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18/09/2013

Primaires à gauche : la bataille au plus fort sur Internet

Primaire4.pngLes primaires des municipales havraises, qui verront leur apogée les 13 et 20 octobre, trouvent leur public sur les réseaux sociaux. JeVisAuHavre compte les points.

Trois candidats sont en compétition au Havre : Camille Galap, Armand Legay et Laurent Logiou. Deux d'entre eux mènent une campagne tambour battant, à la fois sur le terrain et sur la Toile, bénéficiant d'équipes importantes.

Retrouvez ci-après les actions mises en place par les candidats, classés par ordre alphabétique.

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21/02/2013

Le PRG favorable à un vote ouvert du candidat de Gauche aux Municipales

Yves Bertrand, Conseiller municipal du Havre et Délégué Régional du Parti Radical de Gauche (PRG) souhaite que l'ensemble des Havrais puissent désigner le candidat unique de la Gauche pour 2014 :

DSC00554 (Copier).JPG"La presse normande rend compte, dans son édition de ce jour (20/02/2013, ndlr), des propos tenus par Laurent Logiou, Président du groupe des élus Socialistes, Europe Ecologie les Verts, Radical de Gauche au Conseil municipal du Havre.

Artisan du changement de majorité municipale, entièrement acquis au rassemblement de toute la Gauche comme à l’expression de sa diversité, j’accueille très favorablement l’organisation de primaires citoyennes au Havre.

En effet, pour que les Havraises et les Havrais, eux-mêmes, décident du candidat, de la candidate, au poste de Maire du Havre, c’est le moyen le plus démocratique !

Naturellement, le moment venu, le PRG fera connaître le nom de son, ou sa candidate, qui participera à ce débat démocratique pour faire entendre notre opinion sur l’emploi, le logement (notamment celui des jeunes et des couples avec enfants) le commerce et l’artisanat, la vie associative culturelle et sportive, le respect de la laïcité, sans oublier l’attention aux problèmes du quotidien, les transports, la propreté, la proximité et la sécurité.

J’appelle donc les autres partis de la gauche politique et écologique à participer à cette dynamique, seule capable de donner une réelle légitimité à la tête de liste ainsi désignée.

Les primaires citoyennes créent les conditions du rassemblement et de la victoire de la Gauche, pour qu’enfin, les Havraise et les Havrais reprennent leur ville en main : avec les radicaux de Gauche, j’y participe dès aujourd’hui !"

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18/11/2012

Laurent Logiou répond aux attaques du député-maire-Président de la CODAH

Suite à l'intervention (manquée, il est vrai) à l'Assemblée Nationale d'Edouard Philippe, son principal adversaire, le chef de file socialiste Laurent Logiou, contre-attaque, la jugeant inadaptée au contexte.

312808159.jpgMercredi dernier, le maire du Havre a souhaité poser une question au Gouvernement particulièrement acérée, sur le projet de Loi interdisant le cumul des mandats (voir article ici). La réponse se veut, elle aussi, cinglante. Nous la rapportons dans son intégralité ci-après.

"Plus qu’une question manquée, une question qui fait flop et en dit long sur les intérêts politiques de M. Philippe !

Mardi après-midi à l’Assemblée nationale, Manuel Valls a provoqué le départ des députés UMP de l’hémicycle. Claude Bartolone, président de l’Assemblée, a aussitôt décidé d’une interruption de séance. Cet événement, dont les députés de droite sont familiers, est intervenu durant le passage des questions aux gouvernements et a privé Edouard Philippe, député de la 7ème circonscription de Seine-Maritime, de sa première question orale au gouvernement, son passage étant prévu quelques minutes plus tard.

Mais de quel sujet Monsieur Philippe voulait-il parler ? Des braquages à répétition qui ont lieu au Havre depuis plusieurs semaines ? De l’emploi et de la possible délocalisation d’une partie de la CMA-CGM vers Marseille ? Du taux de pauvreté particulièrement important au Havre ? Rien de tout cela. Monsieur Philippe voulait tout bonnement interpeller le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault sur le rapport Jospin, et plus spécifiquement sur la partie abordant le cumul des mandats !

