15/05/2013
Jeudi 16 mai 2013, Journée Départementale de la Réussite Educative
Demain se tiendra en présence de Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime et de Claudine Schmidt-Lainé, Recteur de l’Académie de Rouen, la Journée Départementale de la Réussite Educative.
Le CRED 76, un dispositif unique en France
En phase avec l’objectif du Gouvernement de favoriser la mise en place de politiques de réussite éducative dans les territoires, le Département a souhaité faire un point d’étape sur le Contrat de Réussite Educative – CRED 76, mis en œuvre en Seine-Maritime depuis 2005.
Destinée aux principaux de collèges et aux enseignants, la Journée Départementale de la Réussite Educative aura 3 objectifs :
- Interroger les itinéraires éducatifs mis en œuvre en Seine-Maritime, en écho aux travaux du Conseil National de la Réussite Educative, avec des chercheurs et enseignants porteurs de projets innovants en France et ailleurs, et avec des témoignages d’élèves ;
- Proposer leur mise en perspective dans le cadre des réflexions nationales par des tables-rondes associant des personnalités de premier plan ;
- Offrir un cadre d’échange entre enseignants et opérateurs de l’action éducative (structures culturelles, environnementales et citoyennes) au sein du Salon des itinéraires éducatifs, pour la préparation de l’année scolaire 2013-2014.
A cette occasion, l’édition 2013-2014 du Guide des itinéraires éducatifs pour les collégiens sera dévoilée. Il sera disponible sur www.seinemaritime.net et proposera plus de 250 parcours éducatifs « clés en mains », construits avec des acteurs de notre territoire, structures culturelles et éducatives, associations d'éducation populaire, associations jeunesse et environnementales, etc.
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23/11/2011
Faire travailler 7 heures par semaine les bénéficiaires du RSA ? Pour le département, c'est "non !"
Nicolas Sarkozy a annoncé la mise en place d'ici à la fin de l'année d'une expérimentation concernant le Revenu de Solidarité Active (RSA) dans dix départements. Les bénéficiaires de cette aide auront pour obligation d'effectuer 7 heures de travail par semaine. Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime souhaite réagir.
« La Seine-Maritime n’est pas candidate à l’expérimentation lancée par N.Sarkozy qui n’a pour objectif que de monter à nouveau les Français les uns contre les autres.
En mai dernier, Laurent Wauquiez, au nom de son club « droite sociale » avait prôné de plafonner le RSA et de soumettre les bénéficiaires à 5h par semaine de service social pour lutter contre l’assistanat. Devant la dénonciation, dans son propre camp des chiffres erronés, cités en appui de ses mesures et devant le tollé soulevé dans l’opinion publique, il avait fait marche arrière. En août, c’était au tour du porte parole de l’UMP. La campagne de communication contre les pauvres était lancée.
En juin dernier, un rapport d’information parlementaire, prétexte du déplacement du Président de la République à Bordeaux, disait pouvoir évaluer à 20 milliards d’euros la fraude sociale, en France. Mais Mme Pécresse, appelée en renfort pour crédibiliser ces extrapolations, n’a pu qu’avouer son incapacité à confirmer ce chiffre. Peu importe la réalité des chiffres et les faits, le Président de la République, candidat à sa réélection est en campagne.
Rappelons quand même la réalité : 2 millions d’allocataires du RSA en juin 2011, qui ne gagnent en moyenne que 400€ par mois. Un taux de fraude du RSA constaté de 3,1%, soit un taux de RSA versé à bon escient de 96,9%. Cette fraude n’est pas détectée au hasard, au petit bonheur la chance, elle n’est pas le haut de l’iceberg, comme on souhaiterait nous le faire croire. Elle est l’iceberg, le fruit de plus de 62 millions d’opérations de contrôle sur place et sur pièces, qui permettent de récupérer l’ensemble des sommes « fraudées ». La fraude existe, il ne faut pas le nier. Mais elle est combattue avec efficacité et on n’a pas attendu les déclarations de M.Sarkozy pour faire des contrôles mais il faut le redire : elle est anecdotique. La fraude constatée est au maximum, toutes prestations confondues, de 1,36% du montant total des prestations versées. L’idée selon laquelle, la collectivité laisserait la fraude se généraliser est fausse. L’idée selon laquelle les bénéficiaires du RSA seraient majoritairement des tricheurs et des voleurs est fausse.
