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26/03/2009

Reprise des cours à l'université du Havre

L'assemblée générale d'aujourd'hui a voté une reprise normale des cours... jusqu'à la prochaine assemblée générale de lundi.

L'assemblée générale des étudiants de l'université du Havre n'a pas fait beaucoup d'émules. Seules 374 personnes étaient présentes. Et à une courte majorité le principe du blocage a été voté.

La majorité étant de moins en moins importante (202 contre 172), le blocage n'a été décidé que pour les jours de "mobilisation générale". Il faut dire que le "printemps des chaises" (voir la note du 24 mars) n'a pas rencontré un franc succès. Les étudiants voulant faire cours avaient en effet juste besoin de prendre une chaise et une table pour se mettre au travail. La grève avait pris des allures de "farce" pour nombre d'universitaires.

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24/03/2009

Le "printemps des chaises" à l'université du Havre

Le "Printemps des chaises", mesure votée par la majorité lors de la dernière assemblée générale des étudiants du Havre, rencontre un succès mitigé.

Pour les grévistes, il s'agit d'un franc succès. Cette action, qui rappelons-le consiste à entasser les sièges d'une salle de cours, va être poursuivie jusqu'à la prochaine assemblée générale de jeudi 26 mars. Le Printemps des chaises a été préféré au blocage, hormi à Caucriauville.

Pour les opposants à la grève, cela ne sert à rien. Pire, c'est une action idiote. Un étudiant évoque son arrivée en cours : "Ce matin oh surprise des chaises empilées devant mon amphi, je me dis mince pas cours, j'ouvre la porte, l'amphi est propre et rangée car les chaises etaient simplement posées devant la porte de l'amphi. Il nous a fallu au moins 15 seconde d'effort pour débloquer la porte et avoir cours." Il ajoute à l'intention des grévistes : "Je suis contre le blocage, mais si vous faites des actions faites les biens, vous vous ridiculisez alors soit vous bloquer et vous embetez le monde proprement dit, soit vous restez sage dans votre coin et respectez le travail de ceux qui ont envie de réussir."

En parallèle, la grève et la Chambre de Commerce et d'Industrie du Havre ont été la cible d'opérations "coup de poing" des étudiants grévistes.

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23/03/2009

La grève à l'université du Havre se poursuit jusqu'à jeudi

L'assemblée générale des étudiants de l'université du Havre a voté le prolongement de la grève jusqu'à jeudi 26 mars.

Le "printemps des chaises" a été adopté, ce qui signifie que les chaises vont être retirées des amphithéâtres afin d'être entreposés en un seul lieu. Pas de blocage donc de l'université, mais son équivalent, sauf à Caucriauville, où le blocage aura lieu.

Par ailleurs, chaque matin des actions dites "coup de poing" devraient être décidées en fonction du nombre de personnes présentes. Parmi les actions évoquées vendredi dernier, le blocage du Pont de Normandie demain mardi.

Source.

Photo : jeune syndicaliste "FIDL" à la manifestation du 19 mars 2009.

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19/03/2009

La grève continue à l'université

Forts de la manifestation d'aujourd'hui, les étudiants havrais prolongent la grève

université du havre en grève.JPGLes étudiants de l'université du Havre se sont rendus en masse hier soir à l'assemblée générale, afin de voter la grève et le blocage total. Sur les 583 présents, 401 ont voté le blocage, 103 se sont prononcés contre, et 80 se sont abstenu.

A la manifestation de ce jour, les étudiants étaient particulièrement nombreux, appuyés par des membres du corps enseignant. A son terme, une nouvelle assemblée générale s'est tenue, où environ 400 universitaires se sont prononcés pour le blocage filtrant jusqu'à lundi. Pour les étudiants, seuls les Master Pro, Licence Pro et formations en alternances pourront entrer dans la fac. Par ailleurs, une action "surprise" destinée à perturber le blocage économique a été votée à l'unanimité. Pour finir, se tiendra au Havre une "Nuit de l'université", avec la venue de tous les secteurs de l'Éducation Nationale mardi soir.

Photo : manifestation du 19 mars 2009.

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18/03/2009

L'Uni dénonce la "radicalisation" de la grève estudiantine

tract uni 2.jpgLe mouvement étudiant en cours à l’université du Havre a encore franchi un pas vers la radicalisation lors de l’Assemblée Générale des étudiants du vendredi 13 Mars.

Selon le responsable de l'Uni au Havre, John Villion, "sur proposition d’enseignants, l’Assemblée Générale a voté une motion de soutien aux personnes qui ont été interpellées à la suite du dernier conseil municipal havrais pour avoir insulté, menacé, et agressé les élus avec des jets d’œufs."

L'Uni soutient qu'en agissant ainsi "les meneurs du mouvement étudiant dévoilent leur vrai visage et leur sympathie pour les actions extrémistes et mettent ainsi en exergue le peu de considération qu’ils ont pour la démocratie ! L’UNI LE HAVRE déplore que cette minorité d’extrémistes, qui n’est absolument pas représentative, contribue à dégrader l’image et la réputation de l’université du Havre."

