23/06/2015
Vie politique : Savez-vous ce qui est voté au Havre comme au Département de Seine-Maritime ?
JeVisAuHavre.fr - Politique
Quelles sont les grandes décisions prises au niveau local ?
C'est pour répondre à cette question que JeVisAuHavre a choisi de vous proposer un bref tour du web, pour vous permettre de connaître les décisions locales qui impactent parfois notre vie de tous les jours.
- Pour Le Havre - Savez-vous qu'il est possible de lire chacune des délibérations prises lors du Conseil municipal ? Pour retrouver celles de ce mois-ci, rendez-vous ici. Et si vous souhaitez assister à la séance, ouverte à tous, de juillet, sachez que les élus Havrais se réuniront, à l'Hôtel de Ville du Havre, lundi 6 juillet pour le dernier Conseil avant les vacances.
- Pour la Seine-Maritime - Au niveau départemental également, vous pouvez lire le rapport de la Séance plénière. Celle du 22 juin est ainsi disponible ici.
- Pour aller plus loin... Le Havre a 2 députés sur son territoire : Edouard Philippe, notre maire, et Catherine Troallic. Le site NosDéputés propose de suivre leur activité au sein de l'hémicycle. A retrouver sur les graphismes ci-dessous.
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04/05/2015
Canal Seine-Nord : Le Havre au secours des anti-canal Picards
Source : Aisne Nouvelle - Maritime, Politique
Les Verts ont longtemps été seuls contre le projet Seine-Nord. Ils ont désormais l’appui des milieux économiques et politiques du Havre, ville qui a beaucoup à perdre.
C’est une pierre dans le jardin des inconditionnels du canal Seine-Nord Europe. Alors que la France a déposé, le 26 février, une demande de subvention auprès de la Commission européenne pour la liaison Seine-Escaut, les critiques pleuvent au Havre qui redoute une perte d’attractivité de l’axe de la Seine – actuelle voie royale pour la desserte fluviale de l’Île de France –, au profit des ports d’Anvers et de Rotterdam qui bénéficieront directement de cette liaison Nord-Sud pour un investissement quasi-nul.
Illustration : dès 2016, le port d’Anvers mettra en service la plus grande écluse fluvio-maritime du monde. Elle lui offrira un accès direct à l’Île-de-France quand le nouveau port à conteneurs du Havre, qui n’est pas relié à la Seine, peine à réunir les 200 M € nécessaires à la réalisation d’une écluse fluviale. Or les milieux économiques du Havre redoutent que le coût pharaonique du projet Seine-Nord gèle pour longtemps les autres investissements en France.
Coût du canal Seine-Nord : 5 milliards d’euros
Rappelons que le canal Seine-Nord dont le coût avoisinerait les 5 milliards d’euros, doit être financé par l’Union européenne (1,8 Md €), l’État français (1 Md €) et les collectivités territoriales (1 Md €).
On notera au passage que les régions flamandes qui en seront probablement les premières bénéficiaires, ne mettront, elles, qu’une poignée de kopecks.
Cette opposition havraise mettra probablement du baume au cœur des opposants picards au projet Seine-Nord qui se sont longtemps sentis bien seuls. Surtout quand ce discours iconoclaste est relayé par Édouard Philippe, le député-maire UMP du Havre, qui dénonçait récemment le gigantisme et le coût d’un projet « qui ne garantit ni l’allégement du trafic sur l’autoroute A1, ni la création d’activités et d’emplois pérennes et qui a le gros défaut de concentrer l’essentiel des financements européens, au détriment des autres projets français, notamment ceux qui doivent revitaliser le transport ferroviaire ».
Rejoignant de facto les Verts de Picardie les membres du comité pour l’étoile ferroviaire d’Amiens qui réclament à cor et à cri la réalisation de cette rocade nord-est pour le transport des marchandises.
Lire la suite sur Aisne Nouvelle, ici.
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Bernard Cazeneuve s'exprime sur la Normandie... Et omet encore Le Havre
Source : Communiqué - Politique, Réunification de la Normandie
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, par ailleurs ancien maire de Cherbourg, s'exprime sur la réunification des deux Normandies, un communiqué sanglant envers la Droite.
Attaqué ces dernières semaines sur la façon dont se fait le rapprochement de la Basse et de la Haute Normandie (voir article sur JeVisAuHavre.fr ici), Bernard Cazeneuve répond par des invectives contre la Droite. Ainsi, il indique que "Lorsque Nicolas Sarkozy a mis sur le métier l'ambition du Grand Paris, ses soutiens parlementaires se sont abstenus de donner à la Normandie l'unité et la force à laquelle les Normands aspiraient. Bien au contraire, beaucoup ont freiné, traîné les pieds face au projet de réunification par décret alors envisagé par L'Élysée. "
Il soutient également que les élus de Droite "n'avaient pas de projet d'ensemble pour la Normandie. Ce fut clair aux yeux de tous, lorsque Nicolas Sarkozy annonça, en 2009, un TGV Paris-Le Havre, oubliant dans son empressement à la fois Rouen et la Basse Normandie."
Alors qu'on apprenait il y a quelques jours que des services douaniers essentiels au Havre, allaient être mutés sur Rouen, Bernard Cazeneuve se veut pourtant rassurant : il affirme que tous les Normands "continueront à bénéficier de services régionaux proches de leurs territoires", mais aussi que, pour ce faire, "les fonctionnaires territoriaux qui en auront la charge pourront demeurer en poste là où ils exercent aujourd'hui leurs missions, avec esprit de service public et dévouement."
Lorsque le ministre de l'Intérieur cite la Cité Océane, c'est malheureusement, pour attaquer le projet du précédent gouvernement, d'amélioration du trajet SNCF Paris-Le Havre. De même, il s'est engagé hier à rencontrer les élus... à Caen et à Rouen.