En cette période de crise qui touche durement tous les français, la première inquiétude de Monsieur Philippe n’est pas de défendre ses administrés mais simplement de savoir si il pourra conserver l’ensemble de ses mandats ! Il est vrai qu’en tant que député, maire, et président d’agglomération – ces deux derniers mandats ayant été obtenus par désignation et non par vote – Monsieur Philippe sera naturellement touché par la loi sur le non-cumul des mandats qui sera effective dès 2014 et devra donc laisser à quelqu’un d’autre soit son mandat de maire soit son mandat de député. Par ailleurs, à la lecture de son intervention, il semble bien sûr de lui pour penser qu’il sera encore concerné par cette règle en 2014 !

Enfin, il est regrettable de constater qu’en son temps Antoine Rufenatch, député lors de son élection à la mairie en 1995, avait su faire preuve de modernisme en renonçant à son siège à l’Assemblée nationale pour se consacrer à son mandat municipal, tandis que près de 20 ans plus tard, Edouard Philippe, et ce malgré son jeune âge, fait preuve d’un comportement tout à fait rétrograde en s’accrochant mordicus à ses multiples mandats…"

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07/05/2012

Politique : Après la Présidentielles, les Législatives

La page encore fraîche de la victoire de François Hollande laisse place dès ce matin à la campagne des Législatives.

DSC00668 (Copier).JPGL'ancien maire du Havre Antoine Rufenacht a indiqué hier que la victoire du candidat socialiste était d'abord dùe à "l'anti-Sarkozysme". A cela s'ajoute selon lui une mauvaise stratégie, n'ayant pas compris le message des électeurs du FN : "Il n'a pas convaincu les gens qui ont voté Marine Le Pen au premier tour, parce qu'ils ont des idées proches du Front National" "et il n'a pas attiré les électeurs qui ont voté Front National par rejet de la vie publique". Cela à quoi il faut ajouter, toujours selon Monsieur Rufenacht, le début trop tardif de sa campagne.

Du côté socialiste, si l'on reconnaît volontier que l'anti-Sarkozysme a en effet "participé à faire gagner François Hollande", on veut croire surtout que "son programme a reçu un vote d'adhésion fort." Ce que devront démontrer les Législatives, dont la campagne commence aujourd'hui.

Quelles perspectives pour les Législatives au Havre ?

Si la 8ème circonscription est déjà à Gauche, il n'en est rien dans la 7ème. Cette dernière était en effet détenue par Jean-Yves Besselat et auparavant encore par Antoine Rufenacht. Et c'est Edouard Philippe, l'actuel maire du Havre, qui s'y présente cette année, secondé par le maire d'Octeville-sur-Mer, où Nicolas Sarkozy a fait 59,74% des voix.

Dans la 7ème circonscription donc, où les deux têtes de listes UMP et PS sont respectivement Edouard Philippe et Laurent Logiou, voici les résultats à l'issue du second tour de la Présidentielle : François Hollande 51,71% - Nicolas Sarkozy 48,28%. Le combat s'annonce donc difficile pour la Droite, qui espère conserver là son dernier bastion de l'agglomération. D'autant que le premier tour de la Présidentielle a démontré qu'une triangulaire UMP - PS - FN y est possible...

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23/03/2012

Laurent Fabius au Havre, pour 100 jours de Présidence

Le député de Seine-Maritime a présenté, au-delà d'un simple programme, la manière que devra utiliser François Hollande pour diriger, s'il est élu.

DSC00370.JPGAprès un passage à Sciences-Po au Havre pour parler de la place de la France dans l'Europe et dans le monde, Laurent Fabius s'est rendu hier soir dans une salle communale pour parler du projet présidentiel socialiste.

