22/04/2015
Le maire UMP du Havre, pas pour l'appellation "Les Républicains"
Source : L'Opinion - Politique
Ces derniers jours de multiples responsables politiques, de Gauche à Droite, se sont dits opposés au nouveau nom du parti souhaité par Nicolas Sarkozy. Parmi eux, le maire UMP Edouard Philippe.
Edouard Philippe a ainsi affirmé au micro de L'Opinion qu'il "ne croit pas à l'exclusivité d'une appellation 'Les Républicains'". Il y a en effet en dehors du Parti des républicains et nul ne devrait pouvoir s'approprier l'exclusivité de ce titre, ce qui est semble-t'il le souhait du Président du parti. Il indique également qu'il y a un problème de méthode dans la manière dont ce changement de nom est en train de s'effectuer.
Interrogé également sur la candidature d'Alain Juppé, dont il est très proche, il a indiqué qu'il était "extrêmement déterminé".
Edouard Philippe (UMP) : « Je ne crois pas à l... par Lopinionfr
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25/03/2015
Départementales : Au Havre, le "ni-ni" est... de Gauche.
La politique havraise est vraiment bien à part.
Le maire UMP du Havre Edouard Philippe l'a toujours dit : pour lui, pas de "ni-ni" : il faut faire un choix et c'est celui du rejet du Front National.
Cette position est ainsi soutenue par les candidats UMP éliminés au premier tour, que ce soit dans le canton du Havre-2 qui voit en face à face les frontistes Fouché-Saillenfest / Riquet Boulier et les socialistes Dubost / Vieuble, mais aussi dans le canton du Havre-3, où le binôme communiste Hervé / Lecoq est au deuxième tour opposé aux frontistes Pheulpin / Zune.
C'est donc à gauche que le "ni-ni" a trouvé refuge. Dans le 18ème canton (Le Havre-5), éliminé au premier tour, le binôme Bureau / Fouadh, rassemblant Nouvelle Donne, Front de Gauche et Europe Ecologie, n'appelle à voter ni UMP ni Parti Radical de Gauche, les deux listes encore présentes au second tour des départementales dans ce canton.
Sami Fouadh assume totalement ce choix en s'en expliquant : "La position de Nouvelle Donne a toujours été claire : on ne peut plus faire confiance aux politiques de droite et de gauche qui nous ont mené dans la situation actuelle après 40 ans d’alternance. J’assume mon choix, je continuerai à défendre sans relâche les populations les plus fragiles, je refuse de soutenir une gauche qui trahi ses valeurs en se couchant devant les lobbies et le monde de la finance, je n’apporterai plus jamais mon soutien à cette majorité incarnée par Valls et Macron, cette position est non négociable. Si le PS souhaite rassembler, qu’il mette en place la politique pour laquelle il a été élu comme l’appelle de leur vœux beaucoup de socialistes d’ailleurs, le discours du Bourget est bien loin malheureusement. Ma position est on ne peut plus claire, bien loin de tout calcul électoral, je n’appelle à aucune consigne de vote dans ce duel UMP/UDI versus PRG/PS, je reste fidèle à mes valeurs, et mon engagement, et je l’assume."
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24/03/2014
2008 - 2014 : évolution des forces politiques au Havre
Ce 23 mars 2014 restera historique au Havre, pour plusieurs aspects.
D'abord, il y a la victoire incontestable du candidat UMP et maire sortant, Edouard Philippe. Il l'emporte ainsi dès le premier tour avec 52,04% des voix. Un score que son mentor, Antoine Rufenacht, n'a jamais réalisé avant lui.
Le deuxième gagnant de cette élection havraise est l'abstention. Ainsi, les quelques 62 801 votants de 2008 sont devenus 53 209 en 2014. Soit une perte de 9 592 votants en 6 ans. Ces pertes de voix se retrouvent ainsi dans les chiffres :
- Edouard Philippe, - 2 606 voix par rapport à son prédécesseur Antoine Rufenacht pour la Droite. C'est donc bel et bien une victoire, mais gagnée d'abord grâce à l'abstention.