Retrouvez ici l'intégralité de son communiqué :
"La réunification de la Normandie est un projet ancien. Aucune majorité de droite n'a vraiment cherché à la faire aboutir. Lorsque Nicolas Sarkozy a mis sur le métier l'ambition du Grand Paris, au cours de la précédente législature, ses soutiens parlementaires se sont abstenus de donner à la Normandie l'unité et la force à laquelle les normands aspiraient. Bien au contraire, beaucoup ont freiné, trainé les pieds face au projet de réunification par décret alors envisagé par L'Elysée. Aucune initiative ne fut prise à l'époque, pour surmonter ces résistances, notamment pas par ceux qui souhaitent aujourd'hui exercer des responsabilités régionales. Pour une raison simple : ils n'avaient pas de projet d'ensemble pour la Normandie. Ce fut clair aux yeux de tous, lorsque Nicolas Sarkozy annonça en 2009 un TGV Paris-Le Havre, oubliant dans son empressement à la fois Rouen et la Basse Normandie. Ce fut alors Laurent Beauvais qui rassembla les élus bas normands pour défendre leur territoire et Laurent Fabius qui réclama la desserte de Rouen.
Le gouvernement auquel j'appartiens a pris la décision de donner à la France des régions plus fortes et moins nombreuses. Dans la loi que j'ai personnellement portée au Parlement, il a fait le choix de redonner à la Normandie son unité. Par un amendement pertinent, soutenu par les parlementaires normands de la majorité, le député Alain Tourret a inscrit dans la loi le principe d'un équilibre entre les anciennes capitales régionales des collectivités fusionnées. J'ai donné, au nom du gouvernement, un avis favorable à cette proposition, qui permettra aux élus régionaux de choisir, in fine, le lieu des délibérations du nouveau conseil régional. Je ne doute pas que sur ce sujet, comme sur les autres, l'équilibre, la sagesse, l'unité prévaudront sur toute autre préoccupation. Il faut pour cela de la rigueur plutôt que de la polémique. Sur cette question, l'intérêt de la Normandie doit prévaloir sur toute autre considération.
C'est dans l'équilibre et la solidarité des territoires normands que l'unité de la grande Normandie doit trouver son énergie et sa force. Chacun d'entre eux doit y trouver sa place. Chacun doit être reconnu et valorisé pour ce qu'il a de meilleur. Voilà les fondations pour un projet pérenne, que Nicolas Mayer- Rossignol portera avec toute la hauteur de vue, le talent et la ténacité qu'on lui connaît.
Il me parait enfin important de garantir aux normands qu'ils continueront à bénéficier de services régionaux proches de leurs territoires et que pour ce faire, les fonctionnaires territoriaux qui en auront la charge pourront demeurer en poste là où ils exercent aujourd'hui leurs missions, avec esprit de service public et dévouement.
Désireux également que la répartition des grandes administrations déconcentrées de l'Etat soit absolument équilibrée, j'ai confié aux préfets préfigurateurs dans les sept nouvelles grandes régions le soin d'engager une large concertation avec les élus locaux. Je conduirai moi même deux réunions à Caen et à Rouen, avec l'ensemble des élus concernés. Je recevrai tous ceux qui ont souhaité me rencontrer afin de me faire part de leurs attentes. Le ministère de l'Intérieur a en effet la charge de coordonner cette réforme dans la transparence."
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22/04/2015
Le maire UMP du Havre, pas pour l'appellation "Les Républicains"
Source : L'Opinion - Politique
Ces derniers jours de multiples responsables politiques, de Gauche à Droite, se sont dits opposés au nouveau nom du parti souhaité par Nicolas Sarkozy. Parmi eux, le maire UMP Edouard Philippe.
Edouard Philippe a ainsi affirmé au micro de L'Opinion qu'il "ne croit pas à l'exclusivité d'une appellation 'Les Républicains'". Il y a en effet en dehors du Parti des républicains et nul ne devrait pouvoir s'approprier l'exclusivité de ce titre, ce qui est semble-t'il le souhait du Président du parti. Il indique également qu'il y a un problème de méthode dans la manière dont ce changement de nom est en train de s'effectuer.
Interrogé également sur la candidature d'Alain Juppé, dont il est très proche, il a indiqué qu'il était "extrêmement déterminé".
Edouard Philippe (UMP) : « Je ne crois pas à l... par Lopinionfr
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21/04/2015
Pétition pour que Le Havre devienne la Capitale de la Normandie réunifiée
Source : Pétition publique - Réunification de la Normandie
Le principal sujet de discussion est sans aucun doute celui de la réunification des deux Normandie, la "Haute" et la "Basse". En témoigne cette pétition en ligne, qui réunit déjà plus de 1 000 signataires, qui souhaite faire du Havre la Capitale de la nouvelle région.
"Le 1er janvier 2016, la Basse et la Haute-Normandie seront réunifiées pour ne plus former qu'une seule grande région, selon la volonté des pouvoirs publics. Se pose depuis cette annonce, la question de la capitale. Laquelle de Caen ou de Rouen sera la préfecture de la grande Normandie? Caen et Rouen sont actuellement toutes deux préfectures, et Les querelles de clochers, pour ne pas dire de baronnies vont bon train, entre les deux villes normandes. On imagine aisément les luttes d'influence dissimulées au grand public pour obtenir ce titre de capitale.
N'y aurait-il pas pourtant une troisième hypothèse, dont personne ne parle jamais, mais qui ne serait pas si saugrenue, et qui aurait le mérite de trancher définitivement le débat entre les deux anciennes capitales? Pourquoi ne pas choisir Le Havre pour devenir cette nouvelle capitale? Regardons les chiffres de plus près. Le Havre compte 173 000 habitants pour une superficie de 47 km². Caen, l'actuel chef-lieu du Calvados et préfecture bas-normande compte 108 000 habitants, répartis sur 25,7 km². Enfin Rouen, préfecture de Seine-Maritime dénombre 111 000 habitants sur 21,4 km². Au regard de ces chiffres, la solution havraise ne semble pas du tout incongrue, puisque la cité océane est de loin la plus peuplée, et la plus importante par sa superficie, avec un territoire quasiment deux fois plus grands que ses deux concurrentes.