La fausse bonne idée selon laquelle il faudrait faire travailler gratuitement les bénéficiaires du RSA pour permettre aux bénéficiaires du smic de se sentir, en comparaison, plus riches est inadmissible et détestable. La dette publique de la France est de 1 693 milliards d’euros, le candidat Sarkozy, ne sauvera pas le pays avec des boîtes d’allumettes. Le pays attend des mesures pour remettre en marche le mécano économique, pour redynamiser le marché du travail et donner à chacun une chance de trouver un emploi (rémunéré). »
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27/09/2011
Les anti-EPR invités au débat sur le nucléaire en Seine-Maritime
La Commission Locale d'Information auprès des centrales Nucléaires de Paluel et de Penly (CLIN) accueille en son sein l'association "Stop EPR, ni à Penly, ni ailleurs".
La CLIN, animée par le Département et présidée par Serge Boulanger, exerce une mission de suivi, d’information et de concertation en matière de sûreté nucléaire, de radioprotection et d’impact des activités nucléaires sur les personnes et l’environnement.
Alors que le Gouvernement semble envisager le lancement rapide de l’enquête publique relative à la demande d’autorisation de création du projet EPR Penly 3, Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime rappelle qu’il signera l’arrêté élargissant les compétences de la CLIN à l’EPR prochainement.
Dans le souci de permettre un débat contradictoire serein, et comme il s’y était engagé dès janvier dernier, il a aussi proposé à l’association "Stop EPR, ni à Penly, ni ailleurs" de siéger au sein de la CLIN. La composition de la commission reflète en effet l’ensemble des forces vives, élus locaux, associations environnementales, syndicats et personnalités qualifiées.
« Le Département est particulièrement attentif au développement des capacités d’analyse et d’information sur la question nucléaire, précise Didier Marie. L’enjeu de la transparence est d’autant plus fort aujourd’hui qu’EDF présente l’évaluation complémentaire de sûreté de ces centrales, audit demandé suite à la catastrophe de Fukushima. Nous resterons attentifs quant à la qualité de l’information diffusée au grand public suite aux conclusions de l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Les débats de la CLIN devront permettre d’éclairer les réflexions de celles et eux qui souhaiteront s’exprimer dans le cadre de l’enquête publique. Je rappelle par ailleurs mon attachement au développement de la filière des énergies renouvelables en Seine-Maritime. Le tissu industriel local, et notamment de nombreuses PME, ainsi que les collectivités locales sont fortement mobilisés sur l’ensemble de ces questions essentielles pour l’avenir de notre territoire» a indiqué le Président du Département de Seine-Maritime.
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26/09/2011
Politique - Martine Aubry, candidate socialiste, au Havre
L'Armada qui accompagnait Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, a suivi au pas de charge la Secrétaire nationale du parti, venue parler de l'industrie française à Sandouville.
Après Caen ce matin, Martine Aubry est venu à Sandouville cet après-midi, pour une heure d'entretiens avec les responsables CGT de l'usine Renault. Elle a poursuivi ensuite sa route dans la campagne normande, en direction de Canteleu, où elle sera en meeting ce soir.
Aux côtés de la candidate, les élus locaux et régionaux étaient en nombre pour la soutenir : Laurent Logiou et Catherine Troallic pour les élus à la Ville du Havre, Didier Marie pour le Département de Seine-Maritime, Guillaume Bachelay pour la Région, Estelle Grelier pour l'Europe, Laurent Fabius... Matthieu Brasse, Secrétaire de section socialiste accompagnant comme il se doit la délégation. Une délégation qui n'aura pas obtenu l'autorisation d'entrer sur le site de l'usine, mais qui a été reçue par la délégation CGT, qui avait de nombreuses requêtes à formuler.
D'entrée de jeu, le ton est clair pour les salariés de l'usine Renault : "On veut des engagements, pas des promesses". "Déçus par les mensonges de Sarko et Ghosn", qui "ont promis il y a trois ans que l'utilitaire viendrait combler le haut de gamme", ils souhaitent connaître leur avenir dans Renault, à Sandouville : "Notre vie est là, notre famille est là", martèlent-ils. Cela se traduit par un projet industriel, que la CGT travaille depuis trois ans, afin de faire des propositions pour l'avenir de l'usine et qu'ils ont remis à Martine Aubry.