- Nathalie Nail, - 9 486 voix en comparaison avec Daniel Paul pour le PCF. Pour la première fois le Parti Communiste, ancien gestionnaire historique de la Ville, se voit passer second dans une élection municipale derrière le Parti Socialiste, se présentant pourtant pendant toute la campagne comme le groupe du "Rassemblement" à Gauche.
- Camille Galap, - 1 331 voix sur Laurent Logiou et Eric Donfu pour la Gauche apparentée PS. Le candidat Socialiste n'a aucunement gagné les suffrages recherchés par les instances rouennaises du parti.
- Damien Lenoir, + 4 441 voix par rapport à Philippe Fouché-Saillenfest pour le FN. Il réalise là le meilleure score jamais obtenu au Havre pour le parti de Marine Le Pen, surfant sur la vague comme la majorité des candidats Frontistes.
- Magali Cauchois, - 1 074 voix en comparaison avec François Leroux et Allain Guillemet pour l'extrême Gauche.
Le troisième événement de la journée est bien entendu l'entrée par la grande porte du Front National, qui multiplie par plus de 2,8 son nombre de voix. Il gagne ainsi 4 sièges au Conseil municipal du Havre.
Quant aux votants, ils ont également choisi d'avantage le vote blanc. Celui-ci fait ainsi un bond de plus de 76%. Signe que les candidats ne semblaient pas correspondre aux attentes des Havrais, ce chiffre s'ajoutant à un taux d'abstention jamais vu auparavant.
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14/05/2013
La municipalité "favorable" à la suppression d'emplois au Havre ?
Lors du conseil municipal d'hier, lundi 13 mai 2013, la majorité municipale a rejeté un texte demandant au Président de la CMA-CGM d'annuler le transfert d'emplois du Havre à Marseille.
Les groupes Socialiste-Radical de Gauche-Verts et Communiste ne comprennent pas le rejet de la majorité d'un texte apolitique appelant simplement la CMA-CGM à ne pas effectuer ce transfert, qui menace directement des emplois au Havre. Surpris que la majorité UMP rejette le texte, l'opposition se pose la question de savoir pourquoi ils sont "favorables" à la suppression d'emplois au Havre.
Voici le texte proposé conjointement par les deux groupes d'opposition :
« Malgré les critiques sur le bien-fondé stratégique et économique du projet de transfert des lignes Afriques de Delmas du Havre vers Marseille et la demande de retrait du plan par les syndicats, la direction de la CMA-CGM a décidé de poursuivre son projet occasionnant la mutation potentielle de 171 personnes.
Au moment où MSC, deuxième armateur mondial indique ouvrir de nouvelles lignes au Havre confirmant son ancrage sur notre territoire et où Haropa annonce un renforcement puissant de ses lignes régulières avec l’Afrique, il est regrettable que la CMA-CGM, premier armateur français supprime la gestion opérationnelle de ses lignes maritimes africaines au Havre. Cette décision de la direction de la CMA-CGM porte atteinte à l’emploi maritime au Havre et provoquera le départ de nouveaux habitants dans une ville qui en perd 1000 chaque année.
Le conseil municipal déplore ce transfert.
Face à l’inquiétude légitime des salariés notamment ceux qui se trouvent dans l’impossibilité personnelle de descendre à Marseille et au regard des investissements réalisés par la Ville lors de l’implantation de Delmas en 1996, les élus du Conseil Municipal du Havre réunis ce jour demandent à la direction de la CMA CGM le maintien de ses lignes historiques au Havre et des emplois existants. »
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19/11/2012
Patrice Gélard, homme clé de l'élection à la tête de l'UMP
Alors que les deux candidats, François Fillon et Jean-François Copé, se déclarent vainqueurs des élections internes du parti, les clés du parti sont entre les mains d'un Havrais.