Certes, Le Havre a sans doute un handicap, puisqu'elle n'est pas capitale de la future défunte Haute-Normandie, mais est-ce vraiment un inconvénient? Si l'on en croit les informations les plus récentes, le gouvernement s'orienterait vers une solution baroque, optant pour la désignation de Caen comme préfecture, et de Rouen comme siège du Conseil Régional. Dans cette distribution des rôles, Le Havre est aux abonnées absents. Pourtant Le Havre ne manque pas d'atouts, avec une situation géographique enviable, métropole ouverte à l'internationale, et bien entendu le 1er port français en valeur ajoutée. A contrario, Rouen dont la proximité de Paris en fait une ville de banlieue parisienne, n'a pas le même rayonnement, tout comme Caen.
Historiquement Caen et Rouen ont un passé plus riche et bien antérieur au Havre qui célébrera son cinquième centenaire en 2017. Mais le dynamisme est du côté de la cité océane, classée depuis 2005 au patrimoine mondial de l'UNESCO. Une notoriété certes récente, mais un atout majeur pour faire connaitre notre région à l'international. En outre, le passé transatlantique de la ville ne peut-être balayé d'un revers de main, et, longtemps, le nom du Havre a été reconnu partout dans le monde, grâce aux navires transatlantiques de la french line qui croisaient sur les océans. N'oublions pas également que Le Havre possède le plus grand musée impressionniste de province avec le musée Malraux, qui n'est devancé que par le musée d'Orsay à Paris.
Devenir capitale régionale permettrait au Havre de s'émanciper de la tutelle rouennaise, sans tomber sous celle de Caen qui se substituerait à la 1ère, dans l'hypothèse du choix de Caen comme capitale. Dans le cas du choix du Havre, il ne faudrait d'ailleurs pas revenir à un système qui consiste à soumettre l'une ou l'autre des villes à une forme de vassalité, notamment dans le domaine des compétences et prérogatives administratives. Le Havre, capitale de la Normandie réunifiée, si vous aussi vous êtes favorable à ce choix original, n'hésitez pas à signer cette pétition."
Retrouvez la pétition en ligne ici.
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Edouard Philippe, la Normandie à cœur, avec Le Havre !
Tribune in Paris-Normandie, Réunification de la Normandie
"Qu’on ne s’attende donc pas à ce que Le Havre accepte gentiment de disparaître de la carte." Edouard Philippe, député-maire du Havre, signe une tribune pour une Normandie unie, avec une ville importante oubliée semble-t-il par les instances gouvernementales : Le Havre.
«‘La Normandie, rien que la Normandie, toute la Normandie’. Il y a un an, ici même, je plaidais pour la réunification normande quand d’autres la craignaient encore ou que certains militaient, curieusement, pour une union avec la Picardie. Profondément convaincu de la nécessité de créer LA Normandie, j’ai voté la loi qui allait, s’agissant de notre région, dans le bon sens.
Il y aura donc, le 1er janvier prochain, une Normandie. La question de la « capitale » régionale dont je ne voulais pas faire un préalable peut dorénavant, et légitimement, être posée.
Elle l’est depuis quelques jours, mais dans les pires conditions. Avec une fausse annonce, ou une vraie fuite mollement démentie, selon laquelle il serait proposé à la Normandie – et à elle seule – un dédoublement entre le chef-lieu, à Caen, et le Conseil régional, à Rouen. Rien ne justifie un tel choix. Et rien n’autorise d’ailleurs le gouvernement à faire un tel choix.
Car disons-le tout de suite pour ne pas y revenir : si l’État est dans son rôle en fixant le lieu de la Préfecture de région, il n’a pas à choisir le siège du Conseil régional qui, lui, est du ressort de l’assemblée qui sera élue en décembre prochain. C’est au futur Conseil régional et à lui seul qu’il reviendra de dire où il siégera. Le gouvernement ne peut pas faire semblant d’avoir déjà choisi et la Normandie mérite autre chose que ces petits arrangements.
S’agissant du choix de la capitale, je crois à la vérité qu’aucune ville, ni Rouen, ni Caen, ni Le Havre, ne s’impose naturellement. Aucune ne concentre seule la puissance et le rayonnement nécessaires pour être crédible comme capitale régionale à l’échelle européenne. Aucune n’est dans la même catégorie que Marseille, Lyon, Lille, Bordeaux ou Strasbourg.
Rouen et Caen ont certes une légitimité historique et personne ne la conteste. Est-elle suffisante ? Les souvenirs glorieux de Rollon et de Guillaume le Conquérant ne suffiront pas à attirer les entreprises, à créer des emplois et à garantir le dynamisme de l’économie normande.
La vérité est que Rouen et Caen sont deux villes de 110 000 habitants et que Le Havre en compte 175 000.
La vérité est que la métropole Rouennaise compte près de 500 000 habitants, l’aire urbaine de Caen près de 400 000, et le pôle métropolitain de l’Estuaire dans lequel s’inscrit Le Havre au moins autant. Qu’on ne s’attende donc pas, si on persiste à vouloir imposer de Paris une répartition des rôles entre Rouen et Caen, à ce que Le Havre accepte gentiment de disparaître de la carte.
Face à ce constat, que partagent tous ceux qui réfléchissent depuis longtemps à l’identité et à l’avenir de la Normandie, deux logiques s’affrontent : la concentration, qui fixe en un même lieu toutes les fonctions d’une capitale et qui finit, avec le temps, par dépouiller les autres ; la complémentarité, qui préfère renforcer les points forts de chacun et s’inscrire dans une action collective.
