Les élus UMP boycottent le Département de Seine-Maritime
06/09/2011
Pascal Martin, Président du Groupe Alternance 76 et Denis Merville, Président de l'Association Départementale des Maires de Seine-Maritime, s'insurgent contre la politique budgétaire du Département.
Le ton est donné par l'opposition départementale : "Après avoir rejeté le plan de rigueur départemental parce qu’injuste et brutal, dans lequel figurait notamment l’augmentation démesurée de 430% des tarifs des transports scolaires, les Conseillers généraux d’opposition Alternance 76 ont été très sollicités par les familles frappées de plein fouet et par les maires et présidents de structures intercommunales qui ont exprimé leur incompréhension et leur inquiétude sur l’application d’une telle hausse."
La bataille au sujet du budget du Conseil Général ne date pas d'hier ; il était déjà au coeur des débats lors des dernières élections cantonales et Pascal Martin et Denis Merville avaient proposé le 2 août dernier un entretien avec le Président du Conseil Général pour clarifier les choses. Sans succès. Ils estiment donc que Didier Marie fait preuve de "mépris à l’égard des élus locaux".
Afin d’exprimer leur réprobation et leur désaccord à la hausse jugée excessive des tarifs de transport scolaires imposés à la veille des vacances par la majorité du département, les Conseillers généraux d’Alternance 76 ne participeront pas à ce qu'ils appellent "la grand messe", organisée le 10 septembre 2011 au Zénith de Rouen. Ils invitent également les élus locaux "à boycotter cette manifestation pour marquer leur opposition à ces mesures injustes."
Pascal Martin indique en effet que "Au moment où le président socialiste du Conseil Général impose des coupes sombres aux familles, aux associations, aux organismes sociaux et aux communes, il est indécent d’organiser une telle manifestation, à des fins purement politiques en pleine campagne des primaires socialistes. Cette manifestation couteuse est une véritable provocation faite aux familles percutées par la hausse inconsidérée des tarifs des transports scolaires."
Dans son communiqué de Presse, il ajoute : "Alors que le Conseil Général n’a plus de moyens financiers et cumule une dette de plus d’un milliard d’euros, le Président socialiste du département trompe les milliers d’élus locaux qu’il a invité à imaginer la Seine-Maritime en 2020."
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