La Commission d'Organisation et de Contrôle des Opérations Electorales, présidée par le sénateur Havrais Patrice Gélard, va devoir vérifier un certain nombre de résultats. Il y aurait eu en effet, suggèrent les ténors de l'UMP et en fonction de leur camp, des fraudes dans les villes de Paris, Marseille, Toulouse, Nice, Neuilly... A Nice par exemple, on a dénombré plusieurs centaines de voix d'écart entre le nombre de signataires et le nombre de votes, puis quelques dizaines, avant d'arriver à 1 voix sans signature.
François Fillon déclare de surcroît avoir gagné d'environ 200 voix, alors que son adversaire se donne vainqueur de plus de 1 000 voix. Le travail de la COCOE s'annonce donc primordial pour définir un gagnant dans cette élection interne du parti de Droite.
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15/11/2012
Le maire du Havre tire à boulets rouges sur les ministres et le président
Edouard Philippe, député-maire UMP du Havre et Président de la CODAH, dénonce avec vigueur la règle de non-cumul des mandats vantée par le rapport Jospin.
Ce mercredi, à l'Assemblée Nationale, Edouard Philippe a ainsi souhaité interpeler le Gouvernement avec les mots suivants :
"Monsieur le Président, mes chers collègues,
Ma question s'adresse au Premier Ministre, qui fut, au cours des législatures précédentes maire de Nantes et président de l'agglomération nantaise, député et Président du groupe socialiste.
Elle aurait pu s'adresser aux nombreux membres de votre gouvernement qui, avant de devenir ministres, cumulaient, sans s'en plaindre et en l'assumant devant leurs électeurs, un mandat parlementaire et un mandat exécutif local : M. Valls, M. Sapin, Mme Fourneyron, M. Montebourg, Mme Touraine ou M. Lurel et j’en oublie sans doute.
Mais ma question s'adresse à vous, M. le Premier Ministre.
Le Président de la République, qui fut lui-même il y a encore peu député-maire de Tulle, puis député et président de conseil général, a chargé M. Lionel Jospin d'une mission sur la rénovation et la déontologie de la vie publique. Parmi ses nombreuses propositions, M. Jospin recommande de renforcer l'interdiction du cumul déjà existante en prohibant désormais le cumul d’un mandat parlementaire et d’un mandat exécutif local.
Cette proposition suscite au moins deux interrogations.
La première, M. le Premier Ministre, tient à vous.
Puisque le cumul nuit à l'exercice des mandats, la représentation nationale aimerait savoir lequel de votre mandat, de maire ou de député, avez-vous négligé pendant 23 ans ?
La seconde, M. le PM, est une interrogation qui nous concerne tous dans cette assemblée, nous qui sommes attachés à la qualité du travail législatif.
Pouvez-vous sérieusement, M. le PM, prétendre que, demain, l’absence de parlementaires exerçant des responsabilités exécutives locales serait une garantie de meilleure qualité du travail législatif ? Sur des sujets tels que le logement, le droit de l'urbanisme, les relations état CL, l'investissement public, l'aménagement du territoire ou l'action sociale, pensez-vous vraiment que le Parlement sera plus éclairé ou plus compétent ?
Enfin, M. le PM, pouvez-vous indiquer à la représentation nationale en quoi la déontologie et la qualité du travail législatif se trouveraient grandies dans un système interdisant au députe d'être maire mais l'autorisant à être avocat, ou médecin, ou chef d'entreprise ou salarié ?
Au fond M. le PM ma question est simple : allez-vous proposer au parlement un texte reprenant la totalité des propositions du rapport Jospin sur l'interdiction du cumul alors que toute votre expérience personnelle, et celle de la plus grande partie de votre gouvernement, vous montre l'inanité de cette posture aussi idéologique que démagogique ?"
