère est entrée brusquement, alors que j'étais parti dans la lecture d'une bande-dessinée Lucky Luke. Elle m'arracha du lit, me mit deux claques fortes sur le visage, me fit descendre les escaliers en me tirant par le bras, me présenta à mon père qui lui était dans sa lecture de livres "religieux". Je le vis enlever sa ceinture en cuir et reçus ce jour-là de multiples coups. Des anecdotes telle celle-ci, j'en ai malheureusement de nombreuses à évoquer. Tel est le quotidien d'un enfant de témoins de Jéhovah éduqué correctement selon les principes de la secte.
Vers mes 10 ans, je fus également opéré d'un pied à Dieppe. Une opération bénigne, qui ne nécessitait que quelques jours d'hospitalisation. Arrivé à l'hôpital, je vis arriver deux gouroux locaux, qui se font appeler les "anciens". Avec mon père, ils me contraignirent à signer, allongé dans mon lit, un document attestant que je refusais la transfusion de sang. Aux ordres de mon père, j'étais prêt à mourir plutôt que d'accepter une simple transfusion. A cette époque, mon père était membre du prestigieux "Comité de Liaison Hospitalier", organe d'"anciens" qui allait ainsi faire signer à tous ceux qui subissaient une opération un tel document. Il était en effet connu à travers la région comme un fidèle jéhoviste et servait d'exemple à bien des adeptes. Concernant le refus du sang, j'avais perpétuellement sur moi, comme tous les adeptes quel que soit leur âge, une carte éditée par la société indiquant que je refusais totalement la transfusion.
Avec ma femme, nous avons quitté la secte en 2001. Cette année-là, un jeune adepte de 21 ans, Rémi, devait avoir une transfusion de sang pour survivre. A son chevet, son père, un non-témoin de Jéhovah, l'avait incité à accepter la transfusion. Rémi a porté plainte contre son père car son dernier ne souhaitait pas respecter son choix. Ce fut sa dernière action, puisqu'il mourrut en quelques heures. Quant il m'en parla, mon père exultait devant la "bravoure" du jeune homme. "Il a été courageux", disait-il... "J'aimerai avoir autant de courage que lui."
En 2001, j'ai reçu rapidement après le départ de la secte un appel de ma soeur. Au téléphone, elle m'indiqua que nous nous reverrions pas, tant que je ne serais pas redevenu témoin de Jéhovah. Depuis 15 ans donc, je suis "mort" pour elle, comme elle le dit elle-même. Elle fut toute mon enfance ma meilleure amie.
La dernière fois que j'ai croisé mon père, qui sert toujours de modèle dans sa congrégation de Bolbec, c'était il y a 6 ans, sur le parking du CHU de Rouen. En me voyant, ce dernier a foncé vers moi et m'a menacé. Le connaissant, je l'ai repoussé avant qu'il n'ait eu le temps de me donner un 'coup de boule'. Ancien karatéka, il a pris tout son élan et m'a frappé violemment. Je m'en suis sorti avec des hématomes aux jambes et aux bras. Convoqué par la gendarmerie, il a reconnu les faits. Le Juge, lui, a estimé que cela ne méritait pas un jugement... Je sais toutefois que cet homme, reconnu par tous les jéhovistes comme un exemple à suivre, recommencera dès que possible. Même si j'ai quarante ans.
Ma femme a également sa mère, son frère et sa soeur dans la secte. Ces derniers l'ont également rejetée. Sa mère lui a expliqué qu'elle ne souhaitait plus avoir le moindre contact avec elle, parce qu'elle n'est plus témoin de Jéhovah. Ce processus est obligé par la secte à tous ses adeptes. Et ils obéissent, par peur de représailles.
Vous le voyez, les dangers de cette secte sont multiples. Je souhaite que ce témoignage serve à tous pour vous préserver de ce mouvement, qui se fait passer pour une religion. Chez les témoins de Jéhovah, j'ai aussi cotoyé des escrocs, des pervers, des drogués, des alcooliques, des pédophiles... Tous ne le sont pas et dans les faits une majorité d'entre eux ignorent les faits rapportés ici. Mais sous des couverts de "religion" aux membres honnètes, bien sur eux, se cache une réalité que je ne souhaite à personne.
En 2012, la société des témoins de Jéhovah a été condamnée par la Justice américaine à verser 28 millions de dollars pour avoir caché des actes pédophiles sur plusieurs enfants, dont Candace Conti (photo - voir détails de l'affaire ici). Une bouchée de pain pour cette entreprise multimilliardaire, qui se place parmi les plus gros chiffres d'affaires de New York et qui a des parts dans de multiples entreprises. Savez-vous par exemple qu'elle a possédé des parts dans le capital d'une entreprise américaine qui construit des moteurs pour les avions de guerre ?