Je milite évidemment, on l’aura compris, pour la seconde.
Car ce qui m’apparaît avec la force de l’évidence, c’est la diversité de nos territoires. Diversité des paysages, des économies, des compétences, des stratégies. Diversité foisonnante de cette Normandie à la fois industrielle, agricole, portuaire, universitaire, touristique, pauvre et riche, lorgnant vers l’île de France ou au contraire tendue vers le grand large. Cette diversité impose qu’aucune de ses composantes ne soit mise à l’écart. Nous aurons besoin de tout le monde pour réussir : de Rouen, de Caen et du Havre, mais aussi de Dieppe, d’Évreux, d’Alençon, de Saint-Lô et de Cherbourg ! Cette diversité exige la complémentarité et pas la concentration.
Les dossiers qui attendent l’institution régionale sont épineux. Outre qu’il n’est jamais simple de constituer un nouveau territoire, le futur Conseil régional de Normandie devra trouver la bonne vitesse de croisière et la bonne articulation des actions entre région, départements et intercommunalités ; arrêter une stratégie de développement économique ; défendre l’emploi ; mettre en valeur l’excellence normande en matière agricole ; penser innovation et compétitivité aux niveaux national et européen ; gérer les transports interurbains ; promouvoir la « marque » touristique formidable qu’est la Normandie dans le monde... Et aussi défendre nos ports, développer l’Axe Seine, et préciser notre identité et notre rôle aux portes du Bassin parisien et en lisière du Grand Paris !
Les défis sont énormes.
Mais la Normandie a une chance : celle de disposer, au cœur de son territoire, d’un triangle fort et de dimension européenne dont les pointes sont Rouen, Caen et Le Havre et incluant l’estuaire de la Seine.
L’Estuaire, Caen-la-mer et la métropole rouennaise, ce sont 1,5 million d’habitants, soit la moitié de la population normande. C’est un pôle économique majeur situé à l’intersection de la façade maritime et de l’Axe Seine. C’est l’interface entre le Grand Paris et le monde.
Ce triangle normand, il existe déjà dans les faits. C’est ensemble que Rouen, Caen et Le Havre ont conçu et porté une candidature unique au label French Tech. Des coopérations fortes existent déjà entre nos aires urbaines en matière hospitalière et d’enseignement supérieur et elles ont vocation à se développer. Chacune a sa spécificité, chacune est complémentaire des deux autres. Le chef-lieu est une chose, le siège de l’assemblée régionale peut en être une autre. La vocation du Havre, conforme à son histoire et à sa position de pôle industriel et économique de la Normandie, est quant à elle d’accueillir les fonctions relevant du développement économique, des ports et des affaires douanières, et de tout ce qui fait la spécificité du premier port français de la façade Manche-Atlantique.
La campagne des élections régionales sera l’occasion d’un large débat démocratique sur l’avenir de la Normandie.
Il ne doit pas nous être imposé de l’extérieur. Il doit être sérieux. Je le dis d’autant plus librement que je ne serai pas candidat. Mais j’espère que ceux qui le seront répondront à ces questions, présenteront des orientations claires pour la Normandie, son organisation et son développement.
Je sais que la Normandie est une chance pour Le Havre.
Je suis convaincu que, pour réussir, la Normandie aura besoin de tous ses atouts : Le Havre en est un, et un puissant !
Puisse la logique de complémentarité prévaloir, afin que la Normandie, déjà belle, puisse être enfin véritablement grande ! »
Photo : JeVisAuHavre.fr.
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19/04/2015
Fusion des régions : Le ton monte entre Caen et Rouen
19/04/2015 - Source : Les Echos - Réunification de la Normandie
Les relations entre la Haute et la Basse Normandie, jamais vraiment chaleureuses, deviennent glaciales.
Une première fuite annonçant Rouen comme siège du conseil régional, et donc future capitale politique de la Normandie réunifiée, a mis la Basse-Normandie en émoi la semaine passée. Dans ce schéma, Caen n’était que capitale administrative ou chef-lieu, un statut qu’elle refuse. Beaucoup y voient l’influence de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et élu de la banlieue de Rouen.
"C’est le conseil régional qui sera le véritable centre de décision, pas la préfecture de région. Nous ne tomberons pas dans le piège doré que Laurent Fabius nous tend", a averti Philippe Gosselin, député UMP de la Manche, un des trois départements bas-normands, et qui plaide pour Caen. Depuis quelques mois déjà, les deux villes sont en compétition et se battent pour influencer la future répartition des rôles, dans un dossier, faut-il le rappeler, supervisé par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, ancien élu bas-normand.
Les présidents des deux conseils régionaux actuels, fabiusiens tous les deux, s’emploient à calmer le jeu. "Il nous appartient de construire un modèle équilibré qui serve la proximité, qui soit efficace, et de ne pas opposer Caen à Rouen, Rouen au Havre, le rural à l’urbain, la Haute à la Basse-Normandie", ont tenu à préciser Laurent Beauvais, pour la Basse-Normandie, et Nicolas Mayer-Rossignol, pour la Haute-Normandie.
L’opposition critique
L’opposition n’a pas tardé à critiquer la manière. "C’est confus, sachant que ce n’est ni confirmé, ni infirmé. Restons prudents, tempère Edouard Philippe, maire UMP du Havre. Ayons une logique de complémentarité. Ne donnons pas le sentiment que la réunification enlève quelque chose."
Le candidat déclaré de l’UDI aux élections régionales, le député de l’Eure (Haute-Normandie), Hervé Morin, enfonce le clou. "On ne peut pas construire la Normandie sur un malentendu. Une des deux régions ne peut pas être le grand perdant. La modernité, c’est le réseau et non la centralisation", lance l’ancien ministre de la Défense. Et de plaider pour la capitale politique à Caen, administrative à Rouen et économique au Havre.