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La grève s'intensifie à l'université du Havre

Les étudiants de Licence en Sciences Humaines et Sociales du Havre entrent en grève.

Communiqué des étudiants : "Nous, la majorité des étudiants de Licence 3 en Sciences Humaines et Sociales, avons décidé le mardi 17 mars 2009 de nous déclarer grévistes jusqu'à mercredi 18 mars 2009. La reconduction de la grève aura lieu en fonction des décisions prises lors de l’Assemblée Générale, qui aura lieu mercredi également. Cette décision a été prise pour protester face aux nombreuses réformes du gouvernement, ainsi que pour soutenir les promotions de Lettres, qui sont en grève depuis maintenant 3 semaines.
Cette grève a été votée pour souligner les décisions déjà prises en Assemblée Générale, les promotions de Lettres et Sciences Humaines étant les plus menacées par les réformes en cours.

Nos revendications sont les suivantes :
Le retrait de la réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants du primaire et du secondaire dite de la « masterisation »
Le retrait du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs.
L'abandon des suppressions de postes à l’Université du Havre
La création d’une allocation étudiante
Le retrait du projet de contrat doctoral
Le non-fléchage des moyens financiers (au détriment des IUT)
La cessation de la restriction des budgets
Nous sollicitons la compréhension des professeurs quant au respect de notre grève et nous espérons, grâce ce mouvement pouvoir mobiliser le plus grand nombre et invitons les autres promotions à ce mettre elles aussi en grève."

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17/03/2009

L'université du Havre plus en lutte que jamais

che cgt cfdt.JPGLa crise ne semble pas pouvoir se résoudre rapidement à l'université du Havre.

Le programme des étudiants "en lutte" pour les deux prochains jours est particulièrement chargé en colère :

- mercredi 18 mars, cours "Hors les murs" de Catherine Hoffman ; à 10h00, "Université le grand soir" ; à 13h00, assemblée générale de l'établissement ;

- jeudi 19 mars, à 09h30, manifestation interprofessionnelle ; à 14h00, assemblée générale Education ; à 16h00, assemblée générale interprofessionnelle.

Nicolas Guillet, Maître de conférences en droit public à l’université du Havre a fait une déclaration sur le blog des "étudiants et personnels de l'université du Havre en lutte" :

"Après avoir fait croire que la communauté universitaire était satisfaite par le « nouveau » projet de statut des enseignants-chercheurs (E.C), après avoir joué la carte de « l’expérimentation » de la réforme de la formation des maîtres, le Gouvernement manie désormais le bâton et cherche à mâter, par la sanction financière, le mouvement universitaire qui dure depuis plus de deux mois.

Comment s’y prend-il ? Il y a peu, il a envoyé une note aux Présidents d’université pour faire appliquer des retenues sur le traitement des E.C. pour « service non fait », au motif qu’ils n’avaient pas délivré leurs notes aux étudiants. Maintenant, il demande aux mêmes Présidents d’appliquer la même règle, mais cette fois en raison des cours non assurés. De prime abord, la demande semble légitime dans la mesure où le principe même de la grève implique un sacrifice pour celles et ceux qui la font.

En réalité, le Gouvernement, ayant déjà corseté l’exercice du droit de grève dans les transports publics, puis essayé de faire échec aux grèves dans l’éducation nationale par l’organisation d’un service minimum d’accueil des élèves, cherche à désolidariser les Français de la lutte universitaire : il prétexte implicitement que l’absence de retenue sur le traitement en cas de non respect des obligations de service serait non seulement juridiquement inacceptable mais surtout moralement inadmissible. Il révèle par là-même ce qui le gêne profondément : la tradition pluriséculaire sur laquelle s’appuient les universitaires, la liberté dont ils jouissent, leur caractère incontrôlable (à la fois statutairement et idéologiquement), l’obstacle qu’ils forment à une extension de la marchandisation de la société. En ce sens, le mouvement universitaire actuel constitue un enjeu de société crucial.

Toutefois, cette tentative, tout comme les précédentes, échouera. En effet, le Gouvernement oublie que les E.C. sont annualisés et que le décompte de leurs heures de service assurées ou non ne peut être effectué qu’à la fin de l’année universitaire. Les retenues sur le traitement ne pourraient être envisagées qu’à ce moment. De même, il fait semblant d’ignorer que, dans bon nombre d’universités, les E.C. ont d’ores et déjà assuré l’intégralité de leur service puisque le sous-encadrement structurel les conduit à assumer des charges d’enseignement bien largement supérieures à leurs obligations statutaires. Par conséquent, si des retenues devaient être opérées, elles ne pourraient porter que sur les heures complémentaires. Enfin, le Gouvernement feint encore d’ignorer que le sens des responsabilités des E.C. à l’égard des usagers de l’université – les étudiants – les conduira très probablement à décaler le second semestre de l’année universitaire. Ils pourraient donc rattraper bon nombre des enseignements non assurés, voire leur totalité, comme lorsque le Gouvernement avait précipité les étudiants dans la rue avec ses projets du CPE (contrat première embauche) puis de la LRU (libertés et responsabilités des universités) et conduit au blocage de très nombreuses universités.

