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06/06/2016

Mobilisation pour la reprise de l'activité portuaire en bords de Seine

Communiqué de Presse - HAROPA


A l'amorce de la décrue, HAROPA-Ports de Paris se mobilise pour faciliter la reprise de l'activité en toute sécurité.

2937936702.jpgLa situation exceptionnelle de crues de la Seine, de la Marne, de l'Yonne et du Loing impacte lourdement l'activité fluviale et portuaire. Le chiffrage des impacts économiques pour les différentes filières, tourisme fluvial, logistique, BTP, et, est en cours et sera largement fonction de la durée de la crue, du rythme de descente du niveau d'eau et des dégâts constatés après le retrait des eaux. 

Une priorité : sécuriser les personnes et les biens

Pendant la crue, le rôle du port est de veiller à la mise en sécurité des personnes et des biens :

  • l'information et le conseil à l'ensemble de la communauté portuaire : le Port relaie les messages d'alertes de Vigicrue pour que les intéressés en anticipent les conséquences. Le rappel des dispositions du PPRI* à l'ensemble des clients s'agissant du démontage des installations saisonnières et des stockages de matériaux est intervenu dans ce cadre pour le bief de Paris dès mardi 31 mai,
  • la fermeture des voies de circulation portuaires submergées,
  • la vérification des conditions d'amarrage,
  • la mise en sécurité des bateaux dont le port d'attache est trop impacté,
  • la coordination avec les services de l'Etat mobilisés, les entreprises de services (grues, pousseurs, etc.), fait partie de cette mise en sécurité.

Pendant la décrue, le port veille notamment avec leurs propriétaires au risque d'échouage des bateaux et aux possibilités de dommages aux coques et/ou aux quais. La surveillance, l'alerte, le conseil en lien avec les services de l'Etat compétents sont nécessaires. La réouverture des ports ne peut se faire qu'après sécurisation et nettoyage.

Dès la décrue : faciliter la reprise de l'activité

Au fur et à mesure du retrait des eaux, les équipes de Ports de Paris se mobilisent pour faciliter la reprise de l'activité. La priorité est bien évidemment le nettoyage des quais (notamment au regard des boues déposées mais également des déchets plus encombrants échoués).

Les équipes sur le terrain seront renforcées. Une première séquence d'examen de l'état des quais, des réseaux (notamment électriques) et des arbres ainsi que de nettoyage général des ports dans le bief de Paris prendra environ 10 jours. Au rythme actuellement constaté de la décrue, le nettoyage débutera pour les quais les plus hauts le 8 juin et se poursuivra y compris le week-end (sur la base de journées de 10 h). Un planning de réouverture, en fonction de la hauteur du quai est donc établi avec une priorité donnée aux ports recevant le plus de public.

L'objectif étant de permettre aux entreprises une reprise rapide et sécurisée de leurs activités, et de redonner au public un accès aux activités de loisirs et aux continuités piétonnes le long des berges. Dans le cadre de cette crue d'une ampleur exceptionnelle, Ports de Paris mène ses actions en étroite concertation avec l'ensemble de la communauté portuaire.

Des conséquences économiques importantes en cours d'évaluation

L'interruption de l'activité pendant la crue, et les dégâts matériels sur les installations flottantes ou fixes ont des conséquences économiques en cours d'évaluation pour chaque filière par les organisations professionnelles. Elles concernent surtout le bief de Paris, les plates-formes multimodales de Gennevillers (92) , Bonneuil-sur-Marne (94) et Limay (78) ont été bien moins impactées.

Dans le bief de Paris (entre le barrage de Port à l'Anglais (94) et l'écluse de Suresnes (92), l'activité portuaire représente environ 1 000 emplois directs et 3 000 emplois indirects toutes filières confondues hors saisonniers.

Dans le secteur du tourisme fluvial, ce sont 60 compagnies qui exploitent 130 bateaux et transportent chaque année 8 millions de voyageurs qui sont impactées. Dans le secteur du BTP, 70 sites (centrales à béton, magasins de matériaux, stocks de granulats nécessaires au fonctionnement des chantiers…) sont actuellement à l'arrêt. La crue impacte également la multimodalité : à elle seule l'interruption de l'activité de logistique urbaine fluviale sur le port de la Bourdonnais génère la circulation de 40 camions supplémentaires par jour dans Paris.