Cet été, le gouvernement devra trancher et choisir un chef-lieu provisoire. Le définitif ne sera arrêté qu’en juillet 2016. Ça laisse encore du temps aux disputes.
Retrouvez l'article original sur Les Echos.
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21/02/2013
Le PRG favorable à un vote ouvert du candidat de Gauche aux Municipales
Yves Bertrand, Conseiller municipal du Havre et Délégué Régional du Parti Radical de Gauche (PRG) souhaite que l'ensemble des Havrais puissent désigner le candidat unique de la Gauche pour 2014 :
"La presse normande rend compte, dans son édition de ce jour (20/02/2013, ndlr), des propos tenus par Laurent Logiou, Président du groupe des élus Socialistes, Europe Ecologie les Verts, Radical de Gauche au Conseil municipal du Havre.
Artisan du changement de majorité municipale, entièrement acquis au rassemblement de toute la Gauche comme à l’expression de sa diversité, j’accueille très favorablement l’organisation de primaires citoyennes au Havre.
En effet, pour que les Havraises et les Havrais, eux-mêmes, décident du candidat, de la candidate, au poste de Maire du Havre, c’est le moyen le plus démocratique !
Naturellement, le moment venu, le PRG fera connaître le nom de son, ou sa candidate, qui participera à ce débat démocratique pour faire entendre notre opinion sur l’emploi, le logement (notamment celui des jeunes et des couples avec enfants) le commerce et l’artisanat, la vie associative culturelle et sportive, le respect de la laïcité, sans oublier l’attention aux problèmes du quotidien, les transports, la propreté, la proximité et la sécurité.
J’appelle donc les autres partis de la gauche politique et écologique à participer à cette dynamique, seule capable de donner une réelle légitimité à la tête de liste ainsi désignée.
Les primaires citoyennes créent les conditions du rassemblement et de la victoire de la Gauche, pour qu’enfin, les Havraise et les Havrais reprennent leur ville en main : avec les radicaux de Gauche, j’y participe dès aujourd’hui !"
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16/02/2013
Le Nouvel Obs au Havre : 3 jours à retenir
Le Nouvel Obs a débarqué au Havre - par Mamadou Diallo
Le week-end dernier se sont tenues au Havre trois journées de débats, animées par Laurent Joffrin, Directeur de la Rédaction du Nouvel Observateur et Claude Veil. Le deuxième jour, pendant plus d’une heure, Hubert Védrine, ancien Ministre des Affaires étrangères et Oliver Stone, auteur du film "Wall Street", ont parlé de la question de l’hyperpuissance américaine.
Deux points de vue différents : « le retour à l’indépendantisme de chaque pays serait une bonne chose » selon Oliver Stone. Il a évoqué beaucoup de faits historiques et aurait pu y passer des heures disait-il en souriant. Le tout dans une salle remplie et silencieuse qui prenait plaisir à manifester leur satisfaction par des applaudissements pour les intervenants de ce débat.
Du Traité de Versailles à l’Iran en passant par l’invasion Irakienne au Koweit, un sentiment pro américain se faisait sentir dans les propos de Mr Védrine "Aujourd’hui dans le monde, beaucoup de pays préfèrent la tutelle des Etats-Unis."
Le XXème siècle était à l’honneur durant cette discussion qui s’est finalement terminée sur l’actualité en Iran avec des avis sur ce que devrait être Obama II pour les 4 ans à venir. Pour Védrine, le Président des Etats-Unis doit tenter de régler la question du nucléaire avec l’Iran. Si un conflit se déclenchait avec l’Iran celui-ci nuirait aux relations Islamo Occidentale. Pour Oliver Stone, les Etats-Unis doivent retirer cette volonté « de Nation du Monde ».
La dernière Journée aux Docks Océane a permis quant à elle de soulever des questions d’entreprise, d’économie et de sécurité.
La France aime-t’elle ses entrepreneurs ?
Jean Peyrelevade constate qu'en France « les libertés d’entreprise ne sont pas reconnues », pire « la France n’aime pas ses entrepreneurs ». Cette réplique a été accueillie par des applaudissements nourris par le public.
Pour Claude Perdriel, il faut une aide technique pour créer de produits innovants pouvant se vendre à l’étranger. Selon François Lenglet, les entreprises qui allaient bien montraient jusqu'à présent l'image d'une France inventive avec des concepts nouveaux, une détention de savoir-faire remarquable. Sauf qu’il estime qu'aujourd'hui cette image n’est plus visible. Il conclut par une question essentielle : « Quelles sont les leviers pour retrouver cette vitalité ? »
La fin du débat a été signée d'une petite touche d’humour noir : « Si Google était Français vous l’auriez assommée », en raison des taxes omniprésentes. « Les seuls qu’on laisse tranquilles finalement sont ceux qui gagnent au Loto ». La phrase est lancée.
Stéphane Israel, le Directeur de Cabinet du Ministre de Redressement Productif, nous a livré à chaud ses impressions sur le débat : « Claude Perdriel a évoqué l’innovation, les prêts aux ingénieurs ces idées étaient intéressantes, le statut de l’entreprise reconnu. Ce qui est bien ce sont les questions intéressantes et celles-ci peuvent être étudiés pour les futurs décisions de nos ministres »Il a ajouté qu'il transmettra aux ministres concernées les points qui ont été soulevés.
La troisième journée a également été marquée par la venue de Manuel Valls, Ministre de l'Intérieur. Arrivée au Havre à 14h30, il s'est dans un premier temps rendu au Commissariat Central flambant neuf. L’occasion pour lui de parler des Zones de sécurité prioritaire suite à une série de braquages qui ont touché la ville ces dernières semaines.
Le premier policier de France est ensuite allé au siège du Parti Socialiste Havrais en tant que militant où il a pu les rencontrer et répondre à leurs questions. Il fut accueilli par Matthieu Brasse, la députée Havraise Catherine Troallic et le chef d'opposition socialiste à la Ville du Havre Laurent Logiou.