Ces tentatives du Gouvernement révèlent une volonté non seulement de mise au pas des E.C. mais aussi de refus de discuter des postulats de ses projets. Sauf qu’à mépriser les E.C., il prend la lourde responsabilité d’un pourrissement irrémédiable de la situation. Il pousse à la radicalisation du mouvement universitaire dont les revendications ne cessent de s’élargir, la LRU elle-même étant désormais visée. Il met également en danger le Président de la République qui, malgré l’irritation que lui inspire ce mouvement et dont la presse s’est fait l’écho, n’a pas été suivi par les ministres en charge de l’enseignement. Non conscient de la défiance qui s’intensifie de jour en jour à son égard, le Gouvernement cherche petitement à affaiblir un mouvement. Il n’a pas compris que le temps joue contre lui."

Photo : manifestation du 29 janvier 2009, devant le Franklin Building, Le Havre.

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13/03/2009

Malgré la grève, la "journée portes ouvertes" est maintenue à l'université

Le président de l'université du Havre, Camille Galap, a obtenu la levée de la grève pour la journée "portes ouvertes" du 14 mars.

Le communiqué à l'intention de ses collègues disait en substance qu'une "réunion s'est déroulée ce jour, à mon initiative, entre l'équipe présidentielle, les directeurs de composante et le comité de grève. Cette réunion a eu pour vocation d'aborder la question de la journée "Portes ouvertes" du 14 mars. J'ai exprimé ma volonté qu'elle soit maintenue et qu'elle se déroule dans des conditions idéales dans l'intérêt de l'établissement et des futurs étudiants."

Cet entretien a permi au président d'aboutir à un "accord de principe assorti de deux conditions : pas d'activités pédagogiques (cours, TD, TP, examens, partiels, contrôle continu, oraux) le samedi 14 mars et le lundi 16 mars "Journée d'alerte" (comme cela était déjà prévu) et amplifier la communication sur la journée du 16 mars."

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Le syndicat étudiant Uni s'élève contre la grève des étudiants

Depuis mercredi dernier, l'université du Havre est en grève. L'Uni, le syndicat étudiant de droite, s'insurge contre les "militants d'extrême gauche (qui) multiplient les actions de blocage dans les universités."

tract uni.jpgJohn Villion, responsable de l'Uni havrais, indique sur son blog que "les bloqueurs / casseurs font souvent preuve de violence et d'intimidations envers ceux qui sont en désaccord avec eux, comme hier à Poitiers où un étudiant souhaitant aller en cours a reçu un coup sur la tête de la part d'un bloqueur. Les bloqueurs et les casseurs doivent être sanctionnés", ajoute-t-il. Il poursuit en indiquant que "depuis le CPE en 2006, une nouvelle génération de militants a pris le goût du combat radical, des blocages, du vandalisme. Ils ont continué fin 2007 avec la contestation anti-LRU, sans jamais être sanctionnés."

De ce fait, "l'Uni Le Havre exige que des sanctions soient prises à l'encontre de ces personnes. Une pétition nationale sera diffusée à 200 000 exemplaires sur les campus. 40 000 affiches et 50 000 autocollants viendront appuyer cette campagne afin de faire pression sur les présidents d'universités pour qu'ils assument enfin leurs responsabilités."

Le syndicat demande au président de l'université du Havre de faire évacuer les locaux bloqués, avec l'aide de la police si nécessaire. Il souhaite également des poursuites contre les bloqueurs.

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11/03/2009

La fac du Havre bloquée jusqu'à la fin de la semaine

Une centaine d'étudiants ont manifesté au Havre aujourd'hui. Au terme de cette journée de grève, l'assemblée générale a voté sa reconduction. A peine les vacances terminées, l'université du Havre est donc de nouveau bloquée au-moins jusqu'à vendredi soir.

Le "blog des étudiants et personnels de l'université du Havre en lutte", relai local des revendications du mouvement, rend compte de l'assemblée générale :

"L'Assemblée Générale de l'établissement a voté les motions de la coordination nationale (574 pour, 29 contre, 8 abstentions). Elle a également voté en faveur de la création d'un revenu étudiant (promesse du candidat Sarkozy à la présidentielle) 418 pour, 69 contre et 66 abstentions. L'AG a voté la grève jusqu'au vendredi 13 mars (528 pour, 60 contre et 39 abstentions). Enfin sur la question du blocage, l'Assemblée Générale de l'établissement, qui a réuni presque 800 personnes, a décidé d'appliquer un blocage filtrant jusqu'à la prochaine AG le vendredi 13 mars (494 pour, 214 contre, 57 abstentions)." - Source.

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