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03/07/2015

Incendie à la centrale nucléaire proche du Havre

JeVisAuHavre.fr, Faits divers, nucléaire


images (4).jpgLes pompiers sont intervenus à Paluel, cette nuit, sur un incendie ayant touché la centrale nucléaire située à une soixantaine de kilomètres du Havre.

Il leur aura fallu un peu plus de 6 heures pour venir à bout de l'incendie, qui s'est déclenché sur une partie moindre du site.

Ainsi, un condensateur de la salle des machines de l'unité de production numéro 2, unité à l'arrêt actuellement pour maintenance, a pris feu dès 22h30 ce jeudi 2 juillet. Les 71 pompiers mobilisés l'ont totalement maîtrisé ce matin, vers 4 heures 45.

La centrale de Paluel affirme que d'une part il n'y a aucun blessé et que par ailleurs il n'y a "pas de conséquence sur la sûreté de l'installation." Il n'y a également "aucun risque de radioactivité".

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20/04/2015

Commémoration de la catastrophe de Tchernobyl au Havre le 25 avril

JeVisAuHavre.fr - Actualité


Le 26 avril 1986, la centrale nucléaire a connu la plus grave catastrophe nucléaire jamais connue.

0125265.jpgL'explosion d'un réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl en Biélorussie a engendré une catastrophe qui mettra des milliers d'années à s'éteindre. L'explosion a dispersé des éléments radioactifs dans la nature. Il a fallu évacuer en urgence et sans aucun bagage toute la population dans un rayon de 30 km.

Désormais, cette zone est strictement interdite, mais le danger ne s'est pas concentré à un rayon de 30km autour de la centrale : les hommes, les animaux et les végétaux, qui se trouvent bien plus loin, stockent cette radioactivité dans leurs tissus sans ressentir de douleur particulière. 29 ans plus tard, en Biélorussie et en Ukraine, pays limitrophe, la principale cause d'irradiation provient de l'alimentation par les produits locaux. Les principales victimes sont les enfants car leur poids est plus faible et ils sont en période de croissance.

Le Collectif Tchernobyl/Fukushima, plus jamais ça lance un appel à manifestation que nous vous livrons ici.

"Pour commémorer cet événement dramatique, pour demander l'arrêt des centrales nucléaires, pour affirmer notre opposition à la construction de tout nouveau réacteur nucléaire, nous vous appelons à manifester samedi 25 avril à 19 heures devant le magasin d'EDF au Havre, 3 rue René Coty.

Les industriels du nucléaire nient ou minimisent systématiquement les conséquences des accidents pour ne pas nuire à leur activité. Ils cherchent à cacher les effets sanitaires et la dissémination radioactive autour des centrales et des centres de stockage de déchets radioactifs: leucémies, cancers... Ces industriels font tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher les enquêtes «indépendantes» et discréditer les travaux médicaux qui sont publiés. 

Après l'accident de Fukushima, l'industrie du nucléaire ne peut plus cacher ses déboires techniques et financiers. On ne peut plus nier maintenant que l'énergie électrique d'origine nucléaire revient plus cher que celle produite par les énergies renouvelables. La construction des EPR (en Finlande et à Flamanville) coûte si cher que la société AREVA annonce un déficit de 4,8 milliards d'Euros pour l'année 2014 et une dette de 6 milliards. EDF elle aussi est endettée pour 33 milliards d'euros! Ces deux sociétés sont propriétés de l’État pour la plus grande partie! Ce sont donc les contribuables qui devront payer ces additions faramineuses! Le nucléaire, c'est dangereux et ruineux. Alors pour toutes ces raisons disons : "Stop au nucléaire !" Agissons pour les économies d'énergie et le développement des énergies renouvelables."

Les premiers signataires de cet appel sont Ecologie Pour Le Havre, ECO-CHOIX, les enfant de Tchernobyl, Europe Ecologie-les verts, réseau Sortir du Nucléaire, Stop EPR.

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05/04/2012

Fuite d'eau radioactive sur Penly, au nord de Dieppe

EDF a annoncé avoir constaté une fuite d'eau radioactive sur le réacteur n°2, arrêté aujourd'hui à Penly, en raison d'incendies.