En savoir plus :
Du même auteur : Histoire Insolite Et Secrète des Témoins de Jéhovah.
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01/08/2015
Pédophilie chez les Témoins de Jéhovah : le procès du siècle
De Sydney au Havre, nous sommes tous concernés par le problème de la pédophilie chez les Témoins de Jéhovah.
Cette semaine s'est ouvert en Australie un procès que les médias français ne relaient malheureusement pas comme ils le devraient. Plus de 1 000 Témoins de Jéhovah sont jugés en effet dans le pays pour des agressions sexuelles sur enfants.
Témoins de Jéhovah : entre culture du silence et paradis des pédophiles
Si dans leurs discours et ouvrages les Témoins de Jéhovah ont toujours pris position contre la pédophilie, les faits sont particulièrement insupportables. En témoignent les auditions en cours en Australie (la transcription complète des premières auditions est disponible ici).
Voici ce qui fait de la société des Témoins de Jéhovah un paradis des pédophiles :
1) Une politique de jugement en interne des cas. Dans chaque congrégation, des juges internes, nommés "anciens" sont réunis en "comité judiciaire" pour traiter les cas. Ils sont l'autorité chargée de juger l'ensemble des problèmes au sein des congrégations. Ils ne sont pourtant pas formés et n'ont aucune légitimité juridique.
2) Lorsqu'un enfant évoque un problème d'attouchement sexuel, il est auditionné par au-moins 3 "anciens". Ceux-ci, quelque soit l'âge de l'enfant, lui posent des questions particulièrement éprouvantes, et cela en l'absence de ses parents. Le petit garçon ou la petite fille doit ainsi expliquer l'ensemble des actes qu'il reproche à un adulte membre de la communauté.
3) S'il n'y a pas de témoin de l'acte incriminé, l'accusé est jugé d'office non coupable, dès lors qu'il se dit innocent. Comme la très grande majorité des actes pédophiles sont faits sans témoin, les "anciens" demandent à l'enfant et aux parents de ne pas continuer de tenir des allégations jugées mensongères.
4) Chaque cas est jugé indépendamment. Ce qui signifie qu'un Témoin de Jéhovah peut être jugé en interne pour plusieurs problèmes d'attouchements sur mineurs sans que personne n'en soit informé ni qu'aucune mesure ne soit prise à son encontre. Peu de parents Témoins de Jéhovah décident de porter l'affaire en justice.
5) Le siège des Témoins de Jéhovah tient un dossier pour chaque cas rapporté par les "anciens". Ces informations restent confidentielles. Selon plusieurs sources, il y a plus de 23 700 pédophiles soupçonnés ainsi recensés (voir le livre Histoire Insolite et Secrète des Témoins de Jéhovah, chapitre "Le traitement de la pédophilie").
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09/07/2015
Sortie du livre Histoire insolite et secrète des Témoins de Jéhovah
Après Adieu Les Dettes, paru en octobre 2014, l'auteur de ce site, Alexandre Cauchois, vous propose de découvrir l'histoire mouvementée, voir chaotique, des Témoins de Jéhovah.
Lors d'un échange avec Brice Hortefeux, avant qu'il ne soit ministre de l'Intérieur et des Cultes, celui-ci m'a indiqué qu'il fallait "arrêter de parler des Témoins de Jéhovah comme d'une secte. Ils sont à chaque coin de rue !" Le critère évoqué par l'homme politique, la quantité de pratiquants, est-il suffisant pour juger du caractère religieux d'un mouvement ?
Les Témoins de Jéhovah sont aujourd'hui plus de 8 millions à travers le monde. Au Havre, comme un peu partout, nous les trouvons souvent à proximité des marchés, de la gare ou de commerces, attendant avec le sourire le futur fidèle. Il obéit ainsi à une directive donnée par une Société, la Watchtower Bible & Tracts Society. Et, aussi étrange que cela puisse paraître, le Témoin de Jéhovah qui vient à nous pour tenter de nous convaincre ne connait lui-même que très mal l'histoire de son mouvement religieux.
On lui a appris, rabâché que le fondateur des Témoins de Jéhovah, un certain Charles Taze Russell, a vendu ses entreprises pour donner sa vie à Dieu. Pourtant à sa mort il était propriétaire de sociétés dans le pétrole, la construction, l'immobilier, les cimetières, etc. Il ignore que cet homme est une personnalité qui a compté dans la création d'Israël, qu'il était Franc-maçon, qu'il a été condamné pour escroquerie plusieurs fois (dont en 1914, année ou Dieu devait détruire tous les non-fidèles)...