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La CGT vandalise la permanence du PS... et la CFDT dialogue
Nouvelles exactions du syndicat contre un bâtiment au Havre.
Souvenez-vous, c'était le 17 juillet 2010 : la CGT avait pris pour cible le local UMP du Havre (voir photo de droite), ce qu'avaient condamné tous les partis, dont le PS. Par la suite, c'était au Pasino d'être couvert d'affiches et de subir les assaults du syndicat, avec des lancers de boîtes de conserves ouvertes sur la devanture. Sans parler du local du MEDEF. Et en taisant également les lancers d'objets contre le commissariat de police du Havre... Bref, des lieux plutôt "de droite" pour la CGT.
Sauf que cette semaine, c'est au tour du local socialiste, qui s'était dit prêt à accueillir une délégation syndicale. Celui-ci a en effet été couvert d'affiches et a connu ses premiers lancers d'oeufs (photo de gauche). Cet acte ne reçoit fort heureusement pas le soutien de tous les adhérents CGT, le Secrétaire du parti socialiste ayant reçu entre autres le soutien d'un responsable syndical CGT.
A contrario, la CFDT a choisi le dialogue
Dans le même temps, la députée PS Catherine Troallic se rendait accompagnée de resprésentants CFDT au ministère du Transport pour soutenir l'activité de la CMA-CGM au Havre. En effet, Olivier Patin et Paul Golain, représentants du syndicat maritime Normandie CFDT, et Bruno Leduc, représentant du CE de la CMA-CGM et délégué CFDT, accompagnés de Catherine Troallic, ont été reçus mardi 13 novembre au ministère du transport pour évoquer leur opposition au projet de la direction de la CMA-CGM de transférer les lignes africaines (ex-Delmas) de l’armement du Havre à Marseille. A cette occasion, la députée socialiste a insisté "sur l’importance de maintenir les emplois dans ce secteur afin de préserver, de promouvoir et de valoriser l’identité maritime du Havre". Elle a également plaidé "pour que les pouvoirs publics agissent en ce sens notamment dans la mesure où l'Etat, via le FSI, entrerait au capital de la CMA-CGM".
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21/09/2012
Permanences des députés Havrais
Les prochaines permanences des députés du Havre auront lieu les 28 et 29 septembre 2012.
- Pour la 7ème Circonscription de Seine-Maritime, avec Edouard Philippe, député UMP :
- Pour la 8ème Circonscription de Seine-Maritime, avec Catherine Troallic, députée socialiste :
Vendredi 28 septembre, de 14h00 à 17h00, rue Georges Braque au Havre. Réservation obligatoire au 02 35 43 48 80.
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07/05/2012
Politique : Après la Présidentielles, les Législatives
La page encore fraîche de la victoire de François Hollande laisse place dès ce matin à la campagne des Législatives.
L'ancien maire du Havre Antoine Rufenacht a indiqué hier que la victoire du candidat socialiste était d'abord dùe à "l'anti-Sarkozysme". A cela s'ajoute selon lui une mauvaise stratégie, n'ayant pas compris le message des électeurs du FN : "Il n'a pas convaincu les gens qui ont voté Marine Le Pen au premier tour, parce qu'ils ont des idées proches du Front National" "et il n'a pas attiré les électeurs qui ont voté Front National par rejet de la vie publique". Cela à quoi il faut ajouter, toujours selon Monsieur Rufenacht, le début trop tardif de sa campagne.
Du côté socialiste, si l'on reconnaît volontier que l'anti-Sarkozysme a en effet "participé à faire gagner François Hollande", on veut croire surtout que "son programme a reçu un vote d'adhésion fort." Ce que devront démontrer les Législatives, dont la campagne commence aujourd'hui.
Quelles perspectives pour les Législatives au Havre ?
