05/08/2009
Rien ne va plus chez Total
Après l'annonce de la suppression de près de 200 postes en mars et la fuite de pétrole brut le mois dernier, nous apprenons coup sur coup cette semaine la chute d'un bac qui a blessé trois salariés et l'arrêt de travail pour un mois d'une unité, dans les entreprises havraises du groupe.
Le Havre subit ainsi la "baisse de la demande pour les produits pétroliers", selon le directeur adjoint de la raffinerie, Antoine Londiche, lors d'une interview accordée au journal Paris-Normandie. Pour les syndicats, cette situation n'est pas nouvelle et la décision de la direction de fermer au-moins une unité était attendue, l'usine accumulant depuis le début de l'année 125 millions d'euros de pertes.
Une mauvaise nouvelle arrivant rarement seule, trois salariés ont été victimes d'un accident mardi matin, sur le site proche de l'usine Total Petrochemicals de Gonfreville l'Orcher. Un bac vide de 100 mètres cube s'est couché alors que des salariés de Total Petrochemicals et de Fouré-Lagadec procédaient à sa maintenance. Trois d'entre eux, blessés, ont été admis au Centre Hospitalier du Havre, et huit autres ont été pris en charge par la cellule médico-psychologique du site.
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28/07/2009
Au Havre, le CTP permet à des licenciés économiques de se réorienter
Trois cents personnes bénéficient d'un contrat de transition professionnelle dans le bassin d'emploi du Havre, où les entreprises industrielles subissent la crise. - Article du journal Les Echos du 28/07/09.
Les trois lettres, "CTP", sont écrites sur une simple feuille A4 scotchée sur un carton à l'entrée. Plus de six mois après l'annonce surprise de Nicolas Sarkozy, en Seine-Maritime, de relancer les expérimentations du contrat de transition professionnelle, la cellule du Havre est opérationnelle, même si elle essuie encore les plâtres (elle dispose de locaux en propre depuis seulement un mois). Pamela patiente pour un atelier « Cibler ses savoir-faire et qualités ». Licenciée d'un centre d'appels, elle "souhaite se réorienter dans l'esthétique". El-Hadi, qui était dans la restauration, bénéficie d'une formation de magasinier. C'est le but du dispositif : permettre à des licenciés économiques d'entreprises de moins de 1.000 salariés de rebondir très vite (tout en conservant 80 % de leur salaire). Le centre CTP du Havre, qui fait partie des 21 bassins d'emploi déjà sélectionnés, "gère" quelque 300 dossiers. "Plus de cinquante salariés licenciés sont déjà en emploi", assure le directeur, Nicolas Urosevic.
Les bénéficiaires du CTP sont en contact avec leur conseiller au moins une fois par semaine. Des conseillers qui s'occupent de 30 personnes, contre plus de 120 aujourd'hui à Pôle emploi. "A Pôle emploi, le suivi se porte sur celui qui a encore de l'énergie", souligne Nicolas Urosevic, lui-même originaire du service public de l'emploi, qui met en avant les entretiens individuels quasi amicaux à la cellule CTP. En plus des aides classiques à la recherche d'emploi, les conseillers vont jusqu'à se déplacer dans les entreprises formatrices y négocier une potentielle embauche.
Victime de son succès
L'Afpa (formation professionnelle des adultes) est également présente par le biais d'une psychologue du travail, qui aide les chômeurs à formaliser leur projet. "Très peu ne respectent pas leurs engagements en termes de rendez-vous et de démarches", remarque Brigitte Castel, de l'Afpa du Havre. Tous les clignotants ne sont cependant pas au vert : les bénéficiaires de CTP accèdent moins à des formations que dans les autres bassins expérimentaux. Et la cellule est victime de son succès : les six conseillers (dans l'attente de renforts) ont actuellement une cinquantaine de dossiers à suivre chacun.
Les formations choisies sont très hétéroclites, avec une certaine appétence pour les permis de conduire (poids lourds, transports en commun, etc.) dans un bassin industriel en crise où la volonté de se réorienter est forte. En moyenne, le coût d'une formation est de 2.640 euros et "devrait augmenter", selon Joël Ruiz, directeur général d'Agefos PME. D'autres dispositifs sont utilisés, tels que l'évaluation en milieu de travail. Christophe Grenier, entrepreneur local venant de racheter une entreprise de sérigraphie, a pu ainsi mettre à l'essai gratuitement un cadre licencié d'une agence de publicité : "Cela nous a permis de vérifier ses capacités professionnelles, mais aussi que le courant passait bien."