La candidate s'engage donc : d'abord sur la pérennité du site, ensuite sur une modification des conditions de travail à Renault, enfin par le retour à 60 ans de la retraite pour tous.
Elle indique ainsi qu'en "Allemagne, les salaires restent supérieurs à ceux de la France dans l'industrie. Il y a un véritable programme de formation dans les entreprises et quand une entreprise doit utiliser le chômage partiel les salariés sont formés ces jours-là. C'est ça, l'Allemagne, c'est pas ce qu'en dit Sarkozy." De même, elle note que "le Japon s'implante en France avec Toyota, alors que Renault délocalise." Une situation incohérente pour la Secrétaire du Parti Socialiste.
Le porte-parole de la CGT souligne de son côté que "Renault crée des véhicules recyclables à 95%, mais personne ne recycle" en France. La Maire de Lille indique qu'une entreprise américaine est d'ailleurs sur le point de s'établir à Valenciennes, pour réaliser de la déconstruction. Un domaine "très très créateur d'emploi". Sur Le Havre, l'ancien Maire, Antoine Rufenacht, se serait en son temps opposé à la construction d'un atelier de déconstruction, qu'il nommait selon le syndicat "casse à ciel ouvert".
Martine Aubry s'est ensuite exprimée sur les thèmes nationaux, dont la victoire de la Gauche aux élections sénatoriales d'hier. Elle soutient ainsi Jean-Pierre Bel à la présidence du Sénat, ce que Laurent Fabius juge "raisonnable". Elle rappelle par ailleurs que les socialistes élus au Sénat hier doivent démissionner de leurs autres postes, ayant chacun signé le non-cumul des mandats, l'un de ses chevaux de bataille pour 2012.
Texte et photos Alexandre Cauchois.
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23/09/2011
Les "emprunts toxiques" mettent-ils en danger la Seine-Maritime ?
Libération a publié le 21 septembre un fichier dit des "emprunts toxiques" Dexia, où figure le Département de Seine-Maritime, mais également plusieurs communes dont Le Havre.
Ce sont quelques 5 500 collectivités qui seraient concernées par les emprunts toxiques de la banque Dexion Crédit Local (DCL). Le Département de Seine-Maritime a dores et déjà démenti être concerné, indiquant que Dexia détient aujourd'hui deux encours : le premier, d'un montant de près de 220 millions d'euros, sous forme d'emprunt classique et le second, de plus de 130 millions d'euros, sous forme d'emprunts revolving. Aucun emprunt ne serait "toxique".
Le Havre, Harfleur et Montivilliers auraient, selon cette même information, souscrit des emprunts "toxiques". La palme de la toxicité serait attribuable, dans le département, à Notre Dame de Gravenchon, où le surcoût représenterait, selon cette même source, plus de 57% du montant de l'emprunt.
A retrouver en ligne : Le point de Libération sur l'article original...
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21/09/2011
Hausse du prix des transports scolaires : le PCF seinomarin attaque également
Le Parti Communiste Français s'en prend au Président du Département de Seine-Maritime, suite à l'augmentation du prix des transports scolaires.
Dans une lettre ouverte à Didier Marie, le PCF soutient que "Lors de la séance du 28 juin du conseil général, [les élus PS ont] décidé unilatéralement d’augmenter les tarifs des transports scolaires de 100 à 430%, en invoquant son coût (46 M. d’euros) et les difficultés budgétaires que rencontre le département face au désengagement réel et incontesté de l’Etat. Ces augmentations sont disproportionnées et injustifiées, elles pénalisent directement les familles notamment les plus modestes et les plus fragiles."
Une position ferme, bien que le parti, ainsi que l'indique le NPA (voir article), siège aux côtés du PS et n'ait pas voté contre cette décision départementale.
Les communistes poursuivent en indiquant que "d’autres choix sont possibles, c’est une question de volonté politique ! Nous, parents d’élèves, ne sommes pas responsables de l’étranglement financier des collectivités territoriales, il serait trop facile de faire subir aux familles, les conséquences désastreuses de la politique menée par le gouvernement en matière fiscale. Ce gouvernement mène une politique dévastatrice en matière d’éducation, il supprime des classes, ferme nos écoles, nos collèges et nous oblige à envoyer nos enfants à des kilomètres de leur lieu de résidence, notamment en milieu rural et semi-urbain, de ce fait, ces augmentations de tarifs pénalisent davantage les familles."