Aux côtés des candidats aux législatives, Laurent Logiou, Nada Afiouni, Catherine Troallic et Matthieu Brasse, l'ancien Premier ministre a tenté le jeu de la vérité, devant un public de 200 Havrais et Havraises. "Sans que la Presse locale n'en ait parlé, alors que l'information de l'annulation au même moment d'une réunion UMP a quant à elle été relayée", indique Matthieu Brasse, Secrétaire de section du Parti Socialiste.

C'est donc d'abord à un véritable cours magistral, la Salle Cassin devenant l'espace de 2 heures uneDSC00377.JPG sorte d'amphithéâtre, que Laurent Fabius a donné. Car son sujet, il le maîtrise parfaitement et tient à l'exprimer, même si la technicité rend parfois difficile le contenu pour l'assistance. "A la demande de Martine Aubry", rappelle-t-il, il a été chargé de "travailler sur le projet socialiste". Cela a été "réalisé avec des responsables socialistes et des experts."

Le quinquennat voulu par la Gauche se décompose donc en "3 périodes : de mai 2012 au 15 juin 2012, soit aux Législatives. Une période sans Assemblée Nationale, qui vise à constituer le gouvernement et à préparer le travail. Une seconde, qui va de la constitution de l'Assemblée Nationale à juin 2013 et une troisième de juin 2013 à la fin du quinquennat." Un programme qui "n'est pas figé, mais défini ; il arrivera en effet un certain nombre d'événements que l'on ignore d'ici-là". L'ancien Premier ministre a ainsi expliqué les mesures qui attendent les Français, de la composition de gouvernement au prix du gaz et de l'électricité, de l'augmentation du SMIC à la dette de l'Etat, du G20 à la Loi de finance rectificative, de l'état de l'Union Européenne à l'éducation, etc. Un discours très technique, donc.

Une première pour le PS

DSC00384.JPG"Ce travail n'a jamais été effectué avant : en 1981 nous n'avions aucune expérience de l'Etat. En 1988, François Mitterand étant le président sortant, cela n'avait pas été fait." Et par la suite non plus... Jusqu'à aujourd'hui. "Nous avons pris le temps de réfléchir au contenu précis des mesures et à la méthode de gouverner. L'objectif est que les personnes qui seront chargées de diriger le pays aient les dossiers prêts sur tous les sujets." En effet, estime Laurent Fabius, "Les personnes qui vont voter pour le changement veulent que le changement soit préparé et appliqué."

Les attaques contre Nicolas Sarkozy

Matthieu Brasse a donné le ton : "Je vous invite également à lire le programme de la Droite. D'ailleurs, si vous le trouvez, envoyez-nous le, ça sera une première, puisqu'ils n'en ont pas". Et Laurent Fabius a poursuivi à de multiples reprises : "Déontologie et Sarkozy, ça rime mais ça ne rime pas vraiment", ou "François Hollande va baisser son traitement et celui des ministres de 30%, à contrario de l'ancien président, qui s'est octroyé une modeste augmentation de 172%." Il soutient par ailleurs qu'à la demande de Nicolas Sarkozy "il y a aujourd'hui toute une série d'entreprises qui retiennent les licenciements et qui les appliqueront après les élections." Quant au Conseiller territorial, qui doit remplacer Conseiller général et Conseiller régional, il le nomme l'"homo-sarkozykus" et annonce sa disparition.

Il soupçonne également le président de "maux" à découvrir : "quand on fera le bilan des années Sarkozy, on verra des choses qu'on ne voit pas encore". Et ses bras droits ont également le droit à leurs pics : "Madame Alliot-Marie et Alain Juppé on serré des mains, se sont faits inviter par des hommes comme Kadhafi ou Bachar El Assad". Sur la politique étrangère justement, il note que "des chefs de gouvernement" parlent de Nicolas Sarkozy avec cette formule : "Il est énergique, mais on ne peut pas compter sur lui".