Si la 8ème circonscription est déjà à Gauche, il n'en est rien dans la 7ème. Cette dernière était en effet détenue par Jean-Yves Besselat et auparavant encore par Antoine Rufenacht. Et c'est Edouard Philippe, l'actuel maire du Havre, qui s'y présente cette année, secondé par le maire d'Octeville-sur-Mer, où Nicolas Sarkozy a fait 59,74% des voix.
Dans la 7ème circonscription donc, où les deux têtes de listes UMP et PS sont respectivement Edouard Philippe et Laurent Logiou, voici les résultats à l'issue du second tour de la Présidentielle : François Hollande 51,71% - Nicolas Sarkozy 48,28%. Le combat s'annonce donc difficile pour la Droite, qui espère conserver là son dernier bastion de l'agglomération. D'autant que le premier tour de la Présidentielle a démontré qu'une triangulaire UMP - PS - FN y est possible...
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22/04/2012
1er tour Présidentielle 6ème canton du Havre
Les résultats, candon par canton, pour Le Havre - 6ème canton - Sanvic, Mare au clerc
Votes exprimés : 9 253 - Abstention : 21,21%
François Hollande 27,61%
Nicolas Sarkozy 25,98%
Marine Le Pen 16,03%
Jean-Luc Mélenchon 15,11%
François Bayrou 8,73%
Eva Joly 2,32%
Nicolas Dupont-Aignan 1,74%
Philippe Poutou 1,49%
Nathalie Arthaud 0,68%
Jacques Cheminade 0,30%
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Le Havre a voté ce dimanche
18 heures. Les grands salons de la Ville du Havre attendent calmement les hordes de responsables des 144 bureaux de vote.
18h29. Premier résultat, issus du rez de chaussée de l'Hôtel de Ville. Nicolas Sarkozy est devant, largement : 32,47% contre 25,86% pour François Hollande. Les autres résultats, issus des bureaux les plus proches, diminuent lentement l'écart entre les deux candidats. Jusqu'au 18ème bureau, l'écart se resserrant fortement (27,98 contre 27,58, soit 36 voix d'écart).
18h42. En 13 minutes, tout a basculé. François Hollande passe devant, avec 1% d'avance. Et le candidat du Front de Gauche passe derrière Marine Le Pen. Quant à François Bayrou, il baisse lentement, sous les 8%. Une minute plus tard, le 29ème bureau à afficher ses résultats réduit l'écart à 5 voix.
19h00. 84 bureaux, avec un taux de participation estimé à 74,24%. L'écart entre François Hollande et Nicolas Sarkozy est de 4% (28 contre 24%), Marine Le Pen est à 17%, suivi de Jean-Luc Mélanchon à 16%.
Autour des cocktails, les visages sont crispés, l'ambiance est froide chez les militants UMP. Chez les élus aussi. Laurent Logiou, candidat aux législatives, parle quant à lui du porte-à-porte, qu'il reprend dès demain dans les rues du Havre pour soutenir le candidat socialiste.
A 19h24, le taux de participation définitif est connu : 73,22%. Et pour la première fois, François Hollande atteint les 30% au Havre. Un score en-dessous duquel il ne descendra plus, résultat après résultat.
A venir : les résultats par canton du Havre...
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24/03/2012
Alfred Trassy-Paillogues "en a assez"
Dans un communiqué, le Secrétaire départemental de l'UMP Alfred Trassy-Paillogues clame "J'en ai assez !" Egratignant au passage tout le monde... ou presque.
"J'en ai assez !
J'en ai assez de cette "bien pensance boboïsante" qui nous reproche presque de ne pas avoir arrêté plus tôt le monstre des tueries de Toulouse et Montauban.
J'en ai assez de ces donneurs de leçons qui considèrent les délinquants comme des "victimes de la société" et qui, la plupart du temps oublient, les vraies victimes.
J'en ai assez de ces experts et commentateurs en tous genres qui y vont du "Monsieur Mérah" par ci, "Monsieur Mérah" par là… qui l'appellent le "tireur présumé"… la présomption d'innocence a ses limites dans une telle horreur.
