03/06/2016
Si vous appréciez les canards de la Forêt de Montgeon, ne leur donnez plus de pain !
JeVisAuHavre.HautEtFort.com - Sortir au Havre, Animaux, Santé
Avec le retour des beaux jours, les Havrais vont prendre plaisir à donner à manger aux animaux de la Forêt de Montgeon ou du Parc de Rouelles. Malheureusement !
Voici une consigne simple mais essentielle pour la bonne santé des animaux de ces parcs havrais : ne leur donnez jamais de pain !
Si nos chers volatiles semblent être ravis de cette manne humaine, ce régime alimentaire est pourtant totalement nocif. Les biscottes et le pain engendrent en effet chez eux des problèmes graves de malnutrition et des malformations osseuses, dit "ailes d'ange". Première conséquence de cette maladie, leur incapacité à s'envoler. Ce qui s'avère dangereux dans le cas toujours probable de l'attaque d'un prédateur.
De même, une pancarte indique dans le parc de Rouelles qu'il ne faut pas donner de pain aux ânes. Car si eux aussi semblent apprécier ce cadeau distribué avec joie par les enfants, cela leur est également nocif. Le pain provoque ainsi chez eux des maladies de peau et les fait grossir.
Alors que donner (avec modération) aux animaux de nos parcs ?
Aux canards, offrez des granulés, achetés spécialement pour eux en animalerie, ou réalisez une composition faite maison, obtenue en mélangeant par exemple des morceaux de raisins sans pépins, du chou râpé et des céréales.
Aux chevaux et aux ânes, contentez-vous de leur offrir des légumes, des chardons et du foin.
Dès lors, profitez de leur présence tout simplement.
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15/04/2016
Des ruches sont installées sur le port du Havre
Communiqué d'HAROPA - Le Havre, Rouen, Paris - écologie, préservation des espèces
Dans le cadre de leur politique environnementale, les ports de Rouen et du Havre lancent un partenariat avec l’association d’insertion « Interm' Aide Emploi » pour installer des ruches sur leur territoire.
De son côté, HAROPA – Ports de Paris renouvelle pour trois ans une convention de partenariat avec l’Union Nationale de l’Apiculture Française.
Ce jeudi 14 avril 2016, HAROPA - Port de Rouen et HAROPA – Port du Havre ont ainsi installé douze ruches au cœur des zones portuaires. Six ruches ont été placées au sein de la zone portuaire rouennaise dans une ancienne chambre de dépôt de sédiments de dragage, sise sur la commune de Moulineaux, à une quinzaine de kilomètres au Sud de Rouen. Six autres ruches ont pris place sur la zone industrialo-portuaire du port du Havre, au sud du Grand Canal, à proximité du terminal multivrac.
Les sites d’accueil sélectionnés sont des espaces naturels qui présentent l'avantage d'être hors zones de passage, ombragés, clos et qui offrent une grande diversité de plantes mellifères.
Dans la circonscription portuaire du Havre, plusieurs centaines d’hectares d’espaces verts constituent une importante réserve de biodiversité. «Depuis plusieurs années, rappelle Pascal Galichon, Directeur de l’Environnement et de la Planification au Port du Havre, la gestion de ces espaces fait l’objet d’une démarche rigoureuse de façon à limiter les impacts sur l’environnement et à favoriser la préservation de la biodiversité. Citons notre gestion différenciée qui consiste à limiter le nombre de tontes en laissant une végétation naturelle se développer. Citons également la mise à disposition de terrains pour la fenaison aux agriculteurs, l’expérimentation de méthodes alternatives à l’usage de produits phytosanitaires ou encore la mise en œuvre de plans de gestion écologique sur plusieurs sites tel l’Espace préservé.»