Des questions/réponses pour le jeu de la véritéDSC00374.JPG

Au terme de son allocution, Laurent Fabius s'est livré au jeu des questions/réponses. Infirmier libéral, retraité, père d'un garçon autiste, femme en emploi à temps partiel ont ainsi pu poser des questions sur leur situation propre. Auxquelles l'invité a répondu en détails.

La question la plus délicate et peut-être la plus attendue dans ce jeu aura été politique. "Je voudrais parler de tous ceux qui ont été mis en examen mais qui gouvernent, comme Monsieur Juppé. Monsieur Hollande fera-t-il comme Monsieur Sarkozy en plaçant ses petits copains, même condamnés par la Justice ?" La réponse de Laurent Fabius : "D'abord, si Sarkozy est libre, c'est-à-dire qu'il n'est plus président, il est inéligible. (...) Il ment comme il respire. François Hollande appliquera un programme clair : les élus qui ont été condamnés seront inéligibles pendant 10 ans. C'est d'autant plus méritoire que ça peut concerner aussi certains socialistes." Une réponse qui s'est soldée par des applaudissement nourris.

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14/01/2012

Rencontre avec Laurent Logiou, pour Le Havre, terre d'avenir...

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Ce mois de janvier, Laurent Logiou va présenter en deux dates son abécédaire politique.

Vice-président du Conseil régional de Haute-Normandie, conseiller municipal du Havre et candidat cette année à l'élection législative dans la 7ème Circonscription, Laurent Logiou est l'auteur de Le Havre, terre d'avenir... Livre dans lequel il partage ses réflexions sur de nombreux sujets de société et ses ambitions pour sa ville.

Il participera à une rencontre et dédicacera son ouvrage samedi 21 janvier 2012 de 16h à 18h à la librairie Les Yeux d'Elsa, 115 cours de la République au Havre.

D’autres séances de dédicaces sont prévues et notamment sur son stand au marché Thiers mercredi 18 janvier 2012 de 08h30 à 12h30 et au marché de l'université (champ de foire) le samedi 21 janvier de 08h30 à 12h00.

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06/10/2011

Elargissement de la Codah : Laurent Logiou fustige le "manque de concertation"

Laurent Logiou, vice-Président du Conseil Régional, conseiller municipal du Havre et membre de la Commission Départementale de Coopération Intercommunale (CDCI), dénonce la méthode.

002.jpg"J’ai dès la 1ere réunion dénoncé le manque de concertation et de transparence qui a, dès le départ, présidé à l’élaboration du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI). Aujourd’hui on constate que ce sentiment est largement partagé puisqu’une très forte majorité de communes et d’intercommunalités qui se sont prononcées contre les projets de regroupements proposés par le gouvernement par l’intermédiaire de Monsieur le Préfet.

Nous avons proposé lundi aux membres de la CDCI de rejeter globalement le projet de schéma contre lequel les élus locaux se sont exprimés. Cette proposition n’a pu être adoptée, la Droite y ayant fait obstacle. Cette dernière a en revanche accepté de rejeter 4 des 5 projets de fusions envisagés, en conditionnant cette acceptation au maintien des regroupements initialement proposés entre la CODAH et les communautés de communes de Criquetot l’Esneval et Saint-Romain de Colbosc. C’est un aveu d’échec une fois de plus des décisions du gouvernement et de la droite locale.

Par contre le traitement de faveur réservé à la seule agglomération du Département dont la ville002.jpg centre est encore dirigée par l’UMP est choquant au plan démocratique. Cet état de fait constitue  une grave atteinte au principe d’égalité entre les territoires et les habitants. Le président de la CODAH semble aujourd’hui s’affranchir des avis négatifs des communes de la communauté de communes de Saint Romain, grâce au coup de crayon de la main droite du Préfet et à la bénédiction des membres de la CDCI désignés par l’UMP avec à leur tête le président de l’association des maires du département (ADM 76) par ailleurs conseiller général du canton de Saint romain qui s’était engagé à respecter le mandat que son Conseil d’administration,  à l’unanimité, lui avait confié, à savoir faire entendre et défendre devant la CDCI la nécessité de respecter les positions des communes concernées par le projet de schéma. Le  territoire de Saint-Romain de Colbosc,  se verra imposer son destin sur la base d’une décision préfectorale arbitraire, cautionnée par les seuls représentants de droite de la CDCI.