Pour conclure, le parti demande "de renoncer à ces augmentations et de réunir tous les acteurs du Conseil Départemental de l’Education Nationale (élus, parents, enseignants, associations complémentaires, ...) pour évoquer ensemble les solutions alternatives, comme nous l’avons fait, pour la carte scolaire afin d’éviter de grever à nouveau le pouvoir d’achat des familles de Seine Maritime."
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Le NPA dénonce la hausse des tarifs des transports scolaires
Le Nouveau Parti Anticapitaliste fustige une "hausse de 430%" des transports scolaires pour les collégiens en Seine-Maritime.
Pour le parti, si le PS ont raison de dénoncer le désengagement de l'Etat, cela ne suffit pas à justifier la hausse. "Nous pensons pour notre part que le PS montre là la réalité de sa politique : de la même façon que tous les gouvernements européens qu'ils soient de gauche ou de droite ont adopté des plans d'austérité qui font payer la crise du capitalisme aux peuples et aux salariés, le conseil général a voté une mesure qui frappe directement les familles modestes."
Le Parti Communiste, ni pour ni contre l'augmentation : "Si les élus du PCF ont dénoncé cette mesure et d'autres, ils se sont abstenus au moment du vote du plan de rigueur en juin ! Et oui... quand on est dans la majorité départementale, qu'on accepte des responsabilités de gestion avec le PS, on s'engage à être solidaire avec le PS, à voter le budget et les mesures d'austérité ! Alors que les militants de gauche, dont ceux du PCF nous n'en doutons pas, combattent ces mêmes mesures."
Devant cette absence d'opinion tranchée à la gauche de la gauche, le NPA explique qu'ils ne souhaitent pas gérer aux côtés du PS : "nous refusons de voter, ou de cautionner par l'abstention, des mesures que nous combattons au quotidien."
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06/09/2011
Les élus UMP boycottent le Département de Seine-Maritime
Pascal Martin, Président du Groupe Alternance 76 et Denis Merville, Président de l'Association Départementale des Maires de Seine-Maritime, s'insurgent contre la politique budgétaire du Département.
Le ton est donné par l'opposition départementale : "Après avoir rejeté le plan de rigueur départemental parce qu’injuste et brutal, dans lequel figurait notamment l’augmentation démesurée de 430% des tarifs des transports scolaires, les Conseillers généraux d’opposition Alternance 76 ont été très sollicités par les familles frappées de plein fouet et par les maires et présidents de structures intercommunales qui ont exprimé leur incompréhension et leur inquiétude sur l’application d’une telle hausse."
La bataille au sujet du budget du Conseil Général ne date pas d'hier ; il était déjà au coeur des débats lors des dernières élections cantonales et Pascal Martin et Denis Merville avaient proposé le 2 août dernier un entretien avec le Président du Conseil Général pour clarifier les choses. Sans succès. Ils estiment donc que Didier Marie fait preuve de "mépris à l’égard des élus locaux".
Afin d’exprimer leur réprobation et leur désaccord à la hausse jugée excessive des tarifs de transport scolaires imposés à la veille des vacances par la majorité du département, les Conseillers généraux d’Alternance 76 ne participeront pas à ce qu'ils appellent "la grand messe", organisée le 10 septembre 2011 au Zénith de Rouen. Ils invitent également les élus locaux "à boycotter cette manifestation pour marquer leur opposition à ces mesures injustes."
Pascal Martin indique en effet que "Au moment où le président socialiste du Conseil Général impose des coupes sombres aux familles, aux associations, aux organismes sociaux et aux communes, il est indécent d’organiser une telle manifestation, à des fins purement politiques en pleine campagne des primaires socialistes. Cette manifestation couteuse est une véritable provocation faite aux familles percutées par la hausse inconsidérée des tarifs des transports scolaires."
Dans son communiqué de Presse, il ajoute : "Alors que le Conseil Général n’a plus de moyens financiers et cumule une dette de plus d’un milliard d’euros, le Président socialiste du département trompe les milliers d’élus locaux qu’il a invité à imaginer la Seine-Maritime en 2020."