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20/05/2009
26 mai 2009, nouvelle journée de grève
Communiqué des organisations syndicales CFDT – CFE/CGC – CFTC – CGT – FO – FSU - Solidaires – UNSA – UNEF – UNEL –FIDL, de Seine Maritime, pour la journée d’action du 26 mai 2009
Après le 29 janvier, le 19 mars, le 1er mai 2009 a été une journée historique tant en raison de l’unité des organisations syndicales, qu’en raison de l’ampleur de la mobilisation au travers des rassemblements en Seine Maritime et des plus de 280 rassemblements dans toute la France.
Ce 1er mai témoigne d’un enracinement de la mobilisation et de la détermination des salariés, demandeurs d’emploi et retraités à exprimer leurs revendications et à obtenir satisfaction. Le gouvernement et le patronat auraient tort de les traiter par le déni et le mépris alors que la crise, le chômage, les licenciements, les suppressions d’emploi et les politiques de fragilisation des services publics les percutent de plein fouet.
C’est pourquoi les organisations syndicales appellent solennellement le gouvernement et le patronat à prendre en compte l’ampleur de ces rassemblements qui expriment inquiétude, désarroi et profond sentiment d’injustice. Sur la base de leur déclaration commune du 5 janvier, elles préciseront, dans les prochains jours, des propositions sur lesquelles elles attendent des réponses rapides du gouvernement et du patronat.
Les organisations syndicales appellent les salariés du privé et du public, les chômeurs et les retraités, à faire du 26 mai 2009, une journée nationale de grève, de manifestations interprofessionnelles et de mobilisations décentralisées, visant à la participation du plus grand nombre.
Et dans la continuité, une grande journée de manifestations , le 13 juin 2009.
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29/04/2009
Signature de l'accord franco-espagnol sur deux "autoroutes de la mer"
Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat au Transport français, et Victor Morlan, son homologue espagnol, ont annoncé la réalisation de deux projets d'autoroutes de la mer.
Le transport maritime de poids lourds va bondir grâce à cet accord essentiel pour Le Havre. Ce sont en effet environ cent mille camions qui jusqu'à présent envahissaient les routes et qui emprunteront ces "autoroutes de la mer". Deux lignes sont ainsi créées, l'une reliant Nantes-Saint-Nazaire à Gijon, dans le nord de l'Espagne, et l'autre faisant la jonction entre Nantes-Le Havre et Vigo, dans le nord-ouest de l'Espagne et par la suite avec Algésiras, dans le sud.
La Commission Européenne doit approuver le "régime d'aide aux sociétés exploitantes", Louis Dreyfus armateurs, Grimaldi et Acciona Trasmediterranea.
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15/04/2009
Les entreprises recrutent : venez les rencontrer !
Le forum métiers et emploi du Havre a ouvert ses portes aujourd'hui.
Jusqu'à demain, les demandeurs d'emploi ont rendez-vous aux Docks Café, de 10H00 à 18H00. L'entrée est gratuite pour tous.
Retrouvez l'intégralité des entreprises présentes à ce forum devenu incontournable en quelques années sur le site de la Maison de l'Emploi du Havre.
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02/04/2009
Manifestation au Havre le 9 avril 2009
Le collectif unitaire havrais, qui rassemble de nombreuses organisations, appelle à un nouveau rassemblement jeudi 9 avril.
L'ensemble des partis, associations et syndicats qui composent le collectif unitaire havrais (CGT, CFDT, CFTC, FSU, Solidaires, Unsa, CNL, Attac, Ligue des Droits de l'Homme, Sauvons la santé, PS, PRG, PCF, Parti de Gauche, NPA...) organise jeudi prochain un rassemblement au Havre. Premier rendez-vous au rond-point de la raffinerie Total, à 09H30, avant de se retrouver devant le Casino à 11H30, pour un barbecue.
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26/03/2009
Le chômage en Haute-Normandie
La hausse du chômage s'accélère en Haute-Normandie : + 2,7 % en décembre, + 3,7 % en janvier, + 4 % en février...
C'était prévisible. Depuis un an, le nombre de dossiers en instance ne cesse d'augmenter au Pôle Emploi de Haute-Normandie (partie anciennement Assédic). Des mesures drastiques ont été prises, comme la possibilité pour les agents de traîter des dossiers jusque plus tard voire le samedi. Du jamais vu !
En un an, la situation s'est aggravée considérablement sur le marché de l'emploi et la hausse des demandeurs d'emploi ne cesse de se faire plus importante. Il y a un an, le gouvernement estimait que le plein emploi serait une réalité avant la fin du mandat du président de la République Nicolas Sarkozy. Témoin cette phrase d'un adjoint au maire du Havre. En juin 2008, interrogé lors d'un petit-déjeuner de l'UMP local sur la question du chômage, sa réponse avait été : "on s'en fout, du chômage, au Havre comme en national. De toute façon, c'est structurel, nous allons directement à 5 % de chômage." Nous sommes loin aujourd'hui de cette euphorie qui touchait les politiques.