Et si Russell était pro-Sionisme, le fidèle ignore généralement que son successeur, Rutherford, a tenté un pacte incroyable avec Hitler, à travers la filiale allemande. Le texte de ce courrier, comme de nombreux autres, est lisible dans le livre Histoire Insolite et Secrète des Témoins de Jéhovah... L'adepte ignore également que les 2 premiers présidents du mouvement étaient particulièrement racistes, ce que l'on retrouve pourtant dans les écrits originaux en plusieurs endroits.
Bref, le Témoin de Jéhovah que vous rencontrez ignore beaucoup de choses, croyant aveuglément ce que son culte lui dit de croire. En 200 pages, j'ai condensé 564 événements qui ont fait le mouvement actuel. Il y a ainsi pas moins de 53 prophéties citées, des preuves de l'appartenance de Russell à la franc-maçonnerie, des dossiers également sur les images subliminales et la pédophilie.
Ce livre, j'aurais aimé qu'il m'ait été offert alors que j'étais moi-même Témoin de Jéhovah, il y a 14 ans. Il m'aurait alors complètement ouvert les yeux. Alors si vous avez des amis, de la famille, dans ce mouvement religieux, aidez-lui à ouvrir ses yeux et à se libérer.
Retrouvez Histoire Insolite et Secrète des Témoins de Jéhovah (format papier) ici. Si vous êtes sur Le Havre, nous pouvons nous retrouver pour en discuter ensemble ou vous permettre d'acquérir le livre, en me contactant au 06 62 01 65 80.
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07/07/2015
26 juillet, Journée Mondiale des Victimes des Témoins de Jéhovah
JeVisAuHavre.fr - Témoins de Jéhovah
Le 26 juillet 1931, le Président de la Société WatchTower, qui dirige le mouvement religieux à travers le monde, fonde les Témoins de Jéhovah.
Ce 26 juillet 2015, un hommage international est rendu à tous ceux qui, proches et anonymes, sont ou ont été victimes de l'organisation Watchtower : les morts par refus de transfusion sanguine, les parents, les enfants, les conjoints, les amis que les adeptes n'ont plus le droit de voir et d'aimer, tous ceux qui aimeraient partir mais ne le peuvent par peur de perdre leurs proches, les ostracisés pour homosexualité, les victimes d'abus sexuels, psychologiques, physiques... Ce jour leur est dédié.
A cette occasion, je vous annonce le lancement du livre Histoire Insolite Et Secrète Des Témoins de Jéhovah, qu'après plusieurs années d'écriture, de contrôles et de vérifications indispensables, je fais paraître. Ce livre se veut une aide indispensable à chaque fidèle ; j'aurais aimé qu'il me soit offert lorsque j'étais moi-même Témoin de Jéhovah (retrouvez ici mon témoignage).
Retrouvez Histoire Insolite Et Secrète des Témoins de Jéhovah en ligne sur Amazon, en version papier sur BoD. Vous pouvez également me contacter par mail (ici) pour demander un exemplaire dédicacé.
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02/06/2015
Vol d'objets religieux dans l'église Saint Michel au Havre
Source : Communiqué - Religion, Faits divers
L'évêque du Havre, Monseigneur Brunin, communique sur un vol au sein de l'église Saint Michel :
"L’église Saint Michel au Havre vient de subir cette semaine un nouveau vol qui affecte gravement la communauté paroissiale. Le tabernacle de l’église a été ouvert, et le ciboire contenant la réserve eucharistique a été volé. Ces faits ont donné lieu à un dépôt de plainte.
Pour les catholiques, il ne s’agit bien plus que le vol d’un objet à usage liturgique. Nous sommes profondément atteints dans notre foi par la disparition d’hosties consacrées que nous reconnaissons comme présence réelle du Christ. Chaque semaine, dans cette paroisse, des groupes se relaient pour l’adoration eucharistique. Les responsables de la paroisse veulent pouvoir laisser l’église accessible à tous ceux et celles qui souhaitent venir s’y recueillir.
J’invite les catholiques à se rassembler pour célébrer notre foi au Christ présent dans l’Eucharistie pour une célébration à l’église Saint Michel mercredi prochain 3 juin 2015 à 18h30."