La bonne solution était d’engager, une négociation plus large avec les élus de Caux vallée de Seine, du Pays des Hautes Falaises, pour créer une nouvelle gouvernance pour la création d’un Grand Havre, pouvant être l’interlocuteur crédible de Rouen et de la CREA. Une fois de plus on est passé à côté de l’essentiel, l’intérêt des habitants de l’estuaire.

Nous ne pouvons plus rien espérer de positif pour notre territoire ni de l’actuel gouvernement et de son représentant le Préfet de Région, ni de la CDCI, ni de l’ADM 76, ni du président de la CODAH. La seule solution est de mettre un terme rapide lors des prochaines élections présidentielles à cette politique dangereuse pour nos territoires en changeant de majorité comme cela vient de se produire au Sénat."

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26/09/2011

Politique - Martine Aubry, candidate socialiste, au Havre

L'Armada qui accompagnait Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, a suivi au pas de charge la Secrétaire nationale du parti, venue parler de l'industrie française à Sandouville.

martine-aubry.jpgAprès Caen ce matin, Martine Aubry est venu à Sandouville cet après-midi, pour une heure d'entretiens avec les responsables CGT de l'usine Renault. Elle a poursuivi ensuite sa route dans la campagne normande, en direction de Canteleu, où elle sera en meeting ce soir.

Aux côtés de la candidate, les élus locaux et régionaux étaient en nombre pour la soutenir : Laurent Logiou et Catherine Troallic pour les élus à la Ville du Havre, Didier Marie pour le Département de Seine-Maritime, Guillaume Bachelay pour la Région, Estelle Grelier pour l'Europe, Laurent Fabius... Matthieu Brasse, Secrétaire de section socialiste accompagnant comme il se doit la délégation. Une délégation qui n'aura pas obtenu l'autorisation d'entrer sur le site de l'usine, mais qui a été reçue par la délégation CGT, qui avait de nombreuses requêtes à formuler.martine-aubry-tous.jpg

D'entrée de jeu, le ton est clair pour les salariés de l'usine Renault : "On veut des engagements, pas des promesses". "Déçus par les mensonges de Sarko et Ghosn", qui "ont promis il y a trois ans que l'utilitaire viendrait combler le haut de gamme", ils souhaitent connaître leur avenir dans Renault, à Sandouville : "Notre vie est là, notre famille est là", martèlent-ils. Cela se traduit par un projet industriel, que la CGT travaille depuis trois ans, afin de faire des propositions pour l'avenir de l'usine et qu'ils ont remis à Martine Aubry.

La candidate s'engage donc : d'abord sur la pérennité du site, ensuite sur une modification des conditions de travail à Renault, enfin par le retour à 60 ans de la retraite pour tous.

martine-aubry-fabius.jpgElle indique ainsi qu'en "Allemagne, les salaires restent supérieurs à ceux de la France dans l'industrie. Il y a un véritable programme de formation dans les entreprises et quand une entreprise doit utiliser le chômage partiel les salariés sont formés ces jours-là. C'est ça, l'Allemagne, c'est pas ce qu'en dit Sarkozy." De même, elle note que "le Japon s'implante en France avec Toyota, alors que Renault délocalise." Une situation incohérente pour la Secrétaire du Parti Socialiste.

Le porte-parole de la CGT souligne de son côté que "Renault crée des véhicules recyclables à 95%, mais personne ne recycle" en France. La Maire de Lille indique qu'une entreprise américaine est d'ailleursmartine-aubry-cgt.jpg sur le point de s'établir à Valenciennes, pour réaliser de la déconstruction. Un domaine "très très créateur d'emploi". Sur Le Havre, l'ancien Maire, Antoine Rufenacht, se serait en son temps opposé à la construction d'un atelier de déconstruction, qu'il nommait selon le syndicat "casse à ciel ouvert".