Centrale_Penly.pngCe jeudi 5 avril 2012, deux incendies se sont déclarés dans la centrale nucléaire, située à moins d'une centaine de kilomètres du Havre. Ils ont été maîtrisés dans la journée et sont responsables d'une "fuite d'eau" radioactive. Selon l'entreprise, la fuite est "collectée dans des réservoirs prévus à cet effet", situés dans la centrale, et n'aurait "aucune conséquence sur l'environnement". Elle souligne par ailleurs qu'il n'y a aucune victime sur le site.

La température de l'eau ainsi que du réacteur concerné, qui s'est arrêté automatiquement en raison des incendies, est maîtrisée et baisse de manière normale et constante, indique EDF. La fuite est quant à elle due à "un défaut sur un joint de l'une des quatre pompes de refroidissement du circuit primaire".

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27/09/2011

Les anti-EPR invités au débat sur le nucléaire en Seine-Maritime

La Commission Locale d'Information auprès des centrales Nucléaires de Paluel et de Penly (CLIN) accueille en son sein l'association "Stop EPR, ni à Penly, ni ailleurs".

01.jpgLa CLIN, animée par le Département et présidée par Serge Boulanger, exerce une mission de suivi, d’information et de concertation en matière de sûreté nucléaire, de radioprotection et d’impact des activités nucléaires sur les personnes et l’environnement.

Alors que le Gouvernement semble envisager le lancement rapide de l’enquête publique relative à la demande d’autorisation de création du projet EPR Penly 3, Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime rappelle qu’il signera l’arrêté élargissant les compétences de la CLIN à l’EPR prochainement.

Dans le souci de permettre un débat contradictoire serein, et comme il s’y était engagé dès janvier dernier, il a aussi proposé à l’association "Stop EPR, ni à Penly, ni ailleurs" de siéger au sein de la CLIN. La composition de la commission reflète en effet l’ensemble des forces vives, élus locaux, associations environnementales, syndicats et personnalités qualifiées.

« Le Département est particulièrement attentif au développement des capacités d’analyse etStopEPR-PENLY-01.jpg d’information sur la question nucléaire, précise Didier Marie. L’enjeu de la transparence est d’autant plus fort aujourd’hui qu’EDF présente l’évaluation complémentaire de sûreté de ces centrales, audit demandé suite à la catastrophe de Fukushima. Nous resterons attentifs quant à la qualité de l’information diffusée au grand public suite aux conclusions de l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Les débats de la CLIN devront permettre d’éclairer les réflexions de celles et eux qui souhaiteront s’exprimer dans le cadre de l’enquête publique. Je rappelle par ailleurs mon attachement au développement de la filière des énergies renouvelables en Seine-Maritime. Le tissu industriel local, et notamment de nombreuses PME, ainsi que les collectivités locales sont fortement mobilisés sur l’ensemble de ces questions essentielles pour l’avenir de notre territoire» a indiqué le Président du Département de Seine-Maritime.

Photo Netoyens.info.

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12/05/2011

Y a-t-il des déchets radioactifs dans la baie de Seine ?

Depuis le 11 mars 2011, au large de Fukushima de l'eau fortement radioactive se déverse chaque jour en mer.

lire en mer,littoral havrais,le havre,havre,havrais,atome,atomique,nucléaire,accident nucléaire,radioactivité,fukushimaIode, césium, plutonium, uranium... de nombreux produits s'écoulent au quotidien dans l'océan. Et les océans de notre planète bleue ne connaissent pas de frontières. Par leur migration, des poissons vont également contribuer à la contamination, bien malgré eux, des océans.

Au Havre, des études ont démontré la présence régulière d'éléments radioactifs, ainsi que de multiples déchets, qui rendent par exemple les poissons androgynes. D'où viennent-ils ? Avec quelles conséquences ? Et surtout quel impact peut avoir la catastrophe de Fukushima sur notre littoral ?

Ce samedi, Jacqueline Goy, attachée scientifique à l'Institut Océanographique de Paris et Frank Le Foll, enseignant chercheur au laboratoire d'Ecotoxicologie Milieux Aquatiques de l'Université du Havre, s'efforceront de répondre à ces questions et à bien d'autres.