En plaçant des ruches au cœur des zones industrialo-portuaires, les ports normands et « Happy culture citadine » permettent à l’abeille de s’intégrer dans ce tissu et de sensibiliser le public à sa sauvegarde qui demeure, au-delà du monde des apiculteurs, un enjeu majeur sur le plan environnemental et économique. Le 15 mars dernier, HAROPA - Ports de Paris a pour sa part renouvelé pour trois ans la convention de partenariat signée en 2013 avec l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) dans le cadre du programme "Abeille, Sentinelle de l’environnement". Les ports de Bonneuil-sur-Marne (94) et Gennevilliers (92) disposent en effet de six ruches chacun (dont trois ruches pédagogiques) exploitées par l’UNAF et organisent les APIDAYS, journées de présentation pédagogique au public. Plus récemment, le port de Limay-Porcheville (78) a rejoint le mouvement avec trois ruches.
Photo HAROPA
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04/05/2015
Bernard Cazeneuve s'exprime sur la Normandie... Et omet encore Le Havre
Source : Communiqué - Politique, Réunification de la Normandie
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, par ailleurs ancien maire de Cherbourg, s'exprime sur la réunification des deux Normandies, un communiqué sanglant envers la Droite.
Attaqué ces dernières semaines sur la façon dont se fait le rapprochement de la Basse et de la Haute Normandie (voir article sur JeVisAuHavre.fr ici), Bernard Cazeneuve répond par des invectives contre la Droite. Ainsi, il indique que "Lorsque Nicolas Sarkozy a mis sur le métier l'ambition du Grand Paris, ses soutiens parlementaires se sont abstenus de donner à la Normandie l'unité et la force à laquelle les Normands aspiraient. Bien au contraire, beaucoup ont freiné, traîné les pieds face au projet de réunification par décret alors envisagé par L'Élysée. "
Il soutient également que les élus de Droite "n'avaient pas de projet d'ensemble pour la Normandie. Ce fut clair aux yeux de tous, lorsque Nicolas Sarkozy annonça, en 2009, un TGV Paris-Le Havre, oubliant dans son empressement à la fois Rouen et la Basse Normandie."
Alors qu'on apprenait il y a quelques jours que des services douaniers essentiels au Havre, allaient être mutés sur Rouen, Bernard Cazeneuve se veut pourtant rassurant : il affirme que tous les Normands "continueront à bénéficier de services régionaux proches de leurs territoires", mais aussi que, pour ce faire, "les fonctionnaires territoriaux qui en auront la charge pourront demeurer en poste là où ils exercent aujourd'hui leurs missions, avec esprit de service public et dévouement."
Lorsque le ministre de l'Intérieur cite la Cité Océane, c'est malheureusement, pour attaquer le projet du précédent gouvernement, d'amélioration du trajet SNCF Paris-Le Havre. De même, il s'est engagé hier à rencontrer les élus... à Caen et à Rouen.
Retrouvez ici l'intégralité de son communiqué :
"La réunification de la Normandie est un projet ancien. Aucune majorité de droite n'a vraiment cherché à la faire aboutir. Lorsque Nicolas Sarkozy a mis sur le métier l'ambition du Grand Paris, au cours de la précédente législature, ses soutiens parlementaires se sont abstenus de donner à la Normandie l'unité et la force à laquelle les normands aspiraient. Bien au contraire, beaucoup ont freiné, trainé les pieds face au projet de réunification par décret alors envisagé par L'Elysée. Aucune initiative ne fut prise à l'époque, pour surmonter ces résistances, notamment pas par ceux qui souhaitent aujourd'hui exercer des responsabilités régionales. Pour une raison simple : ils n'avaient pas de projet d'ensemble pour la Normandie. Ce fut clair aux yeux de tous, lorsque Nicolas Sarkozy annonça en 2009 un TGV Paris-Le Havre, oubliant dans son empressement à la fois Rouen et la Basse Normandie. Ce fut alors Laurent Beauvais qui rassembla les élus bas normands pour défendre leur territoire et Laurent Fabius qui réclama la desserte de Rouen.
Le gouvernement auquel j'appartiens a pris la décision de donner à la France des régions plus fortes et moins nombreuses. Dans la loi que j'ai personnellement portée au Parlement, il a fait le choix de redonner à la Normandie son unité. Par un amendement pertinent, soutenu par les parlementaires normands de la majorité, le député Alain Tourret a inscrit dans la loi le principe d'un équilibre entre les anciennes capitales régionales des collectivités fusionnées. J'ai donné, au nom du gouvernement, un avis favorable à cette proposition, qui permettra aux élus régionaux de choisir, in fine, le lieu des délibérations du nouveau conseil régional. Je ne doute pas que sur ce sujet, comme sur les autres, l'équilibre, la sagesse, l'unité prévaudront sur toute autre préoccupation. Il faut pour cela de la rigueur plutôt que de la polémique. Sur cette question, l'intérêt de la Normandie doit prévaloir sur toute autre considération.