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05/03/2015
Témoignage : "Prenez garde aux témoins de Jéhovah"
Les témoins de Jéhovah sont-ils vraiment des personnes gentilles, comme ils le laissent paraître ?
- Par Alexandre Cauchois, auteur de livres "Histoire Insolite et Secrète des Témoins de Jéhovah" et de "Témoins de Jéhovah Paradis pour Pédophiles".
Vous les retrouvez attendant le client devant l'Université ou aux portes des marchés, un présentoir empli de journaux mettant en scène la violence, les guerres, la drogue, bref, tous les sujets angoissants imaginables. Ils sont d'ailleurs, selon les chiffres donnés par les Témoins de Jéhovah eux-même, plus de 165 000 avec ces présentoirs. On les trouve ainsi, devant cet étal stressant, parfois souriants, souvent bien tristes. Ils sont dans tous les cas prêts à vous "donner" un de leurs textes. Mais pourquoi sont-ils là ? D'où vient ce mouvement ? Et comment vit-on chez les témoins de Jéhovah ? Voici quelques-unes des questions que va aborder cet article.
Les témoins de Jéhovah naissent aux Etats-Unis, sous la main d'un businessman Américain rodé aux créations d'entreprises, Charles Taze Russell. Il fonde ainsi une société d'édition dédiée aux ouvrages religieux, qu'il rédige lui-même en s'auto-proclamant "Pasteur Russell", en collaboration parfois avec une autre plume. Le succès ne se fait pas attendre, puisque dans les premières années l'un de ses livres se vend en 1 400 000 exemplaires. L'argent coule à flots et s'ensuivent plusieurs procès, l'accusant de détourner de l'argent. En 1911, il est condamné également pour escroquerie, pour la vente d'un blé soit-disant "miraculeux", vendu aux fidèles 60 fois le prix normal du blé. Charles Taze Russell cultive une seconde passion, les femmes, ce qui le mènera à son divorce. L'homme, qui compte parmi ses autres vices le racisme, est pourtant considéré par un nombre de plus en plus important de fidèles comme le canal utilisé par Dieu pour parler aux humains. Ils sont ainsi 13 000 en 1914.
1914 est par ailleurs l'année de la première prophétie pour les témoins de Jéhovah. Dieu doit en effet tuer tous ceux qui ne sont pas membres de leur mouvement cette année-là. Comme la fin du monde n'a pas eu lieu, il est inventé avec le temps d'autres dates : 1918 pour la fin du monde, puis 1925 pour la résurrection de prophètes comme Moïse, Abraham et David, 1975 à nouveau pour la fin du monde... Leur dernière prophétie indique que des personnes nées avant 1914 doivent voir la mort de tous ceux qui ne pratiquaient pas leur culte. Ce besoin morbide de "fin du monde" les classe dans les sectes millénaristes.
Lorsque le fondateur des témoins de Jéhovah décède, l'un des avocats de l'entreprise, Joseph Franklin Rutherford, fomente un véritable putsch pour prendre la direction. Ce dernier se donne le titre de "Juge" et remplace à la tête de la société plusieurs des membres d'administration. Il invente lui aussi plusieurs prophéties, dont la destruction des religions en 1918 ou l'anarchie mondiale en 1920. Menant des actions musclées contre les autres religions, il purge avec d'autres membres 10 mois de prison en 1918-1919. Vivant dans un luxe démesuré, il est également connu pour ses excès d'alcool.
En 1933, les témoins de Jéhovah américains et allemands font parvenir à Adolf Hitler un courrier que l'historien James Penton qualifie d'ouvertement "antisémite", qui commence par "Très Cher Chancelier du Reich" et indique que leur entreprise partage les idéaux d'Hitler. En effet, la filiale allemande de l'entreprise est la plus prospère et l'Allemagne nazie souhaite les interdire et procéder à la saisie de leurs biens. Ils doivent donc absolument trouver une solution pour poursuivre leurs activités et la main tendue à Adolf Hitler est la stratégie mise en place. Le leader allemand les fait tout de même interdire pendant la seconde guerre mondiale.
Les témoins de Jéhovah, secte dangereuse
C'est à Joseph Franklin Rutherford que l'on doit les premières réelles dangerosités du mouvement. En effet, ce dernier interdit les vaccinations et supprime toutes les fêtes, afin de couper les fidèles des membres de leurs familles : Noël, les anniversaires, la fête des mères, sont depuis totalement proscrits. Et quiconque ne suit pas fidèlement ces consignes risque l'exclusion de la secte et la peine de mort, infligée par Dieu lui-même ! En 1945, un autre Président de l'entreprise, Nathan Knorr, va jusqu'à interdire la transfusion de sang. Cette interdiction de soin est également toujours en vigueur aujourd'hui. Et les témoins de Jéhovah qui meurent parce qu'ils ont refusé une transfusion sont présentés en exemples, à la manière de kamikazes au nom de Dieu.