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21/03/2009
Nouvelles destructions d'emplois en région havraise
L'usine Aircelle, dont le siège social se trouve à Harfleur, prévoit la délocalisation d'une partie de son activité au Maroc.
La filiale du groupe Safran, qui emploie 3 500 salariés en France, en Angleterre et au Maroc, va ainsi délocaliser la fabrication de petites nacelles de moteurs d'avions. Le site normand devrait ainsi détruire environ 150 emplois.
Le site de Harfleur ne va plus travailler que pour un seul client, Airbus. Une situation risquée, au vu de la crise et des conséquences qu'elle peut avoir pour le construction d'avions. La Préfecture a été saisie du dossier par les salariés.
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19/03/2009
Manifestation record au Havre
C'est, une fois n'est pas coutume, sous le soleil que les manifestants ont marché aujourd'hui.
Une manifestation record, les premiers manifestants foulant déjà le parterre de la mairie, alors que les derniers se trouvaient au niveau du rond-point. Syndicalistes, politiques, chômeurs, étudiants, enseignants, infirmières, salariés de Total, de Renault, du Casino Partouche, du Printemps... La liste des présents à l'appel à la grève générale rassemblant des individus de toutes les classes.
Un rassemblement qui s'est déployé dans le calme, scandant des slogans contre le gouvernement et le Président en particulier. Le bémol : lorsqu'un journaliste a souhaité entrer dans la mairie du Havre, réponse du vigile en voyant l'appareil photo : "Dégage".
Voici quelques-unes des images prises dans ce défilé impressionnant...
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18/03/2009
La CCI du Havre soutient le plan de la raffinerie Total
Gérard Roussel, Directeur de la raffinerie Total et Président de la Commission des risques industriels à la CCI du Havre, soutient le projet du groupe pétrolier.
Il rappelle que la France est de plus en plus consommatrice de gazole, ce qui exige une dépense de 700 millions d'euros pour l'aménagement de la raffinerie. Ces travaux réalisés, la capacité de raffinage passera de 16 à 12 millions de tonnes et la production de gazole progressera d'un demi-million de tonnes par an.
Selon ses calculs, "il n'y aura personne dehors. Tout le monde sera reclassé sur le site et il n'y aura aucun licenciement." Il affirme par ailleur qu'il y aura "la création de mille emplois chez nos fournisseurs pendant la durée du plan. Je suis d'ailleurs sidéré que personne ne prenne en compte l'ensemble de ces éléments."
Le Président de la CCI du Havre, Vianney de Chalus, soutient quant à lui que le plan de Total est "une très bonne nouvelle pour la région". "Il n'y aura pas de licenciements et les investissements vont générer au moins 3,45 millions d'heures de travail chez les sous-traitants, soit 200 emplois dès 2009, 800 en 2010 et 1000 en 2011".
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La raffinerie Total de Gonfreville-l'Orcher bloquée
Depuis ce matin à 05h00, l'accès à la raffinerie Total de Gonfreville l'Orcher est bloqué.
L'usine tourne au ralenti, les salariés ayant décidé à une large majorité de faire une action coup de poing aujourd'hui, à la veille de la grande grève du 19 mars.
Christian Vott, délégué CGT, explique que "cette grève de 24 heures avant le mouvement national de jeudi est destiné à se démarquer de façon significative pour faire entendre le désarroi des salariés de Total et de toute la région du Havre, durement touchée par les suppressions d'emplois".
Les grévistes dénoncent les 268 suppressions de postes prévues d'ici 2012 au Havre, sur les 555 annoncées la semaine dernière par la direction de Total. "Les salariés rejettent cette restructuration. Après la réunion du dernier conseil d'entreprise, rien n'a évolué. Les salariés veulent continuer leur lutte pour sauver les emplois, ajoute le délégué CGT. Quand Total fait 13,9 milliards de bénéfices en 2008 et qu'il décide la suppression de centaines d'emplois dans la région, c'est tout simplement inacceptable. C'est scandaleux".
Source. Photo : Salariés Total, grève du 19 janvier 2009.
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17/03/2009
L'artisanat en crise à la Chambre de Métiers de Seine-Maritime
La Chambre de Métiers et de l'Artisanat de Seine-Maritime est-elle mal gérée ?
C'est en tout cas ce que clame la liste Artisans de Notre Avenir, qui y siégeait depuis 2005. Cette liste, qui comprend une vingtaine de membres élus, vient de déposer sa démission. Le motif invoqué est grave : de "très nombreux dysfonctionnements constatés dans la gouvernance de la chambre depuis plus de deux ans. Nous refusons de cautionner une situation qui ne fait qu'empirer au détriment du service et de la représentativité dus aux artisans de notre département".
