Harfleur : la guerre des millions
04/07/2010
Après un rapport sur la gestion des finances par la ville d'Harfleur depuis l'an 2000 produit par la Chambre Régionale des Comptes de Haute-Normandie, le conseil municipal tourne à la guerre des millions...
D'un côté, le Maire, François Guégan, et sa majorité municipale, accablés par le rapport. Endettement excessif, frais de fonctionnement trop élevés, dépenses injustifiées dans le domaine culturel, achat de biens immobiliers jugés "amateuristes"... La Chambre Régionale des Comptes de Haute-Normandie n'y va pas de main morte.
De l'autre, l'opposition, menée par Jean-Pierre Héranval, responsable départemental des jeunes de l'UMP, qui rêve de prendre cette commune dirigée depuis 45 ans par les Communistes.
Si la Ville explique ses dépenses, crédits et mode de fonctionnement, le rapport pourrait devenir l'outil qui fera frémir l'un des derniers bastions communistes de l'agglomération havraise. C'est en tout cas ce sur quoi mise l'opposition ; une campagne qui risque de paraître bien longue pour les Harfleurais. Et dont l'issue est incertaine.
Pour vous faire une idée : lire le rapport de la Chambre Régionale des Comptes de Haute-Normandie.
2 commentaires
L'UMP ne vaut pas mieux !
Depuis 2003 et le gouvernement Raffarin, la dette publique ne cesse de se creuser. Un nouveau palier a été franchi en 2007 avec l’élection de Sarkozy et la mise en œuvre de nouvelles mesures fiscales, injustes et très coûteuses.
La politique fiscale et budgétaire menée par la droite porte une responsabilité écrasante dans l’explosion de la dette, qui avait commencé bien avant la crise de 2008. En réduisant les recettes publiques dans des proportions alarmantes, en étant incapables de renforcer la croissance, les politiques fiscales entreprises depuis 2003, et encore plus depuis 2007, ont des conséquences catastrophiques pour les Français.
Démantèlement du système de protection sociale et des services publics, redistribution des revenus à rebours, effets macroéconomiques désastreux et véritable politique de purge budgétaire, les Français paient la facture des cadeaux fiscaux aux plus aisés.
Depuis 2003 et le gouvernement de Raffarin, les politiques budgétaires et fiscales menées par la droite ont provoqué une envolée des déficits et de la dette publique. Loin de stimuler la croissance et les rentrées fiscales, les mesures adoptées ont réduit les recettes, aboutissant à un creusement la dette de l’Etat alors que les collectivités locales ont pris en charge son désengagement croissant, sans déséquilibrer leurs comptes.
Une dette croissante depuis 2003
Depuis 2003, la dette publique ne cesse de s’accroître alors que le gouvernement de Lionel Jospin était parvenu a la faire reculer durablement en pourcentage du PIB. Elle s’envole à partir de 2007. Malgré une croissance supérieure à 2% par an entre 2004 et 2007, les gouvernements de droite ne sont pas parvenus à réduire l’endettement, au contraire.
La dette publique s’établit au quatrième trimestre 2009 à 1489 milliards d’euros, soit l’équivalent de 77,6% du PIB (10 points de plus en un an), alors qu’elle était sous la barre des 60% en 2002 (58,8%).
Le résultat de huit ans de gouvernement de droite : une augmentation de la dette de près de 65% !
Comme quoi entre les socialistes de gauche dans les collectivités et les socialistes de droite au gouvernement...
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