D'ores et déjà, Ports de Paris étudie les voies possibles de mesures d'accompagnement pour les entreprises portuaires impactées.

* PPRI : Plan de Prévention du Risque d'Inondation

Écrit par Alexandre Cauchois | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | |

06/07/2010

Le fret bloqué 24 heures

Les agents et dockers du Havre ont bloqué l'activité fret du port hier, toute la journée.

hanjin port kelang.JPGA l'issue de cette grève d'un jour, le syndicat a appelé à une grève d'une heure par jour, en début de vacation. Objectif : obtenir un départ anticipé en retraite, afin de "compenser la pénibilité du travail".

En parallèle, une autre grève a été menée hier à l'appel de la Fédération nationale des ports et docks, afin de contrer un projet national de détachement des agents du port auprès des entreprises de manutention.

Agacée par les grèves en série, la Fédération des entreprises de transport et logistique de France a demandé "aux pouvoirs publics d'intervenir de toute urgence pour débloquer (la) situation" du port du Havre, affirmant que les mouvements sociaux y ont "des conséquences catastrophiques".

Photo : Chargement d'un porte-conteneurs à Port 2000, mai 2010. Copyright Alexandre Cauchois.

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06/04/2010

De nouveaux déchets nucléaires à destination du Havre

Greenpeace tente par tous les moyens de stopper les déchets nucléaires qui devraient transiter au Havre dans les heures à venir.

greenpeace.jpgCe matin à 8 heures, huit activistes de Greenpeace ont démonté les rails de la voie entre les installations nucléaires du Tricastin et la gare de Pierrelatte, dans la Drôme. Trois autres activistes sont fixés sur les rails. Cette voie devait accueillir ce matin le convoi de déchets nucléaires français en partance pour Le Havre.

Le navire Kapitan Kuroptev est attendu dans le port du Havre et vendredi c’est le Mikhail Lomonosov qui doit arriver dans ce même port. Ces deux navires chargeront à leur bord des nouvelles cargaisons de déchets nucléaires en provenance du Tricastin et à destination de la Russie.

L'association indique dans un communiqué : "Nous sommes au Tricastin ce matin pour montrer une nouvelle fois notre volonté d’obtenir une arrêt immédiat des exportations de déchets nucléaires français vers la Russie, déclare Yannick Rousselet, chargé de campagne Nucléaire de Greenpeace France. Les industriels font tout ce qu’ils peuvent pour essayer de cacher leur trafic et de nous faire taire. Nos différentes interventions ces derniers mois ont mis à jour l’impuissance des industriels face à l’inextricable problème des déchets nucléaires."

Elle ajoute que "En pleine controverse sur la légalité des exportations des déchets nucléaires vers la Russie, non seulement Areva continue d’utiliser la Sibérie comme poubelle mais en plus elle tente d’instrumentaliser la justice pour cacher son trafic, déclare Yannick Rousselet. Depuis plusieurs mois et encore ce matin, Greenpeace agit pour faire la lumière sur la face cachée du nucléaire et aujourd’hui les industriels demandent à la justice de leur offrir un paravent."

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21/03/2009

Développement du frêt au Havre

Un chantier multimodal au Havre à l'horizon 2012

Parmi les priorités du "projet stratégique" du Grand Port Maritime du Havre (GPMH) qui sera soumis au conseil de surveillance le 3 avril prochain, l'implantation d'un chantier multimodal dans la plaine alluviale, destiné à massifier les départs de conteneurs maritimes via le fer et le fleuve, figure en bonne place. Un appel à candidatures européen lancé à l'automne n'a pas déclenché l'enthousiasme espéré, avec une seule offre à l'arrivée. Elle émane du promoteur lillois Projenor, créateur de la plateforme de Dourges, près de Lille.

Après examen par les services du port, par la communauté portuaire et par les élus, le projet devrait être retenu et pourrait voir le jour à l'horizon 2012. Parmi ses points forts, il associe les principaux opérateurs du rail (Novatrans, Naviland Cargo, Rail Link) et du fleuve (Logiseine, RSC), déjà présents au Havre.

Le coût de l'opération, mêlant investissements publics (400 mètres de quais livrables par le GPMH) et privés, avoisinerait les 120 millions d'euros.

Article de Richard Goasguen, pour La Vie du Rail n° 3198.

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