Cette décision fait suite à la demande de démission du bureau et de son président, qui avait été réclamée par la liste en novembre 2008. Didier Brard, Président de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat, regrette cette décision, en soulignant que "ce n'est pas en faisant la politique de la chaise vide qu'on fait avancer les choses". Il rappelle par ailleurs qu'il a proposé sa place suite à la demande de la liste Artisans de Notre Avenir, mais que personne n'en a voulu.
Le budget de fonctionnement ayant été voté en novembre dernier, la Chambre de Métiers et de l'Artisanat peut heureusement continuer son activité dans notre Département, sans que la démission d'une vingtaine d'élus n'ait une trop grave conséquence.
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16/03/2009
L'appel unitaire havrais pour la grève générale du 19 mars 2009
La CGT, la FSU, Solidaires, FO, la CFTC, l'UNSA, la CFE CGC, la CFDT, l'UNL, l'UNEF, la FIDL, le PRG, NPA, le PCF, le PS, le Parti de Gauche, les Verts, l'ASETHI, ATTAC, AC!, la CNL, ADEVA76, FCPE, la LDH, Vivats, ABAC, le Mouvement de la Paix et Sauvons la santé : tels sont les signataires de l'appel à la grève générale du 19 mars, au Havre.
Les cheminots se rassembleront dès 09h00 à la salle Duponchel du CER et rejoindront l'ensemble des manifestants à 09h30 devant Franklin. L'après-midi, un débat, "Les conditions de la reconduction" aura lieu à 16h00, à Franklin.
Lire le tract signé par les syndicats et partis politiques. Photo jevisauhavre.com, grève du 29 janvier 2009.
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14/03/2009
François Fillon à la rescousse de Total
Après Antoine Rufenacht, c'est au tour du Premier ministre de soutenir le plan de l'entreprise Total.
Total, qui a réalisé un excellent exercice en 2008, avec 14 Milliards d'euros de bénéfice, a annoncé cette semaine près de 400 suppressions de postes dans l'agglomération havraise, a fait réagir assez violemment l'ensemble de la classe politique. Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'emploi, était par exemple "scandalisé" par ce projet. Et peu de voix s'étaient élevées favorablement à ce plan, calamiteux au premier abord pour l'emploi. La surprise était venue du côté de la mairie du Havre, Antoine Rufenacht soutenant l'entreprise.
François Fillon va maintenant dans le même sens que le président de la CODAH (Communauté d'agglomération du Havre). Il juge que les mesures ont "été annoncées assez maladroitement, il faut le dire, par la direction de Total. Qu'est-ce que je constate ? Qu'il n'y a aucun licenciement, que Total va créer plus d'emplois qu'il n'en supprime en France, que Total va investir en 2009 en France". Total fait d'ailleurs parti des entreprises qui "assument pleinement leurs responsabilités sociales".
Il place le gouvernement en première ligne, soulignant que "le gouvernement sera très attentif à ce que ces engagements soient tenus" et explique le plan de destruction d'emploi, assurant qu'il est "normal qu'une entreprise s'adapte, qu'elle veuille produire moins d'essence parce qu'on a besoin de moins d'essence, plus de diesel parce qu'on a besoin de plus de diesel."
Photo : François Fillon avec Alfred Trassy-Paillogues, député-maire d'Yerville. Archive septembre 2006. Copyright Jevisauhavre.com.
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12/03/2009
Antoine Rufenacht trouve le projet de Total "porteur d'avenir"
Alors que des voix s'élèvent à droite comme à gauche pour manifester le mécontement face à la décision de Total de détruire près de 400 emplois dans l'agglomération havraise, Antoine Rufenacht, maire UMP du Havre et Président de la CODAH (Communauté d'agglomération du Havre) trouve "intéressant et porteur d'avenir un projet qui vise à moderniser les sites, renforcer l'outil et qui ne prévoit pas de licenciement".
Cette prise de position du Président régional de l'UMP va totalement à l'encontre du discours parisien du parti de droite. Dans son communiqué officiel, l'UMP soutient que "cette décision n’est pas acceptable en l’état de la part d'un groupe si fortement ancré dans l'économie française et qui dégage, année après année, de confortables profits".
La section havraise du Parti Socialiste dénonce de son côté "la logique financière du groupe Total qui s’ajoute à sa politique de précarité sanitaire (non reconnaissance des maladies de l’amiante dans la chimie comme à l’usine de Carling en Moselle) ou d’irresponsabilité environnementale (Erika, AZF…), ainsi que le double langage du gouvernement qui, par la voix du Secrétaire d’Etat à l’emploi, feint de s’émouvoir de la casse sociale orchestrée par Total, mais qui n’a pris aucune mesure à l’encontre des entreprises qui licencient alors qu’elles réalisent des profits et versent des dividendes à leurs actionnaires."
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