Pour finir, c’est au Dock Océane qu’il s’est rendu pour clôturer le forum des Journées du Havre, où il était question de la sécurité en temps de crise. « la violence dans notre société augmente » dit-il en ajoutant « la violence sur les femmes est une priorité ». Le travail d’accueil en commissariat, la plainte en ligne peuvent être un moyen pour que les chiffres ne soient plus manipulés. Il a ajouté que la lutte contre le trafic de drogue est un défi majeur pour lui.
De nombreux autres thèmes ont ensuite été abordés comme l’asile, l’immigration, la place de l’islam en France, la situation au Nord Mali ou la santé.
Texte et photos Mamadou Diallo
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05/02/2013
Permanences de Catherine Troallic, députée - février 2013
Pour le mois de février, Madame Catherine TROALLIC, Députée de Seine-Maritime, assurera une permanence sur rendez-vous :
- le jeudi 7 février de 14h à 17h au Havre, 53 rue Collard
- le vendredi 15 février de 14h30 à 18h au Havre, 53 rue Collard
- le lundi 18 février de 14h30 à 16h30 à Gainneville
- le vendredi 22 février de 14h à 17h au Havre, 53 rue Collard
- le lundi 25 février de 14h30 à 16h30 à Harfleur, au pôle administratif Beaulieu
Merci de bien vouloir contacter son secrétariat pour prendre rdv au 02 32 74 48 40.
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27/01/2013
Politique : le nouveau Conseiller municipal du Havre est...
Suite à la démission de Daniel Ozanne, le groupe majoritaire au Conseil municipal voit entrer un nouveau conseiller.
Lundi 4 février, l'annonce sera officielle. Le nouveau Conseiller municipal ne sera pas, selon les rumeurs au sein de l'UMP, le prochain sur la liste, comme cela est coutumier. Marion Mabille ne siègera donc pas, celle-ci ayant un poste de Chargée d'études communication politique à la Ville. Des fonctions incompatibles, selon certains, avec le poste.
C'est donc Claude Bourdois, adhérent historique de la Droite havraise, qui prendra cette année 80 ans, qui siègera au Conseil municipal du Havre, en remplacement de Daniel Ozanne.
Ce changement à la tête de la Ville signe également la nommination d'un nouvel Adjoint au maire. Selon toute vraissemblance, c'est le quadra Luc Lemonnier, assureur et actuel Conseiller municipal délégué, chargé de la concertation publique et du dialogue avec les Havrais, délégué UMP dans la 8ème circonscription, qui devrait être nommé.
Depuis l'arrivée d'Edouard Philippe à la tête de la Ville, il s'agit du 3ème départ au sein de la majorité, après Angelo Belkacem et Yves Martret.
Photo : Daniel Ozanne, campagne pour les élections législatives, 16 mars 2012
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L'état du Havre : analyse d'élus havrais
La publication par l'Insée de chiffres sur Le Havre permet d'analyser la santé de la ville et de son bassin d'emploi.
Voici les aspects importants qu'en ont retiré deux élus Havrais, Marc Migraine pour la majorité municipale et Yves Bertrand pour l'opposition.
Sur son blog, si Marc Migraine note une baisse démographique qui "préoccupe", il s'attarde surtout sur le "rayonnement accru du Havre en matière d'emploi". Adjoint en charge du Commerce, il retient du travail de Jérôme Follin, l'auteur de l'étude, que "avec 117 000 emplois pour à peine 100 000 actifs résidents, le taux d'emploi est élevé. Sur ces 117 000, 26 000 sont occupés par des actifs extérieurs venus des secteurs de Criquetot-l'Esneval, Fécamp et de la vallée du Commerce. Ce rayonnement s'accentue. Il était de 17 % en 1999 et de 22 % dix ans plus tard."
Yves Bertrand s'attarde quant à lui à la baisse démographique. L'élu socialiste soulique que "entre 1999 et 2009, dernière étude détaillée de l’Insee, notre ville a perdu 13 600 habitants". Il ajoute, à titre de comparaison, que "toutes les autres villes de même importance gagnent toutes des habitants : Rouen, Tours, Lille, Nantes, Grenoble, Nîmes, (...) Paris, Lyon, Marseille ou Toulouse." Côté emploi, Yves Bertrand révèle que "en 10 ans le nombre de commerçants et d’artisans est passé de 3400 à 2400. Nous avons perdu en 10 ans un tiers des commerçants." Ce qui signifie que Le Havre a perdu "100 commerçants et artisans par an soit 2 par semaine !" Concernant la population elle-même, "en 10 ans, nous avons perdu 500 employés, 2800 ouvriers et plus grave 11 000 personnes âgées de plus de 15 ans et n’ayant pas d’activité salariée : des lycéens, des étudiants, des jeunes en bac pro. C’est 11 000 forces vives qui ont quitté Le Havre. Et quand je regarde les tranches d’âges qui peuplent notre ville je vois que nous avons perdu 5 000 couples avec enfants et augmenté le nombre de retraités."
Sources : Article de Marc Migraine du 24 janvier 2013 sur www.auhavre.com/blog2 ; Voeux d'Yves Bertrand prononcés le 25 janvier 2013.