J'en ai assez de ces intellectuels qui nient le risque de communautarisme, qui pensent que la "pédagogie molle" peut tout résoudre. Je ne suis pas sûr qu'un animateur de quartier jouant au football avec des salafistes intégristes permettrait de les faire rentrer dans le rang.
J'en ai assez de cette présentation par les médias d'"un jeune au visage d'adolescent" qui tendrait à le rendre sympathique.
J'en ai assez de cette naïveté, de cet angélisme qui expliquent tout, qui pardonnent tout… qui anesthésient notre société au point de lui faire oublier ses valeurs, les valeurs de la République, les valeurs de la France.
Heureusement l'efficacité du Président de la République et du Gouvernement, du Ministre de l'Intérieur et des unités d'élite ne nous fait pas perdre tout espoir mais au contraire nous invite à relever la tête."
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23/03/2012
Jean-Yves Besselat, député Havrais, est décédé
A 68 ans, le député UMP de la 7ème circonscription, Jean-Yves Besselat, est décédé ce matin d'une longue maladie.
Les drapeaux sont en berne au Havre, endeuillé depuis ce matin. Jean-Yves Besselat était en effet élu depuis 1995, succédant à Antoine Rufenacht. Passionné du monde maritime, il avait entre autre travaillé sur le dossier des Autoroutes de la mer. Il devait par ailleurs participer à la signature de l'un de ses dossiers, la nouvelle Ecole de la Marine Marchande, ce matin. Il luttait depuis plusieurs années contre la maladie.
Le maire du Havre, Edouard Philippe, devient donc provisoirement député sortant, les élections ayant lieu en juin.
Quelques réactions politiques (mise à jour au fur et à mesure) :
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16/03/2012
Législatives au Havre - Envie de mordre à droite
Droite et Centre droit ont présenté un front commun pour le lancement des campagnes législatives havraises.
Ce soir avait lieu Salle François Premier la soirée de lancement des candidats UMP sur les 7ème et 8ème circonscriptions de Seine-Maritime. Edouard Philippe a ainsi présenté son suppléant pour la 7ème, Jean-Louis Rousselin, maire d'Octeville-sur-mer. La parité ne sera donc pas appliquée. Sur la 8ème circonscription, où Agathe Cahierre avait réussi l'exploit d'être au second tour en première position devant le candidat communiste, c'est sa fille, Agnès Canayer qui prend le relais, assistée de Daniel Ozanne. Les deux candidats oeuvrent déjà ensemble comme Adjoints au maire du Havre.
On notera l'unité, dans les rangs de la Droite et du Centre droit. Le maître de cérémonie était en effet Florent Saint-Martin et l'on a noté la présence d'Hubert Dejean de la Batie, adjoint Nouveau Centre au maire de Sainte-Adresse. L'assistance était quant à elle nombreuse issue du bercail UMP local. Absent remarqué, Jean-Yves Besselat, député sortant de la 7ème circonscription, dont une lettre a été lue par le Sénateur Patrice Gélard. Il y rappelait "toute la confiance" qu'il porte à Edouard Philippe, à qui il "apporte un soutien total et sans faille".
Agnès Canayer, dont les chances de gagner l'élection sont assez maigres, s'est dite "prête à grignoter des parts de marché". "J'ai envie d'y aller, envie de mordre le gateau", a-t-elle soutenu devant les quelques 200 militants présents. Parmi ses thèmes de campagnes, elle met en avant "le développement du Port du Havre", l'aide "aux familles dans leurs nouvelles formes", "l'emploi, l'éducation des jeunes", "le développement de l'axe Seine, la LNPN, l'essor des ports normands" et "le logement décent". Elle a raconté sa rencontre avec Jean-Paul Lecoq, député sortant, qui lui a indiqué "C'est génétique de vous envoyer dans les coins les plus difficiles", à quoi elle a rétorqué "C'est parce que nous sommes les meilleures."