Martine Aubry s'est ensuite exprimée sur les thèmes nationaux, dont la victoire de la Gauche aux élections sénatoriales d'hier. Elle soutient ainsi Jean-Pierre Bel à la présidence du Sénat, ce que Laurent Fabius juge "raisonnable". Elle rappelle par ailleurs que les socialistes élus au Sénat hier doivent démissionner de leurs autres postes, ayant chacun signé le non-cumul des mandats, l'un de ses chevaux de bataille pour 2012.

Texte et photos Alexandre Cauchois.

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29/09/2010

Le Parti Socialiste havrais au secours des Collectivités territoriales

Au lendemain du vote à l'Assemblée Nationale, le Parti Socialiste du Havre s'indigne d'une loi qu'elle juge "dangereuse".

DSC02158.JPGLe dossier aurait pu passer inaperçu, entre la réforme des retraites et la loi sur l'immigration. C'est en tout cas, pour Laurent Logiou, l'objectif du Gouvernement.

Selon Matthieu Brasse, la réforme, qui doit encore être votée au Sénat, pose plusieurs problèmes. D'abord, les Conseillers Territoriaux élus en 2014 remplaceront les Conseillers Généraux (élus aux Cantonales, siégeant au Département) et les Conseillers Régionaux (élus aux Régionales). Si cela semble permettre des économies, cela "éloignera les élus du terrain" : ils seront surchargés de travail et deviendront des bureaucrates sans contact avec les citoyens. Pire, "cela coûtera plus cher" : si les élus actuels ont une activité professionnelle qui les font vivre, cela sera impossible ; le poste deviendra "purement politique", avec un salaire lié à une activité à temps plein. Deuxième effet de la réforme : la perte de liberté des élus. "Les missions sont définies par la Loi et limitées". Pour finir, "Il y aura la limitation des financements croisés. Les projets ne pourront plus être financés à plus de 30%."

Ce qui signifie concrètement, ajoute le Secrétaire de Section du Parti Socialiste, qu'il y aura "moins de subventions aux associations sportives, culturelles, moins d'argent également pour les bailleurs sociaux. Ce sera aussi la mise en cause de projets communaux. Un coup de massue aux citoyens."

Afin d'expliquer leurs inquiétudes, Laurent Logiou cite la SNSM du Havre, qui vient d'acquérir une vedette d'un coût de 860 000 euros. "Du matériel de professionnels pour les sauveteurs. Sans les subventions du Département et de la Région, les cotisations des adhérents n'auraient pas suffi. Avec la nouvelle Loi, cet achat indispensable devient impossible. C'est pareil avec le Grand Stade, financé à hauteur de 10 millions par le Département et de 20 millions par la Région." Il ajoute que les problèmes de finance seront connus également pour les hôpitaux par exemple et par extension "à tous les particuliers."

Gérard Heuzé souligne que cette Loi "n'est pas une affaire d'élus. C'est une affaire qui nous concerte tous dans tous les domaines." Ainsi, les logements sociaux eux-aussi seraient concernés. "L'Etat se désengage ; le Département et la Région ne pourront plus cofinancer les projets. Il faudrait, pour continuer d'en construire, augmenter les loyers, mais l'Etat le limite également."

Par contre, ajoute Catherine Troallic, "l'Etat continuera les financements croisés. Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais !"

Dernière conséquence de la réforme, relevée par Najwa El Aïté : "la casse de la Parité." Pour elle, "le scrutin uninominal majoritaire à deux tours fera disparaître la parité hommes - femmes."

En Haute-Normandie, les Départements de Seine-Maritime et de l'Eure et la Région coopèrent déjà, par exemple pour les demandes de subventions. L'objectif rejoint celui que l'Etat affiche avec la réforme des collectivités territoriales : une baisse des coûts.

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