Retrouvez l'histoire complète du mouvement, dans le livre Histoire Insolite et Secrète des Témoins de Jéhovah (disponible ici).
Témoignage : 25 ans chez les témoins de Jéhovah
Je suis né en 1975. Mes parents ont commencé à fréquenter des témoins de Jéhovah cette année-là. En 1976, ils le devinrent à part entière et le sont toujours aujourd'hui. Ma soeur, née en 1974, et moi avons donc été éduqués selon les "valeurs" du mouvement : aucune fête, aucun anniversaire, aucun ami en dehors de la secte, interdiction de regarder les Schtroumpf ou d'écouter Michaël Jackson, les Rolling Stones, les Beatles ou du RAP, interdiction d'avoir un béguin... La jupe devait obligatoirement descendre en-dessous du genou, la casquette être portée à l'endroit, le jean ne pouvait pas avoir le moindre trou, tout était soumis à des interdictions, des Pokémons à la consommation de saucisses à la cantine, en passant par le vote des délégués de classe ou les posters de stars de la chanson ou du sport... Tout cela était strictement interdit, sous peine d'être tué par Dieu. Ces règles, rédigées par une douzaine de gourous au niveau mondial, s'ajoutaient à d'autres nationales et encore à des interdictions et obligations locales. Elles étaient strictes et les contraintes énormes pour les épaules d'un enfant. Cela a amené à de nombreuses dérives. Par contre, nous allions 3 fois par semaine dans la salle de culte, écoutant pendant 5 heures hebdomadaires des sermonts obligatoires et assistions chaque année à la seule fête autorisée, l'anniversaire de la mort de Jésus. Deux heures de discours sans rire, sans joie, pour "méditer" sur la mort du Christ, où du pain et du vin passaient de main en main, sans que personne n'ait le droit d'en consommer. Lugubre.
Le week-end, c'était le porte-à-porte, pour faire de nouveaux adeptes, dès mes premiers mois d'existence, avec mon père ou ma mère. Je me souviens encore de la première fois où j'ai du parler à un inconnu. J'avais 6 ans et j'étais avec mon père. Il m'a poussé vers la porte, un journal jéhoviste à la main. La porte s'est ouverte et j'ai bégayé un texte appris par coeur à un homme, qui a hurlé à mon père que c'était honteux d'utiliser ainsi des enfants pour faire du prosélytisme. Moi, je ne comprenais pas ce qui se passait et j'ai gardé en moi ce souvenir impérissable. Un article d'une des publications étudiées dans la secte avait expliqué que l'on pouvait frapper ses pieds au sol lorsque l'on avait fini le porte-à-porte. C'était une façon de dire que nous avions fait notre travail, c'est-à-dire chercher de nouveaux adeptes, et que les personnes qui n'avaient pas accepté de devenir jéhovistes, on s'en moquait. On "secouait la poussière", signifiant que Dieu pouvait les détruire, ça ne nous regardait pas : on avait fait notre job. Pire, on s'en réjouissait. Quelqu'un qui nous envoyait balader ? "C'est pas grave, il va mourir." Cet état d'esprit, cette haine de tous les humains ormis les membres de la secte, je l'ai développée comme tous.
A l'âge de 10 ans, j'ai pris la parole en public. Comme partout à travers le monde les témoins de Jéhovah sont en effet formés semaine après semaine pour parler publiquement, en vue de faire de nouveaux adeptes. A 10 ans donc, je me retrouvais sur une estrade, face à une cinquantaine de personnes, la Bible jéhoviste ouverte et le texte écrit par mon père devant moi. Cet exercice devint coutumier pour moi, puisqu'au-moins une fois par mois pendant 15 ans je montais ainsi sur une estrade, faisant face à plusieurs dizaines de personnes, récitant par coeur des textes écrits dans les livres de la société.
Vers 10 ans toujours, j'ai reçu mon premier cours de sexualité avec mon père. En fait, armé d'un livre imprimé par la société, mon père m'a juste indiqué que "le sexe avant le mariage est interdit." Et il m'a lu un texte expliquant que le fait de se masturber est également interdit. Pire, la masturbation rend homosexuel. Et l'homosexualité est passible de la peine de mort. A ma question "c'est quoi la masturbation ?", il a juste répondu "c'est le fait de se toucher le sexe". Et il m'a laissé seul en me demandant de prier Dieu. Quand on a 9 ou 10 ans, on ne sait pas forcément ce que signifient ses propos, ce qu'est "se toucher le sexe". Et si je devais prier Dieu, c'est que certainement j'avais du faire quelque chose de mal. Mais quoi ? La sexualité étant un véritable tabou chez les témoins de Jéhovah, je n'en ai rien appris de plus avec mes parents.