Quant à Edouard Philippe, il apporte son soutien inconditionnel à Nicolas Sarkozy et le répète. Egratignant au passage les concurrents. François Bayrou ? "Il nous emmène dans une impasse". Marine Le Pen ? "Antidémocratique, elle ne propose aucune solution". Jean-Luc Mélenchon ? "Révolutionnaire d'opérette", il "a essayé de truquer avec le socialiste un résultat de primaire socialiste". Eva Joly ? "Après l'élection présidentielle, elle sera éva-porée". Quant à François Hollande, les critiques ont été pléthore lors de son allocution. Reste Nicolas Sarkozy, qui a "les idées les plus courageuses, les plus réalistes, les plus vraies. Ce sont les seules qui permettent de préparer l'avenir." Et s'il lui reconnait des défauts, c'est pour mieux vanter ses mérites : "on peut ne pas l'aimer. On peut lui reprocher d'avoir ouvert trop de chantiers, de ne pas en cinq ans avoir conclu tous les dossiers. On peut lui reprocher des comportements. Mais on ne peut pas lui reprocher une volonté d'acier (...) on peut lui reconnaitre ne jamais avoir placé notre pays dans une situation de blocage. Notre pays n'a jamais été bloqué par les grèves en 5 ans. Et il a une incroyable capacité d'action quand ça va mal."
Le maire du Havre est confiant. Le cumul des mandats de maire et de député n'est d'ailleurs pas génante, pour l'UMP havraise : "Les maires de Rouen et de Caen sont déjà députés", a ainsi souligné Jean-Luc Rousselin. Député-maire ? Une évidence donc pour la Droite havraise.
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29/01/2012
La droite avance ses pions au Havre
Le Nouveau Centre fait venir Charles de Courson mardi 31 janvier 2012 au Havre. Dans la foulée, l'UMP fait appel au Ministre des Affaires Etrangères, Alain Juppé, jeudi 9 février.
Pour la campagne présidentielle au Havre, l'UMP a fait appel aux mentors du maire : Antoine Rufenacht, bien entendu, et Alain Juppé. Le Ministre d'Etat revient donc une nouvelle fois -la première depuis l'élection d'Edouard Philippe- sur les terres normandes, promouvoir l'action de Nicolas Sarkozy. Et cette fois, c'est au Magic Mirrors, établissement pris en charge depuis peu par la Ville, que la grand-messe de cette partie de la Droite a lieu.
Un Alain Juppé que d'aucuns ici voudraient voir aller à la Présidentielle à la place du Président sortant. Si ce n'est pas le cas -difficile en effet d'imaginer Nicolas Sarkozy faire marche arrière maintenant-, les Juppéistes locaux espèrent qu'il sera le candidat du parti majoritaire à droite. Au grand dam des Coppéistes, dont là encore certains élus havrais, qui misent tout sur leur chouchou, Jean-François Coppé. Quant aux Villepenistes, qui ont majoritairement quitté l'UMP à la création de République Solidaire, ils ont abandonné peu à peu le navire de Dominique de Villepin, déçus par l'inaction du parti en Seine-Maritime, qui avait été mis sous l'égide d'une "ignorante totale en matière de politique, qui plus est ne jouissait d'aucun réseau en dehors peut-être de sa famille", selon les dires de l'un d'entre eux. Restent les centristes de droite, le Nouveau Centre, qui devrait présenter aux élections législatives à venir des candidats face à l'UMP. Dont, murmure-t-on, un élu de l'agglomération, de renom... En attendant, Charles de Courson, vice-président de la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale, est invité par Hubert Dejean de la Batie, au club des Régates du Havre, pour évoquer "Les Français face à la crise". Là encore, tout un programme.
Les Français face à la crise, mardi 31 janvier 2012 à 18h00 au club des Régates
Alain Juppé, jeudi 9 février 2012 à 19h00 au Magic Mirrors
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