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09/06/2014

Bientôt la fin du Jazz au Havre ? Le JUPO cherche un second souffle

Alors qu'a lieu le festival Dixie Days de Sainte-Adresse au Havre, le JUPO - Jazz Union de la Porte Océane, lance un appel de détresse.

téléchargement (2).jpgNé au Havre en 1960, le JUPO est avant tout aujourd'hui une école de jazz, qui forme cette année 206 élèves, âgés de 5 à 72 ans. Il rassemble également 11 orchestres résiduels, qui forment avec l'école une véritable Académie du Jazz. C'est également une force de proposition, avec de nombreux concerts de haute qualité donnés chaque année.

Le JUPO c'est, depuis sa naissance en 1960, 54 ans de diffusion et de créations de Jazz, des milliers de concerts avec des pointures comme Eddy Louiss, Michel Petrucciani, Tânia Maria, Stéphane Grappelli, Dee Dee Bridgewater, Ahmad Jamal, Michel Portal, Pierrick Pédron et récemment des nouvelles Stars formées par le JUPO, le trompettiste Ludovic Louis qui joue actuellement avec Lenny Kravitz ou Hugo Lippi récemment au Tétris !

Faute de financement, les 21 salariés du JUPO (17 professeurs et 4 permanents administratifs) et ceux des Associations mutualisées ne sont plus payés depuis début Juin.

En vue de la poursuite de ses multiples activités, des actions ont été lancées : vente de tee-shirts, pétitions... Nous vous invitons à retrouver ces informations et actions sur le profil facebook "We Love Jupo" (ici).

Écrit par Alexandre Cauchois | Lien permanent | Commentaires (2) | |  Facebook | | |

Commentaires

Le combat commence

Écrit par : Cadet | 09/06/2014

Dans mon esprit, le JUPO fait partie du patrimoine culturel vivant de la Ville du Havre. Lorsqu'une "institution" aussi noble et que je qualifierais d'utilité publique est financièrement étouffée, c'est l'âme du public qu'on assassine. Au nom de quoi, certainement une "bonne raison" mercantile certainement basée sur la rentabilité...
Les décideurs n'ont donc pas encore compris que le jazz fait partie intégrante des musiques actuelles. Est-il autre courant musical aussi créatif, sachant se remettre en cause à chaque concert, sachant "apprivoiser" les idées nouvelles avant autant de liberté et de responsabilité.
Messieurs les élus, rappelez vous que le Jazz est une musique de liberté, que la liberté c'est la responsabilité, c'est pour cela que tant de gens la craignent.

Écrit par : Martial MURRAY | 16/06/2014

Les commentaires sont fermés.