En grandissant, je devins comme mes parents un adepte farouche, convaincu que tout le monde allait bientôt mourir, sauf moi et mes "amis" jéhovistes. Nous, nous vivrions éternellement sur la terre transformée en paradis ! Je revois d'ailleurs encore ma mère, enfant, me dire "ne t'en fais pas, Jéhovah aura intervenu avant que tu n'aies l'âge d'aller au collège". Plus tard, cela se transforma en "ne t'en fais pas, la fin du monde aura eu lieu avant que tu n'aies le service militaire"... Avec cette conception des choses, inutile de se faire un avenir : de toute façon, Dieu allait tout détruire demain. J'ai ainsi connu de nombreux jeunes adultes, que nous invitions à la maison, qui nous expliquaient qu'ils ne voulaient pas de conjoint ou d'enfant, car leur priorité était la prédication. "On aura le temps après Harmaguédon (la fin du monde), me disaient-ils, récitant ainsi ce que disait l'organe officiel de la secte, La Tour de Garde. Aujourd'hui encore certains d'entre eux sont seuls, attendant inlassablement un évènement qui ne viendra pas.
Vers 17, 18 ans, j'ai été baptisé dans la secte. A compter de ce jour, ma mère ne pouvait plus "enseigner publiquement" devant moi ni faire une prière en ma présence. Sinon elle devait se couvrir la tête. J'étais devenu un "frère" et les femmes étant inférieures aux hommes ces tâches étaient maintenant mon rôle.
La vie chez les témoins de Jéhovah n'est pas de tout repos ni équilibrée, comme vous le voyez. Mais cela ne s'arrête pas là, malheureusement.
Battre ses enfants est essentiel. L'un des cantiques chanté par toute la famille lors des réunions jéhovistes parle des enfants et les définit comme "un bel héritage". Il poursuit en disant, mot pour mot : "Dieu qui fait ces dons [les enfants] dit 'use du bâton'." Les journaux du mouvements faisaient également l'apologie de la fessée et des coups, comme les illustrations qui en sont issues le démontrent. Mes premiers coups de "bâton" furent très jeune. Je me souviens encore du martinet qui trônait dans le séjour, mes parents clamant en nous fouettant "c'est pour ton bien". J'étais enfant lorsque mon père fit d'ailleurs une tournée à travers les diverses congrégations de la région pour parler pendant 45 minutes du thème "Comment éduquer d'une bonne manière ses enfants". Semaine après semaine, je l'entendais ainsi, du haut de l'estrade et à un public d'une centaine de personnes souvent, expliquer livre en main qu'il faut frapper ses enfants. "C'est un commandement de Dieu", disait-il. Après le martinet, il utilisa un bâton puis sa ceinture en cuir. côté boucle le plus souvent. Pour tout et n'importe quoi. Par exemple, j'avais l'obligation chaque semaine de lire les livres de la société. Un jour, je m'étais enfermé dans ma chambre, soit-disant pour lire comme j'y étais contraint le journal officiel de la secte, La Tour de Garde. Ma mère est entrée brusquement, alors que j'étais parti dans la lecture d'une bande-dessinée Lucky Luke. Elle m'arracha du lit, me mit deux claques fortes sur le visage, me fit descendre les escaliers en me tirant par le bras, me présenta à mon père qui lui était dans sa lecture de livres "religieux". Je le vis enlever sa ceinture en cuir et reçus ce jour-là de multiples coups. Des anecdotes telle celle-ci, j'en ai malheureusement de nombreuses à évoquer. Tel est le quotidien d'un enfant de témoins de Jéhovah éduqué correctement selon les principes de la secte.