Rendez-vous donc samedi 14 mai 2011, à 18h00 pour cette rencontre débat, aux Docks Océane, dans le cadre du salon Lire en Mer. Entrée au salon 2€, accès aux conférences libre.

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21/04/2011

Manifestation au Havre pour les 25 ans de la catastrophe de Tchernobyl

Le réseau Sortir du Nucléaire organise cette année encore une manifestation le 26 avril.

391775073.jpgCe 26 avril 2011 est le 25ème sinistre anniversaire de l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Un anniversaire d'autant plus sombre qu'il survient quelques semaines après l'autre catastrophe nucléaire, celle de Fukushima.

Ecologie Pour Le Havre, association havraise membre du réseau Sortir du Nucléaire, qui fédère 874 associations, appelle donc à un rassemblement pacifiste, le 26 avril 2011, à 18h00, devant l'Oiseau blessé, place de l'Hôtel de Ville du Havre.

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20/04/2011

Quels sont les risques nucléaires au port du Havre ?

Le port du Havre a mis en place, comme tous les ports français, une procédure complète suite aux incidents survenus à Fukushima. Avec des craintes limitées.

Les-gens-qui-travaillent-a-Fukushima-sont-prets-a-sacrifier-leurs-vies-pour-sauver-la-nation_-(Photo-AFP).jpgLa France estime que le risque de radioacivité des marchandises en provenance du Japon est limité pour plusieurs raisons :

 - les grands ports japonais sont situés plus au sud que la zone contaminée ;

 - la durée de vie de la plupart des radioéléments est relativement courte et le trajet de mer est d'au-moins un mois ;

 - le Japon a mis en place des mesures concernant lesproduits fabriqués sur son territoire.

Suite aux recommandations de la France, le travail en commun mené par les professionnels portuaires havrais – Douanes, services vétérinaires et phytosanitaires du PIF-PEC et Capitainerie -  aboutit à réaliser des contrôles par échantillonnage des produits  industriels importés du Japon.

Pour les produits d’origine alimentaire, les contrôles seront faits de manière systématique par les services vétérinaires et phytosanitaires du PIF-PEC. Dans ce cadre, la France a opté pour un contrôle à 100% des marchandises en provenance du Japon, l’Europe ayant préconisé 20% (cf. règlement européen du 25 mars 2011). Par ailleurs, la cellule d’aide aux entreprises des Douanes est à la disposition des professionnels pour répondre à toute question concernant les mesures prises.

Enfin, en tant que premier port pour le commerce extérieur français, la place portuaire et ses professionnels havrais traitent une très importante diversité de marchandises dont certaines nécessitent des procédures de sécurité particulières. C’est en particulier le cas au Havre pour les produits dangereux.

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06/04/2010

De nouveaux déchets nucléaires à destination du Havre

Greenpeace tente par tous les moyens de stopper les déchets nucléaires qui devraient transiter au Havre dans les heures à venir.

greenpeace.jpgCe matin à 8 heures, huit activistes de Greenpeace ont démonté les rails de la voie entre les installations nucléaires du Tricastin et la gare de Pierrelatte, dans la Drôme. Trois autres activistes sont fixés sur les rails. Cette voie devait accueillir ce matin le convoi de déchets nucléaires français en partance pour Le Havre.

Le navire Kapitan Kuroptev est attendu dans le port du Havre et vendredi c’est le Mikhail Lomonosov qui doit arriver dans ce même port. Ces deux navires chargeront à leur bord des nouvelles cargaisons de déchets nucléaires en provenance du Tricastin et à destination de la Russie.

L'association indique dans un communiqué : "Nous sommes au Tricastin ce matin pour montrer une nouvelle fois notre volonté d’obtenir une arrêt immédiat des exportations de déchets nucléaires français vers la Russie, déclare Yannick Rousselet, chargé de campagne Nucléaire de Greenpeace France. Les industriels font tout ce qu’ils peuvent pour essayer de cacher leur trafic et de nous faire taire. Nos différentes interventions ces derniers mois ont mis à jour l’impuissance des industriels face à l’inextricable problème des déchets nucléaires."

Elle ajoute que "En pleine controverse sur la légalité des exportations des déchets nucléaires vers la Russie, non seulement Areva continue d’utiliser la Sibérie comme poubelle mais en plus elle tente d’instrumentaliser la justice pour cacher son trafic, déclare Yannick Rousselet. Depuis plusieurs mois et encore ce matin, Greenpeace agit pour faire la lumière sur la face cachée du nucléaire et aujourd’hui les industriels demandent à la justice de leur offrir un paravent."

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03/03/2010

Greenpeace débarque au Havre

Afin de manifester contre le transport de déchets nucléaires en destination de Russie, le plus grand navire de Greenpeace, l'Esperanza, se rend au Havre jeudi soir, avant de se rendre dans d'autres ports normands.

esperanza20020214w01.jpegC'est le deuxième débarquement de l'association internationale en moins de 6 mois, puisque l'Arctic Sunrise était venue sur le port havrais en novembre 2009.

En cause, l'arrivée en début de semaine prochaine du Kapitain Kuroptev, en provenance de Saint-Pétersbourg, qui va être chargé de déchets nucléaires avant de retourner en Russie. Officiellement, ces déchets seront enrichis afin d'en faire un nouveau combustible, ce que dément Greenpeace.

Greenpeace explique son action : "EDF et Areva continuent leurs exportations sur le rythme habituel d’environ 600 tonnes de déchets nucléaires deux fois par mois, dit Yannick Rousselet. Ces chiffres sont choquants. Grâce à un rapport fourni par le Haut Fonctionnaire de Défense nous savons que depuis 2006 environ 33 000 tonnes de déchets ont été envoyées en Russie."

 

 

Vidéo : Greenpeace expose le problème du transport de déchets nucléaires à destination de la Russie.

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24/10/2009

Matières nucléaires en partance du port du Havre aujourd'hui

greenpeace.jpgGreenpeace annonce le "départ imminent d’un navire affrété par Areva" contenant une "cargaison de matières nucléaires".

D'après Greenpeace, le navire russe, chargé de matières nucléaires, se rend à Saint-Pétersbourg, en Russie, alors que n'a "pas été élucidée la question du devenir de ces matières".

Yannick Rousselet, responsable de la campagne Energie / Nucléaire de Greenpeace France, affirme qu'il est "intolérable que les industriels du nucléaire EDF et Areva continuent en toute impunité leur sale business, alors que les responsables politiques ont reconnu que ces entreprises mènent leurs activités dangereuses sans transparence."

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25/06/2009

Les anti-EPR se retrouveront à Dieppe ce week-end

En Seine-Maritime, à l'annonce de la construction d'un troisième EPR à Penly, près de Dieppe, un collectif constitué de militants, d’associations et de partis politiques, est né.

Ce collectif, qui se nomme "STOP-EPR, ni à Penly, ni ailleurs" s'est fixé plusieurs objectifs :

• lutter contre la construction du réacteur EPR à la centrale de Penly ;
• informer le public sur les dangers du nucléaire ;
• mener des actions pacifiques médiatiques ;
• mettre en évidence le fort potentiel des énergies renouvelables tant pour l’emploi que pour générer de l’énergie.

Sans présager du résultat de cette action, le collectif se veut pérenne et organise un rassemblement à Dieppe le 28 juin, qui constitue sa première action grand public.

L’EPR (réacteur à eau pressurisée européen) constitue la troisième génération de réacteur nucléaire. Il présente deux nouveautés : un système de récupération de combustible en cas de fusion du cœur lors d’un incident majeur et l’utilisation d’un combustible comprenant 30 % de plutonium traité (Mox, métal oxyde).

Pour le collectif, "ces deux éléments font que ce réacteur sera plus polluant, tant dans son fonctionnement que dans son démantèlement et qu’il intègre, dès son origine, la possibilité d’une catastrophe, ce qui était complètement nié au début de l’industrie nucléaire dans les années soixante."

Le rassemblement anti EPR aura lieu à Dieppe dimanche 28 juin, à partir de 11 heures. Une manifestation dans les rues de Dieppe est organisée à partir de 14h30.

Source : Stop EPR, ni à Penly, ni ailleurs.

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