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Rencontre entre Didier Marie et Antoine Rufenacht : les attentes du Département
Didier Marie, Président du Conseil Général de Seine-Maritime, a rencontré vendredi dernier Antoine Rufenacht, Commissaire général pour le développement de la Vallée de la Seine. L'occasion de mettre à plat les volontés de chacun.
Pour Didier Marie, "La démarche du Grand Paris est intéressante mais elle s’est structurée aujourd’hui autour du seul projet phare de la Ligne à Grande Vitesse."
Une volonté de coopération Il ajoute que "notre Département ne manque pas de projets et la mission d’Antoine Rufenacht doit nous permettre d’approfondir la réflexion, d’organiser une coordination des initiatives et surtout de mobiliser les moyens nécessaires à la réalisation de nos projets."
Pour le Département de Seine-Maritime, "un travail concret a déjà été réalisé autour du projet « Grande Seine 2015 » : 110 actions planifiées, 30 maîtres d’ouvrages et 380 Millions d'euros d’investissements." Les partenaires du Département "sont autant de collectivités locales, d’établissements publics, de chambres consulaires, de filières économiques et de partenaires privés, tous décidés à agir ensemble en faveur de l’aménagement durable de la Vallée de Seine. C’est une bonne base pour tracer la voie."
Parmi les sujets de Grande Seine 2015, des résultats existent autour de questions fondamentales comme la maîtrise du foncier, le transport fluvial, le recensement des friches industrielles et portuaires, l’avenir des berges, ou encore l’agriculture, sa pérennisation, sa diversification et ses spécificités, autour du fleuve. La carte touristique n’a pas été oubliée puisque la destination « Vallée de Seine » existe aujourd’hui et que le Département travaille à son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco.
Commissaire, une fonction politique exclusivement Didier Marie souhaite confirmer la coopération active du Département : "Si cette nouvelle mission du commissaire général permet de mobiliser les énergies, nous en serons. Nous apportons à la réflexion l’ensemble du travail que nous avons réalisé et qui n’a pas besoin d’être refait. Nous attendons de son équipe (d'Antoine Rufenacht, ndlr) qu’elle nous aide surtout à mobiliser les moyens nécessaires du côté du gouvernement."
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10/05/2011
RSA : pour Didier Marie, "Le club « droite sociale » de Monsieur Wauquiez drague l’extrême droite."
POLITIQUE - Dans un communiqué de Presse, Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime, s’inquiète des chemins empruntés par le gouvernement, chemins qui selon lui "s’éloignent de plus en plus de la responsabilité et de l’efficacité politique."
« Les propositions de Laurent Wauquiez sur le plafonnement des minima sociaux et sur la mise en place d’un service social sont démagogiques et préoccupantes. Elles dénotent à la fois une méconnaissance totale des obligations déjà inscrites dans la loi pour les bénéficiaires du RSA et une volonté de la droite de stigmatiser les plus pauvres.
Sur les obligations d’emploi, où est l’Etat ? M.Wauquiez semble ignorer que la loi RSA prévoit déjà que les bénéficiaires sont soumis à l’obligation de rechercher un emploi, de créer leur propre activité ou de suivre les actions d’insertion sous peine de voir leur allocation suspendue. Aujourd’hui que se passe-t-il réellement ? En Seine-Maritime, comme ailleurs, dans le cadre d’une convention entre le Pôle emploi et le Département, les bénéficiaires du RSA qui peuvent travailler sont obligatoirement orientés vers le Pôle emploi qui doit les suivre. Mais les agents de ce service public de l’Etat ont-ils réellement les moyens d’assurer cet accompagnement vers l’emploi ? L’Etat manque à l’appel en n’assumant pas ses propres obligations.
Le Département de Seine-Maritime s’est fixé comme priorité de donner à ces personnes en difficulté plus de chances d’accéder à l’emploi, grâce à l’Aide Régionale à l’Emploi Insertion et à l’activation de la clause d’insertion dans les marchés publics départementaux. Le Département a aussi prévu pour sa part plus de 2000 contrats aidés pour 2011. Mais ces coups de pouce ne devraient pas se substituer au travail d’accompagnement des conseillers de Pôle Emploi. Les collectivités se dotent des moyens nécessaires pour assurer leur mission d’accompagnement vers l’emploi, les contreparties sont inscrites dans la loi, mais l’Etat se défausse encore.