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19/01/2013
Nouvelle composition du Conseil municipal du Havre
Suite à la démission de l'Adjoint au maire Daniel Ozanne, voici la composition du Conseil municipal du Havre :
ADJOINTS AU MAIRE
Agathe CAHIERRE, 1er Adjoint au maire, chargée de l'aménagement, des grands projets et de la cohésion sociale
Jean MOULIN, Adjoint au maire, chargé des finances, des marchés et des affaires juridiques
Brigitte DUFOUR, Adjoint au maire, chargée du développement économique, de l’emploi, de la formation, de l’enseignement supérieur, des relations internationales, de la coopération décentralisée et de la mairie annexe de Sanvic
Agnès FIRMIN LE BODO, Adjoint au Maire, chargée du sport, du nautisme, du littoral et du tourisme
Bertrand BINCTIN, Adjoint au Maire, chargé de la sécurité
Chantal ERNOULT, Adjoint au maire, chargée des affaires culturelles
Valérie EGLOFF, Adjoint au maire, chargée des personnes âgées et de l’action sociale
Jean-François MASSE, Adjoint au maire, chargé des bâtiments communaux et de l’énergie
Anne-Marie MARIETTE, Adjoint au maire, chargée des ressources humaines, de la qualité et de la mairie annexe de Bléville
Benoît BIED CHARRETON, Adjoint au maire, chargé de l'urbanisme et de l'habitat
Christian DUVAL, Adjoint au maire, chargé des quartiers : coordination des délégués territoriaux, SAM, animation, salles municipales
Ourdia CHATI, Adjoint au maire, chargée de la citoyenneté, de la diversité, de l’état-civil et de la mairie annexe de Graville
Marc MIGRAINE, Adjoint au maire, chargé du commerce, des nouvelles technologies et de la modernisation des services au public
Agnès CANAYER, Adjoint au maire, chargée de la famille, de la jeunesse, de l’enseignement, de la petite enfance et des élections
Olivier JOUGLA, Adjoint au maire, chargé du développement durable, de l'environnement, du handicap et de la santé
Jean-Baptiste GASTINNE, Adjoint au maire, chargé du développement territorial et du Havre 2017
CONSEILLERS MUNICIPAUX DÉLÉGUÉS
Jean-Pierre LEROY, Conseiller municipal délégué, chargé du monde combattant, du devoir de mémoire et de l’esprit civique, des quartiers Sainte-Marie, Saint-Léon, Observatoire et Massillon
Luc LEMONNIER, Conseiller municipal délégué, chargé de la concertation publique et du dialogue avec les Havrais
Laurence BESANCENOT, Conseiller municipal délégué, chargée des nouveaux arrivants et des quartiers Saint-Vincent, Gobelins, Thiers
Nathalie PICARD, Conseiller municipal délégué, chargée des prestations logistiques et d'approvisionnement, des moyens généraux, et, en cas d'absence ou d'empêchement de M. MOULIN, des affaires juridiques, notamment pour le suivi des contentieux et les assurances ; chargée du quartier Danton / Rond-Point
Mathilde LE LUYER, Conseiller municipal délégué, chargée des étudiants et des jeunes actifs
Patrick TEISSERE, Conseiller municipal délégué, chargé du tourisme et du quartier Saint-François, Médiateur de la Ville du Havre
Catherine MILLET, Conseiller municipal délégué, chargée de la lecture publique
Sébastien TASSERIE, Conseiller municipal délégué, chargé de la jeunesse et du quartier d'Aplemont
Jean-Luc SALADIN, Conseiller municipal délégué, chargé des modes doux de transport
Louisa COUPPEY, Conseiller municipal délégué, chargée de la vie associative et du bénévolat
Laëtitia de SAINT-NICOLAS, Conseiller municipal délégué, chargée du quartier Danton / Rond-Point
Karine METAYER, Conseiller municipal délégué, chargée des quartiers Sainte-Marie, Saint-Léon, Observatoire et Massillon
Florence THIBAUDEAU-RAINOT, Conseiller municipal délégué, chargée du quartier Perret, du Perrey et Notre Dame
Annie GUILLEMET, Conseiller municipal délégué, chargée du quartier Saint-François
Alix VAILLANT, Conseiller municipal délégué, chargée des quartiers Saint-Vincent, Gobelins, Thiers
Arnaud LE QUELLEC, Conseiller municipal délégué, chargé des quartiers de l’Eure-Brindeau et des Neiges
Jean-Pierre CHABROLLE, Conseiller municipal délégué, chargé du quartier Vallée-Béreult et Champs-Barets
Elisabeth GAREL, Conseiller municipal délégué, chargée du quartier de la Vallée Béreult et Champs-Barets
Florent SAINT-MARTIN, Conseiller municipal délégué, chargé des relations avec le Conseil consultatif de Rouelles
Françoise LE MONNIER, Conseiller municipal délégué, chargée des quartiers de Tourneville, Haut-Graville, Mare-au-Clerc, Acacias
Bruno BEQUET, Conseiller municipal délégué, chargé du quartier de Dollemard
Bineta NIANG, Conseiller municipal délégué, chargée du quartier du Bois-de-Bléville
Mireille VAUDRY, Conseiller municipal délégué, chargée du quartier de Caucriauville et de l’annexe de la mairie de Caucriauville
Josépha RETOUT, Conseiller municipal délégué, chargée du quartier de Cauvriauville et de l’annexe de la mairie de Caucriauville
Maxime SELMAN, Conseiller municipal délégué, chargé du quartier de la Mare-Rouge
Sandrine VAUTIER, Conseiller municipal délégué, chargée du quartier du Mont-Gaillard et de l’annexe de la mairie du Bois-au-Coq
Jean-Pierre KLEINDIENST, Conseiller municipal
Antoine RUFENACHT, Conseiller municipal
CONSEILLERS MUNICIPAUX D'OPPOSITION
Daniel PAUL, Conseiller municipal
Jean-Louis JEGADEN, Conseiller municipal
Nathalie NAIL, Conseiller municipal
Myriam ARGENTIN, Conseiller municipal
Valérie AUZOU, Conseiller municipal
Dominique MUTEL, Conseiller municipal
Pascal CRAMOISAN, Conseiller municipal
Nadine LAHOUSSAINE, Conseiller municipal
Laurent LOGIOU, Conseiller municipal
Sophie HERVE, Conseiller municipal
Najwa EL-HAITE, Conseiller municipal
Yves BERTRAND, Conseiller municipal
Pierre DIEULAFAIT , Conseiller municipal
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18/11/2012
Laurent Logiou répond aux attaques du député-maire-Président de la CODAH
Suite à l'intervention (manquée, il est vrai) à l'Assemblée Nationale d'Edouard Philippe, son principal adversaire, le chef de file socialiste Laurent Logiou, contre-attaque, la jugeant inadaptée au contexte.