Vers mes 10 ans, je fus également opéré d'un pied à Dieppe. Une opération bénigne, qui ne nécessitait que quelques jours d'hospitalisation. Arrivé à l'hôpital, je vis arriver deux gouroux locaux, qui se font appeler les "anciens". Avec mon père, ils me contraignirent à signer, allongé dans mon lit, un document attestant que je refusais la transfusion de sang. Aux ordres de mon père, j'étais prêt à mourir plutôt que d'accepter une simple transfusion. A cette époque, mon père était membre du prestigieux "Comité de Liaison Hospitalier", organe d'"anciens" qui allait ainsi faire signer à tous ceux qui subissaient une opération un tel document. Il était en effet connu à travers la région comme un fidèle jéhoviste et servait d'exemple à bien des adeptes. Concernant le refus du sang, j'avais perpétuellement sur moi, comme tous les adeptes quel que soit leur âge, une carte éditée par la société indiquant que je refusais totalement la transfusion.
Avec ma femme, nous avons quitté la secte en 2001. Cette année-là, un jeune adepte de 21 ans, Rémi, devait avoir une transfusion de sang pour survivre. A son chevet, son père, un non-témoin de Jéhovah, l'avait incité à accepter la transfusion. Rémi a porté plainte contre son père car son dernier ne souhaitait pas respecter son choix. Ce fut sa dernière action, puisqu'il mourrut en quelques heures. Quant il m'en parla, mon père exultait devant la "bravoure" du jeune homme. "Il a été courageux", disait-il... "J'aimerai avoir autant de courage que lui."
En 2001, j'ai reçu rapidement après le départ de la secte un appel de ma soeur. Au téléphone, elle m'indiqua que nous nous reverrions pas, tant que je ne serais pas redevenu témoin de Jéhovah. Depuis 14 ans donc, je suis "mort" pour elle, comme elle le dit elle-même. Elle fut toute mon enfance ma meilleure amie.
La dernière fois que j'ai croisé mon père, qui sert toujours de modèle dans sa congrégation de Bolbec, c'était il y a 5 ans, sur le parking du CHU de Rouen. En me voyant, ce dernier a foncé vers moi et m'a menacé. Le connaissant, je l'ai repoussé avant qu'il n'ait eu le temps de me donner un 'coup de boule'. Ancien karatéka, il a pris tout son élan et m'a frappé violemment. Je m'en suis sorti avec des hématomes aux jambes et aux bras. Convoqué par la gendarmerie, il a reconnu les faits. Le Juge, lui, a estimé que cela ne méritait pas un jugement... Je sais toutefois que cet homme, reconnu par tous les jéhovistes comme un exemple à suivre, recommencera dès que possible. Même si j'ai quarante ans.
Ma femme a également sa mère, son frère et sa soeur dans la secte. Ces derniers l'ont également rejetée. Sa mère lui a expliqué qu'elle ne souhaitait plus avoir le moindre contact avec elle, parce qu'elle n'est plus témoin de Jéhovah. Ce processus est obligé par la secte à tous ses adeptes. Et ils obéissent, par peur de représailles.
Vous le voyez, les dangers de cette secte sont multiples. Je souhaite que ce témoignage serve à tous pour vous préserver de ce mouvement, qui se fait passer pour une religion. Chez les témoins de Jéhovah, j'ai aussi cotoyé des escrocs, des pervers, des drogués, des alcooliques, des pédophiles... Tous ne le sont pas et dans les faits une majorité d'entre eux ignorent les faits rapportés ici. Mais sous des couverts de "religion" aux membres honnètes, bien sur eux, se cache une réalité que je ne souhaite à personne.
En 2012, la société des témoins de Jéhovah a été condamnée par la Justice américaine à verser 28 millions de dollars pour avoir caché des actes pédophiles sur plusieurs enfants, dont Candace Conti (photo - voir détails de l'affaire ici). Une bouchée de pain pour cette entreprise multimilliardaire, qui se place parmi les plus gros chiffres d'affaires de New York et qui a des parts dans de multiples entreprises. Savez-vous par exemple qu'elle a possédé des parts dans le capital d'une entreprise américaine qui construit des moteurs pour les avions de guerre ?
En savoir plus :
J'ai écrit 2 livres, Histoire Insolite Et Secrète des Témoins de Jéhovah (BoD, 2015 et 2017) et Témoins de Jéhovah, Paradis pour Pédophiles (BoD, 2017). Je suis par ailleurs Président de l'AIRS - Association d'Information sur le Risque Sectaire.
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08/06/2014
Randonnée : Les trésors cachés de nos églises
SAINT-LAURENT-DE-BREVEDENT, SAINNEVILLE-SUR-SEINE, GRATUIT
Dimanche 15 juin 2014, la Communauté de communes Caux Estuaire ouvre à la visite deux de ses églises de campagne.
Découvrez les édifices de Sainneville-sur-Seine et de Saint-Laurent-de-Brévedent, au cours d'une visite guidée et de mini-concerts proposés par le trio Nymphea. Pour les amoureux de la nature, une randonnée menée par la section rando de l'ACLA Saint-Laurent vous mène d'un site à l'autre avec retour en autocar en fin de journée.