Sur les minima sociaux, l’Etat veut plafonner un RSA déjà sous le seuil de pauvreté. Tout d’abord la stigmatisation du bénéficiaire du RSA qui gagnerait plus que le travailleur pauvre est volontairement mensongère. Rappelons à M.Wauquiez que le SMIC net est de 1 073€ pour une personne seule, alors que le RSA socle est à 410€ soit une différence de 663€. C’est du simple au double ! Pour un couple, selon les chiffres du ministre des solidarités, la différence est de 309€. Ce n’est pas négligeable ! La réalité, c’est qu’en 2011, quand on perçoit le RSA, on est en-dessous du seuil de pauvreté. Ensuite Laurent Wauquiez indique qu’il souhaite plafonner à 75% du SMIC tous les minima sociaux, se focalisant sur le RSA. En tant que ministre des affaires européennes, il devrait savoir que les études européennes démontrent que la France est dans la moyenne des pays de l’Union, avec des montants de minima sociaux à 50% du SMIC (ou équivalents européens). Certes l’Allocation Adulte Handicapé et le « minimum vieillesse » sont au-dessus, mais M.Wauquiez souhaite-t-il plafonner aussi ces minima-là ? Il devrait, dans ce cas, le préciser et arrêter les amalgames à des fins électoralistes.
Pour finir, M.Wauquiez fait l’apologie du travail à titre gratuit, ce qui signerait la fin des contrats aidés et contribuerait à dévaloriser le travail effectué aujourd’hui par des salariés. Le gouvernement se moque des Seinomarins et je condamne fermement tout ce qui stigmatise une partie de la population pour mieux masquer l’incapacité de la droite à régler la question du chômage, de l’accompagnement vers l’emploi et plus largement de la précarité. »
Partis, syndicats, administrations, faites parvenir vous aussi vos communiqués, à l'adresse jevisauhavre@yahoo.fr.
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08/09/2010
Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime : "RSA jeunes, la fausse bonne idée du gouvernement"
Alors que le ministre de la Jeunesse, Roselyne Bachelot, va rencontrer les partenaires sociaux pour tirer le bilan du plan "Agir pour la jeunesse", Didier Marie dénonce ce qu'il appelle "la fausse bonne idée du gouvernement.
"Les jeunes sont les premières victimes du chômage et la Seine-Maritime n’est pas épargnée avec 16 282 jeunes concernés en mai 2010. A ce fléau s’ajoute la précarisation de l’emploi (temps partiels, CDD, intérim). En septembre dernier, Nicolas Sarkozy annonçait à Avignon un plan de 460 M€ pour la jeunesse avec comme principale mesure, la mise en place d’un "RSA jeunes", au 1er septembre 2010.
Seulement on assiste là encore à une vérité bien terne si on se remémore les promesses du gouvernement. Selon l'Elysée, 160.000 jeunes devaient être concernés à terme pour un coût en année pleine de 250 M€. En réalité, cette cible était surestimée et n’était qu’un leurre. Leurre d’ailleurs déjà dénoncé par Martin Hirsch. En effet, le gouvernement n’a inscrit que 20 M€ pour verser la prestation entre octobre et décembre. D’aucun pense que cette somme ne pourra permettre de verser l’allocation qu’à moins de 15.000 personnes. Et à ce jour, il n’y a pas de ligne budgétaire spécifique pour financer le RSA jeunes.
Pour toutes ces raisons, je considère que le "RSA Jeunes" est la fausse bonne idée du gouvernement. Il ne s’adresse pas aux jeunes sans activité ni aux jeunes étudiants salariés. Bref, ce « RSA jeunes » pose tellement de conditions restrictives (2 ans à temps complet de travail dans les 3 dernières années avant la demande, périodes de chômage non comptabilisées, etc.) qu’il ne concernera qu’un tout petit nombre de jeunes. Le résultat est sans appel : pour notre Département, la cible était estimée à près de 3 200 jeunes. Au final, il n’y aura que 350 bénéficiaires du RSA jeunes !"
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