Mercredi dernier, le maire du Havre a souhaité poser une question au Gouvernement particulièrement acérée, sur le projet de Loi interdisant le cumul des mandats (voir article ici). La réponse se veut, elle aussi, cinglante. Nous la rapportons dans son intégralité ci-après.
"Plus qu’une question manquée, une question qui fait flop et en dit long sur les intérêts politiques de M. Philippe !
Mardi après-midi à l’Assemblée nationale, Manuel Valls a provoqué le départ des députés UMP de l’hémicycle. Claude Bartolone, président de l’Assemblée, a aussitôt décidé d’une interruption de séance. Cet événement, dont les députés de droite sont familiers, est intervenu durant le passage des questions aux gouvernements et a privé Edouard Philippe, député de la 7ème circonscription de Seine-Maritime, de sa première question orale au gouvernement, son passage étant prévu quelques minutes plus tard.
Mais de quel sujet Monsieur Philippe voulait-il parler ? Des braquages à répétition qui ont lieu au Havre depuis plusieurs semaines ? De l’emploi et de la possible délocalisation d’une partie de la CMA-CGM vers Marseille ? Du taux de pauvreté particulièrement important au Havre ? Rien de tout cela. Monsieur Philippe voulait tout bonnement interpeller le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault sur le rapport Jospin, et plus spécifiquement sur la partie abordant le cumul des mandats !
En cette période de crise qui touche durement tous les français, la première inquiétude de Monsieur Philippe n’est pas de défendre ses administrés mais simplement de savoir si il pourra conserver l’ensemble de ses mandats ! Il est vrai qu’en tant que député, maire, et président d’agglomération – ces deux derniers mandats ayant été obtenus par désignation et non par vote – Monsieur Philippe sera naturellement touché par la loi sur le non-cumul des mandats qui sera effective dès 2014 et devra donc laisser à quelqu’un d’autre soit son mandat de maire soit son mandat de député. Par ailleurs, à la lecture de son intervention, il semble bien sûr de lui pour penser qu’il sera encore concerné par cette règle en 2014 !
Enfin, il est regrettable de constater qu’en son temps Antoine Rufenatch, député lors de son élection à la mairie en 1995, avait su faire preuve de modernisme en renonçant à son siège à l’Assemblée nationale pour se consacrer à son mandat municipal, tandis que près de 20 ans plus tard, Edouard Philippe, et ce malgré son jeune âge, fait preuve d’un comportement tout à fait rétrograde en s’accrochant mordicus à ses multiples mandats…"
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15/11/2012
Le maire du Havre tire à boulets rouges sur les ministres et le président
Edouard Philippe, député-maire UMP du Havre et Président de la CODAH, dénonce avec vigueur la règle de non-cumul des mandats vantée par le rapport Jospin.
Ce mercredi, à l'Assemblée Nationale, Edouard Philippe a ainsi souhaité interpeler le Gouvernement avec les mots suivants :
"Monsieur le Président, mes chers collègues,
Ma question s'adresse au Premier Ministre, qui fut, au cours des législatures précédentes maire de Nantes et président de l'agglomération nantaise, député et Président du groupe socialiste.
Elle aurait pu s'adresser aux nombreux membres de votre gouvernement qui, avant de devenir ministres, cumulaient, sans s'en plaindre et en l'assumant devant leurs électeurs, un mandat parlementaire et un mandat exécutif local : M. Valls, M. Sapin, Mme Fourneyron, M. Montebourg, Mme Touraine ou M. Lurel et j’en oublie sans doute.
Mais ma question s'adresse à vous, M. le Premier Ministre.
Le Président de la République, qui fut lui-même il y a encore peu député-maire de Tulle, puis député et président de conseil général, a chargé M. Lionel Jospin d'une mission sur la rénovation et la déontologie de la vie publique. Parmi ses nombreuses propositions, M. Jospin recommande de renforcer l'interdiction du cumul déjà existante en prohibant désormais le cumul d’un mandat parlementaire et d’un mandat exécutif local.
Cette proposition suscite au moins deux interrogations.
La première, M. le Premier Ministre, tient à vous.
Puisque le cumul nuit à l'exercice des mandats, la représentation nationale aimerait savoir lequel de votre mandat, de maire ou de député, avez-vous négligé pendant 23 ans ?
La seconde, M. le PM, est une interrogation qui nous concerne tous dans cette assemblée, nous qui sommes attachés à la qualité du travail législatif.
Pouvez-vous sérieusement, M. le PM, prétendre que, demain, l’absence de parlementaires exerçant des responsabilités exécutives locales serait une garantie de meilleure qualité du travail législatif ? Sur des sujets tels que le logement, le droit de l'urbanisme, les relations état CL, l'investissement public, l'aménagement du territoire ou l'action sociale, pensez-vous vraiment que le Parlement sera plus éclairé ou plus compétent ?
Enfin, M. le PM, pouvez-vous indiquer à la représentation nationale en quoi la déontologie et la qualité du travail législatif se trouveraient grandies dans un système interdisant au députe d'être maire mais l'autorisant à être avocat, ou médecin, ou chef d'entreprise ou salarié ?
Au fond M. le PM ma question est simple : allez-vous proposer au parlement un texte reprenant la totalité des propositions du rapport Jospin sur l'interdiction du cumul alors que toute votre expérience personnelle, et celle de la plus grande partie de votre gouvernement, vous montre l'inanité de cette posture aussi idéologique que démagogique ?"
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