18/04/2012
Le PS du Havre, confiant pour son candidat
A quatre jours du premier tour de l'élection présidentielle, les supporters de François Hollande font le bilan de leur campagne.
Matthieu Brasse a souhaité faire un ultime bilan de la campagne, aux côtés des autres candidats aux législatives. Pour le Secrétaire Havrais du PS, adjoint de Catherine Troallic aux législatives dans la 8ème circonscription, "socialistes et radicaux de gauche n'ont rien à regretter." Les primaires ont en effet servi de tremplin pour le parti, un participant sur deux à la campagne n'étant pas adhérent. Une première au Havre. De ce fait, les socialistes Havrais se disent "particulièrement confiants".
Le porte-à-porte aura été l'instrument principal de la campagne. Ainsi, nationalement, le Parti Socialiste affiche 3 000 000 de portes frappées pour porter la bonne parole. Les "ambassadeurs" de François Hollande, ainsi que se nomme Laurent Logiou, ont ainsi porté deux thèmes. D'abord, bien sûr, inciter à voter pour leur candidat. Mais pas seulement. "On est là aussi pour inviter les gens à aller voter", indique Nada Afiouni, sa suppléante à la campagne des législatives dans la 7ème circonscription de Seine-Maritime.
Hollande vs Sarkozy
L'adversaire est tout désigné : Nicolas Sarkozy. "Il n'a pas de projet, juste un bilan, catastrophique", clame Laurent Logiou. Il se dit par ailleurs "étonné ici du peu de soutien de l'UMP à Nicolas Sarkozy. Ni le maire du Havre ni son adjoint [aux législatives, le maire d'Octeville] ne le soutiennent. Le maire était pourtant Secrétaire national de l'UMP et il est étrangement silencieux." Matthieu Brasse ajoute que "les gens ont besoin de savoir ce que l'adversaire UMP a à dire. Leur façon de ne rien faire contribue à l'abstentionnisme." "L'UMP a des candidats ici. Il faudra que les Havrais se rappellent le peu d'investissement de leurs responsables au Havre."
Quelques chiffres
35 000 programmes auront été distribués d'ici vendredi au Havre, ainsi que 90 000 tracts. Chaque jour, 200 à 250 personnes se rendent en moyenne sur le site du PS havrais.
"Rien n'est joué"
"Il ne faut pas relacher la pression", souligne Laurent Logiou, "quelque soit le résultat dimanche soir."
Écrit par Alexandre Cauchois | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
10/10/2011
Primaires socialistes : les résultats au Havre
L'objectif fixé par le Parti Socialiste a été largement dépassé.
Matthieu Brasse annonçait ces derniers jours un objectif jugé élevé : 4 000 votants sur Le Havre. Un résultat dépassé de plus de 20%, puisque ce sont en fait 4 844 Havrais qui se sont déplacés. Avec au final un score très serré entre les deux favoris des sondages.
Il y a en effet 75 voix entre Martine Aubry (1 770 voix) et François Hollande (1 695). Arnaud Montebourg, la surprise de l'élection, arrive en troisième position, avec 835 voix. La bataille pour la quatrième place était serrée et c'est Ségolène Royal qui l'emporte, 43 voix seulement devant Manuel Valls (274 contre 231). Jean-Michel Baylet, lui, fait entre zéro et quatre voix par bureau de vote, totalisant 27 voix au Havre.
A l'heure des dépouillements, le téléphone n'a cessé de sonner ce soir, au siège du PS, entre journalistes, sympathisants, adhérents, élus, ou cabinet du Maire du Havre, tous désireux de mesurer la tendance, puis d'avoir une idée de l'impact de la campagne sur notre ville. Au-delà d'une primaire socialiste, ce jour était en effet crucial pour Le Havre, où le Parti Socialiste grignote élection après élection sur l'UMP et le Parti Communiste, se positionnant pour les législaties de 2012 et par extension pour les municipales de 2014.
Ci-dessous : les résultats, canton par canton.
Écrit par Alexandre Cauchois | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
17/09/2011
Politique - Manuel Valls, le candidat socialiste en visite au Havre
Manuel Valls était hier au Havre, pour une visite sous le thème de la responsabilité et du plaisir pour 2012.
Najwa El Haïté, conseillère municipale du Havre, a souhaité que son candidat, le député-maire d'Evry, se rende dans notre cité. C'était au lendemain du premier débat des primaires socialistes, alors que Manuel Valls a été jugé par de nombreux commentateurs comme l'un des deux grands gagnants de cette soirée télévisée.
Matthieu Brasse, secrétaire de la section havraise du PS, était présent, ainsi qu'il le sera, indique-t-il, "pour accompagner chacun des candidats". D'autres devraient en effet suivre sur le département, dont l'un(e) d'entre eux d'ici début octobre au Havre. Matthieu Brasse s'inquiète en attendant sur ce qu'il nomme "le véritable problème" pour les semaines à venir, celui de "gérer les votants", puisqu'il s'attend à "un raz de marée au Havre". 140 militants sont dors et déjà prévus au Havre pour l'organisation des primaires.
Des soutiens locaux pour Manuel Valls
Si la section havraise est globalement attachée à la candidature de Martine Aubry, Manuel Valls possède ici aussi des soutiens inconditionnels. Parmi eux, Dominique Lainé, son Délégué au Havre. S'il soutient l'"optimiste" socialiste, c'est parce que ce dernier "renouvelle, fait bouger les lignes, bien qu'il ait l'expérience du PS et du terrain. Manuel Valls "a le souci de faire passer la Gauche dans la durée. Il est ancré à gauche, avec l'ouverture indispensable à la société française."