C'est dans l'équilibre et la solidarité des territoires normands que l'unité de la grande Normandie doit trouver son énergie et sa force. Chacun d'entre eux doit y trouver sa place. Chacun doit être reconnu et valorisé pour ce qu'il a de meilleur. Voilà les fondations pour un projet pérenne, que Nicolas Mayer- Rossignol portera avec toute la hauteur de vue, le talent et la ténacité qu'on lui connaît.
Il me parait enfin important de garantir aux normands qu'ils continueront à bénéficier de services régionaux proches de leurs territoires et que pour ce faire, les fonctionnaires territoriaux qui en auront la charge pourront demeurer en poste là où ils exercent aujourd'hui leurs missions, avec esprit de service public et dévouement.
Désireux également que la répartition des grandes administrations déconcentrées de l'Etat soit absolument équilibrée, j'ai confié aux préfets préfigurateurs dans les sept nouvelles grandes régions le soin d'engager une large concertation avec les élus locaux. Je conduirai moi même deux réunions à Caen et à Rouen, avec l'ensemble des élus concernés. Je recevrai tous ceux qui ont souhaité me rencontrer afin de me faire part de leurs attentes. Le ministère de l'Intérieur a en effet la charge de coordonner cette réforme dans la transparence."
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21/04/2015
Pétition pour que Le Havre devienne la Capitale de la Normandie réunifiée
Source : Pétition publique - Réunification de la Normandie
Le principal sujet de discussion est sans aucun doute celui de la réunification des deux Normandie, la "Haute" et la "Basse". En témoigne cette pétition en ligne, qui réunit déjà plus de 1 000 signataires, qui souhaite faire du Havre la Capitale de la nouvelle région.
"Le 1er janvier 2016, la Basse et la Haute-Normandie seront réunifiées pour ne plus former qu'une seule grande région, selon la volonté des pouvoirs publics. Se pose depuis cette annonce, la question de la capitale. Laquelle de Caen ou de Rouen sera la préfecture de la grande Normandie? Caen et Rouen sont actuellement toutes deux préfectures, et Les querelles de clochers, pour ne pas dire de baronnies vont bon train, entre les deux villes normandes. On imagine aisément les luttes d'influence dissimulées au grand public pour obtenir ce titre de capitale.
N'y aurait-il pas pourtant une troisième hypothèse, dont personne ne parle jamais, mais qui ne serait pas si saugrenue, et qui aurait le mérite de trancher définitivement le débat entre les deux anciennes capitales? Pourquoi ne pas choisir Le Havre pour devenir cette nouvelle capitale? Regardons les chiffres de plus près. Le Havre compte 173 000 habitants pour une superficie de 47 km². Caen, l'actuel chef-lieu du Calvados et préfecture bas-normande compte 108 000 habitants, répartis sur 25,7 km². Enfin Rouen, préfecture de Seine-Maritime dénombre 111 000 habitants sur 21,4 km². Au regard de ces chiffres, la solution havraise ne semble pas du tout incongrue, puisque la cité océane est de loin la plus peuplée, et la plus importante par sa superficie, avec un territoire quasiment deux fois plus grands que ses deux concurrentes.
Certes, Le Havre a sans doute un handicap, puisqu'elle n'est pas capitale de la future défunte Haute-Normandie, mais est-ce vraiment un inconvénient? Si l'on en croit les informations les plus récentes, le gouvernement s'orienterait vers une solution baroque, optant pour la désignation de Caen comme préfecture, et de Rouen comme siège du Conseil Régional. Dans cette distribution des rôles, Le Havre est aux abonnées absents. Pourtant Le Havre ne manque pas d'atouts, avec une situation géographique enviable, métropole ouverte à l'internationale, et bien entendu le 1er port français en valeur ajoutée. A contrario, Rouen dont la proximité de Paris en fait une ville de banlieue parisienne, n'a pas le même rayonnement, tout comme Caen.
Historiquement Caen et Rouen ont un passé plus riche et bien antérieur au Havre qui célébrera son cinquième centenaire en 2017. Mais le dynamisme est du côté de la cité océane, classée depuis 2005 au patrimoine mondial de l'UNESCO. Une notoriété certes récente, mais un atout majeur pour faire connaitre notre région à l'international. En outre, le passé transatlantique de la ville ne peut-être balayé d'un revers de main, et, longtemps, le nom du Havre a été reconnu partout dans le monde, grâce aux navires transatlantiques de la french line qui croisaient sur les océans. N'oublions pas également que Le Havre possède le plus grand musée impressionniste de province avec le musée Malraux, qui n'est devancé que par le musée d'Orsay à Paris.
Devenir capitale régionale permettrait au Havre de s'émanciper de la tutelle rouennaise, sans tomber sous celle de Caen qui se substituerait à la 1ère, dans l'hypothèse du choix de Caen comme capitale. Dans le cas du choix du Havre, il ne faudrait d'ailleurs pas revenir à un système qui consiste à soumettre l'une ou l'autre des villes à une forme de vassalité, notamment dans le domaine des compétences et prérogatives administratives. Le Havre, capitale de la Normandie réunifiée, si vous aussi vous êtes favorable à ce choix original, n'hésitez pas à signer cette pétition."
Retrouvez la pétition en ligne ici.
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19/04/2015
Fusion des régions : Le ton monte entre Caen et Rouen
19/04/2015 - Source : Les Echos - Réunification de la Normandie
Les relations entre la Haute et la Basse Normandie, jamais vraiment chaleureuses, deviennent glaciales.
Une première fuite annonçant Rouen comme siège du conseil régional, et donc future capitale politique de la Normandie réunifiée, a mis la Basse-Normandie en émoi la semaine passée. Dans ce schéma, Caen n’était que capitale administrative ou chef-lieu, un statut qu’elle refuse. Beaucoup y voient l’influence de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et élu de la banlieue de Rouen.
"C’est le conseil régional qui sera le véritable centre de décision, pas la préfecture de région. Nous ne tomberons pas dans le piège doré que Laurent Fabius nous tend", a averti Philippe Gosselin, député UMP de la Manche, un des trois départements bas-normands, et qui plaide pour Caen. Depuis quelques mois déjà, les deux villes sont en compétition et se battent pour influencer la future répartition des rôles, dans un dossier, faut-il le rappeler, supervisé par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, ancien élu bas-normand.
Les présidents des deux conseils régionaux actuels, fabiusiens tous les deux, s’emploient à calmer le jeu. "Il nous appartient de construire un modèle équilibré qui serve la proximité, qui soit efficace, et de ne pas opposer Caen à Rouen, Rouen au Havre, le rural à l’urbain, la Haute à la Basse-Normandie", ont tenu à préciser Laurent Beauvais, pour la Basse-Normandie, et Nicolas Mayer-Rossignol, pour la Haute-Normandie.
L’opposition critique
L’opposition n’a pas tardé à critiquer la manière. "C’est confus, sachant que ce n’est ni confirmé, ni infirmé. Restons prudents, tempère Edouard Philippe, maire UMP du Havre. Ayons une logique de complémentarité. Ne donnons pas le sentiment que la réunification enlève quelque chose."
Le candidat déclaré de l’UDI aux élections régionales, le député de l’Eure (Haute-Normandie), Hervé Morin, enfonce le clou. "On ne peut pas construire la Normandie sur un malentendu. Une des deux régions ne peut pas être le grand perdant. La modernité, c’est le réseau et non la centralisation", lance l’ancien ministre de la Défense. Et de plaider pour la capitale politique à Caen, administrative à Rouen et économique au Havre.
Cet été, le gouvernement devra trancher et choisir un chef-lieu provisoire. Le définitif ne sera arrêté qu’en juillet 2016. Ça laisse encore du temps aux disputes.
Retrouvez l'article original sur Les Echos.
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