Le programme :
14h00 - 19h00 : églises ouvertes au public, avec visites commentées en accès libre
14h00 : rendez-vous pour le départ de la randonnée à l'église de Sainneville-sur-Seine. Retour prévu à 19h00. Inscription obligatoire auprès du Point Info Tourisme. Prévoir chaussures de randonnée et vêtements adaptés.
15h00 : concert de Nymphea à l'église de Sainneville-sur-Seine
17h45 : concert de Nymphea à l'église de Saint-Laurent-de-Brévedent
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06/08/2013
Danger : Secte !
Face à la menace sectaire, souvent méconnue, que représentent les Témoins de Jéhovah, je souhaite vous livrer ici un document, dédié au grand public.
Nul n'est à l'abri. N'hésitez donc pas à le diffuser largement, pour la protection de tous ceux que vous aimez. Tous les faits exposés ici sont largement démontrables et des milliers de témoignages sont là pour appuyer l'ensemble des dires ainsi prononcés.
Fichier à télécharger ici, en format PDF, garanti sans virus : danger secte.pdf
Alexandre Cauchois, www.jevisauhavre.com
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15/06/2013
Secte : Les jéhovistes ouvrent leur première boutique en Seine-Maritime
La secte américaine des Témoins de Jéhovah, connue pour ses refus de soins et les milliers de cas de pédophiles cachés aux autorités, a ouvert une boutique à Rouen.
Face à la stagnation, voir à la baisse de ses effectifs, le mouvement jéhoviste a choisi de reproduire les "stores" scientologues. Au menu, livres et brochures, discours récité par coeur par l'adepte qui vous accueille, pseudo cous bibliques et accès à l'Internet dédié à la secte. Financé par le siège français de la secte, situé dans l'Eure, ce lieu est le tout premier à ouvrir à travers le monde. S'il permet de recruter de nouvelles victimes, le concept devrait se multiplier à travers le monde.
L'un des problèmes liés à la secte est la dissimulation d'actes pédophiles. L'affaire Candace Conti en est un exemple frappant. La victime, âgée de 9 à 10 ans au moment des faits, déclare avoir subi des sévices sexuels de la part de Jonathan Kendrick, un Témoin de Jéhovah pédophile et récidiviste. En juin 2012, la Cour supérieure du comté d'Alameda, en Californie, a condamné non seulement Kendrick, mais aussi la société Watchtower elle-même à cause de sa politique de non-dénonciation des pédophiles aux autorités compétentes. Ainsi, la société Watchtower a été condamnée à verser 21 millions de dollars de dommages punitifs à la plaignante, plus 40 % des 7 millions de dollars de dommages compensatoires. La secte a fait appel de la décision.
En savoir plus sur les Témoins de Jéhovah :
- Témoignage à retrouver ici : "Prenez garde aux Témoins de Jéhovah"
- Journal Le Courrier Picard, du 5 juin 2013, "Quand on est dominé par Satan"
- Silent Lambs, qui recense les cas de pédophilie chez les Témoins de Jéhovah à travers le monde
- Vidéo : "Témoins de Jéhovah pédophiles", Grands Reportages (ci-dessous)
- Vidéo : "La violence psychologique infligée à leurs enfants" (en fin d'article)
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16/11/2012
Les dangers de l'endoctrinement des témoins de Jéhovah mis en scène vendredi
Vendredi 16 novembre, Automne en Normandie propose une pièce intitulée "Les enfants de Jéhovah".
Les dangers sectaires sont particulièrement mal connus du grand public. Se faisant passer pour une religion, le dangereux mouvement jéhoviste agit ainsi de manière sournoise sur l'individu et sur la famille. C'est pourquoi JeVisAuHavre.com se devait de vous informer sur cette pièce, présentée à Lillebonne.
Si l'on ajoute aux mécanismes sectaires d'endoctrinement la douloureuse immigration d’une famille italienne en Belgique dans les années 1960, on obtient une pièce prenante et indispensable, en cette période de crises où les sectes s'enrichissent.
Juliobona, place de Coubertin, Lillebonne, vendredi 16 novembre 2012 à 20h30. Tél : 02 35 38 51 88
Auteur et mise en scène : Fabrice Murgia - Cie ARTARA - Création Avril 2012 - Durée : 1h00
Tarif plein : 19€ - Tarif réduit : 16€ - Moins de 12 ans : gratuit
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