Un discours sur les thèmes de la responsabilité et du plaisir
Lors de ses visites sur le Port du Havre comme dans les locaux d'Emergence, il a évoqué à de multiple reprises le "moment de plaisir" que représente la campagne. "Etre candidat, c'est une responsabilité, un honneur, un moment grave pour chacun d'entre nous. Il faut incarner ce pays, c'est le fruit d'une réflexion et un moment de plaisir." "La France a envie que l'on lui parle. Je parcours depuis longtemps la France, c'est l'occasion de comprendre le pays." Concernant la politique en général, il indique que "Il n'y a pas de rupture entre les Français et la démocratie, mais entre les Français et les dirigeants." Et quant aux sondages, qui donnent gagnant le candidat PS face à Nicolas Sarkozy au deuxième tour de la Présidentielle, il reste méfiant : "Aujourd'hui, les Français ne veulent plus de Sarkozy, mais il veulent peut-être de la Gauche." Pour son passage au Havre, il a choisi de marteler ses priorités : l'emploi, la désindustrialisation et l'insertion professionnelle. Et rien, pas même l'heure passée dans les embouteillages havrais, ne l'auront détourné de son cap.
Il a conclu sa visite à la librairie Plein Ciel, où il a dédicacé son ouvrage "L'énergie du changement - l'abécédaire optimiste". Il a offert un exemplaire pour l'un(e) des lecteurs de JeVisAuHavre.com. Pour le gagner, répondez simplement par mail à la question suivante : "Quel est le slogan de la campagne Valls 2012 ?" Envoyez votre réponse à l'adresse suivante : concours@jevisauhavre.com. Le gagnant sera tiré au sort vendredi 23 septembre 2011 à 22h00.
La campagne au Havre
Matthieu Brasse relève que la municipalité (UMP) du Havre n'a pas mis de batons dans les roues du vote pour le candidat socialiste. En effet, si celle-ci coutera environ 8 000 €, la Ville prête les isoloirs et les urnes ; elle a fourni également les listes nécessaires à la bonne tenue de l'élection. Et concernant la plainte déposée par Christine Boutin auprès du CSA, il la trouve "normale" : "il est logique que chaque candidat à la Présidentielle ait le même temps de parole."
- le site Internet de la campagne de Manuel Valls ;
- la liste des lieux de vote pour le premier tour des primaires socialistes à l'élection Présidentielle de 2012 : cliquez sur l'image de droite >>>
Texte et photos Alexandre Cauchois pour JeVisAuHavre.com.
Écrit par Alexandre Cauchois | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
29/09/2010
Le Parti Socialiste havrais au secours des Collectivités territoriales
Au lendemain du vote à l'Assemblée Nationale, le Parti Socialiste du Havre s'indigne d'une loi qu'elle juge "dangereuse".
Le dossier aurait pu passer inaperçu, entre la réforme des retraites et la loi sur l'immigration. C'est en tout cas, pour Laurent Logiou, l'objectif du Gouvernement.
Selon Matthieu Brasse, la réforme, qui doit encore être votée au Sénat, pose plusieurs problèmes. D'abord, les Conseillers Territoriaux élus en 2014 remplaceront les Conseillers Généraux (élus aux Cantonales, siégeant au Département) et les Conseillers Régionaux (élus aux Régionales). Si cela semble permettre des économies, cela "éloignera les élus du terrain" : ils seront surchargés de travail et deviendront des bureaucrates sans contact avec les citoyens. Pire, "cela coûtera plus cher" : si les élus actuels ont une activité professionnelle qui les font vivre, cela sera impossible ; le poste deviendra "purement politique", avec un salaire lié à une activité à temps plein. Deuxième effet de la réforme : la perte de liberté des élus. "Les missions sont définies par la Loi et limitées". Pour finir, "Il y aura la limitation des financements croisés. Les projets ne pourront plus être financés à plus de 30%."
Ce qui signifie concrètement, ajoute le Secrétaire de Section du Parti Socialiste, qu'il y aura "moins de subventions aux associations sportives, culturelles, moins d'argent également pour les bailleurs sociaux. Ce sera aussi la mise en cause de projets communaux. Un coup de massue aux citoyens."
Afin d'expliquer leurs inquiétudes, Laurent Logiou cite la SNSM du Havre, qui vient d'acquérir une vedette d'un coût de 860 000 euros. "Du matériel de professionnels pour les sauveteurs. Sans les subventions du Département et de la Région, les cotisations des adhérents n'auraient pas suffi. Avec la nouvelle Loi, cet achat indispensable devient impossible. C'est pareil avec le Grand Stade, financé à hauteur de 10 millions par le Département et de 20 millions par la Région." Il ajoute que les problèmes de finance seront connus également pour les hôpitaux par exemple et par extension "à tous les particuliers."
Gérard Heuzé souligne que cette Loi "n'est pas une affaire d'élus. C'est une affaire qui nous concerte tous dans tous les domaines." Ainsi, les logements sociaux eux-aussi seraient concernés. "L'Etat se désengage ; le Département et la Région ne pourront plus cofinancer les projets. Il faudrait, pour continuer d'en construire, augmenter les loyers, mais l'Etat le limite également."
Par contre, ajoute Catherine Troallic, "l'Etat continuera les financements croisés. Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais !"
Dernière conséquence de la réforme, relevée par Najwa El Aïté : "la casse de la Parité." Pour elle, "le scrutin uninominal majoritaire à deux tours fera disparaître la parité hommes - femmes."
En Haute-Normandie, les Départements de Seine-Maritime et de l'Eure et la Région coopèrent déjà, par exemple pour les demandes de subventions. L'objectif rejoint celui que l'Etat affiche avec la réforme des collectivités territoriales : une baisse des coûts.
Écrit par Alexandre Cauchois | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |