15/10/2010
Une poignée de jeunes havrais pour un maximum de dégâts
En tête des enfants casseurs, depuis hier, la voiture rouge de la CGT, qui scande "C'est qui les casseurs ? C'est eux les casseurs".
Voilà deux jours que des enfants, sous couvert de lutte contre la réforme des retraites, cassent à tout va. Au programme, poubelles renversées, rétroviseurs cassés à coups de pied, voitures retournées, établissement scolaire aux fenêtres cassées, pétards lancés au milieu des adultes qui ont l'audace de passer à proximité, bus brûlé, étudiants non grévistes lapidés...
Des lycéens qui ne savent en fait pas vraiment pourquoi ils luttent, ressortant les slogans des manifestations des années précédentes, dont par exemple "Lycéens en galère"... Pas grand chose à voir avec la retraite. Le tout avec un service d'ordre quasi inexistant, plus de 300 enfants pour 1 encadrant en moyenne.
De son côté, Erwan Lehoux, Président de l'Unef du Havre, le principal syndicat étudiant, "se félicite" de la réussite des manifestations et "appelle les forces de l'ordre à encadrer les manifestations plutôt que d'y faire face. De même, elle demande aux administrations des lycées de laisser les jeunes manifester – ce qui est leur droit le plus total - afin d'éviter d'envenimer la situation."
Dans les faits, les lycéens n'ont pas le droit de grève (décret 91-173 du 18/02/1991, cosigné par Michel Rocard, Premier ministre et Lionel Jospin, ministre de l'Education nationale).
Écrit par Alexandre Cauchois | Lien permanent | Commentaires (5) | | Facebook | |